Avec leur nom de missile russe, le trio de Semyorka lance dans le PMF une démo 6 titres autoproduite d'électro-rock qui sort des sentiers battus et qui risque bien d'en illuminer les cieux un peu ternes. Restait à les voir en live. Et bien, n'hésitez pas à aller les voir !
Dans les caves du Kibélé, très hype pour le côté ambiance mais minimum vital côté son, Semyorka a prouvé qu'il avait un réel potentiel.
Ses atouts : un registre musical qui mixe new-wave, dance floor et pop-rock à la Ultra orange, des compositions qui sortent de l'ordinaire, deux bons musiciens efficaces et qui jouent sans pendre des poses laissant la scène ouverte à la chanteuse qui est particulièrement expressive.
A l'aise, gracieuse, elle a de la présence, prend manifestement du plaisir à être sur scène et s'investit totalement dans les chansons. Capable de passer, vocalement et physiquement, de la dance-floor sautillante à l'ambiance club intimiste, elle intériorise avec bonheur.
Des chansons satiriques et hypervitaminées en français ("Bob", "Lolita Superstar", "Porno -culture") avec un duo de voix anachronique mais assez époustouflant, aux ambiances plus sombres et nostalgiques en anglais ("Trivial song","Next year"), Semyorka sait poser des ambiances et les tenir. A suivre donc de près.
A la rentrée, Semyorka fait sa mise en orbite le 1er septembre au Gambetta Club. Qu'on se le dise ! |