Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Festival International de Benicassim 2005 (vendredi)
Devendra Banhart - The Kills - Joseph Arthur - Athlete - Four Tet - The Cure - Basement Jaxx  (Espagne)  5 août 2005

Deuxième jour déjà, et le festival de Benicassim affiche de fortes ambitions, puisque ce sont près de 35 000 personnes qui sont aujourd'hui attendues pour transpirer ensemble. Les jupes sont courtes et les regards en disent long sur la soirée qui s'annonce…

Histoire de calmer les esprits, rien de mieux pour commencer qu'une petite douche de folk baba distillée par Devendra Banhart et ses acolytes tout droit sorti d'"Almost Famous" de Cameron Crowe.

Look psyché hippie et lunettes noires de circonstances (Ndlr : Pour cacher les yeux rouges ?), la bande à Devendra parvient à capter le public avec sa musique faite de blues et de mélodies gitanes.

Aussi divertissant pour les oreilles ("At the hop" et ses chœurs subtils) que pour les yeux (Des looks de has been en tongs), leur musique se savoure note par note, en dépit de l'heure matinale (17h30 du matin quand même…). Non dénués d'humour, les compères de Devendra iront même jusqu'à le taquiner sur ses "chicken legs"…

Il est vrai que son physique semble aussi fin que ses compositions, sensuelles et mélancoliques. Jeff Buckley du Delta Blues, Devendra Banhart transpire la sincérité et l'émotion, et convertit surement la majeure partie de l'assistance au blues avec des titres comme "Ribbon"…

Le temps de souffler et de recharger les batteries, The Kills envahit la scène Fiberfib pour un tout autre type de spectacle.

Exit les blousons en cuir et la moiteur du concert de la cigale en juin dernier, W et Hotel sont ici en petites tenues.Mais en grande forme.

Sans grande surprise toutefois, puisque ce sont avant tout les titres de No wow qui sont ici passés au crible. "The good ones", "Dead road 7", "Sweet cloud" et "Murdermile" sont bien évidemment passes à la moulinette et à la mitraillette avec succès.

Hotel, comme à son habitude, joue à l'homme orchestre. Le garçon est capable de jouer simultanément lignes de basses et riffs de guitare, le tout sans médiator s'il vous plait…

Quant à W, véritable lionne en cage, prête à bondir au premier sursaut…

La force sexuelle du duo fonctionne hélas un peu moins bien que lors de leur passage à la Cigale en juin. La faute à une mauvaise programmation (20h) sur une mauvaise scène pour the Kills qui ne sera de toute manière jamais un groupe de stade….

Passons l'énigme d'Athlete, groupe anglo-saxon venu défendre son album Tourist

Aussi mou qu'une glace au soleil, le groupe s'ennuie et nous aussi. Athlete sent donc le faux départ et s'essouffle…

Heureusement, se produit à quelques pas de là, sous la tente de l'Escenario FIB Club, Joseph Arthur.

Le public encore peu nombreux ne demande pourtant qu'à s'étoffer.Peu importe, Joseph Arthur arrive, seul, habillé d'un complet d'un vert du meilleur goût et se place face au micro entouré de pédales, clavier et autres racks.

En bandoulière, il porte sa guitare acoustique décorée par ses dessins à la manière des pochettes de ses albums. Seul ne veut pas forcément dire monophonic. Ainsi grâce à ses petits boîtiers magiques il va superposer rythmes et mélodies afin de créer un ensemble à lui tout seul.

Sur "Can't exist", il donne l'assise du morceau en tapant et grattant sur sa guitare, puis enregistre des chœurs qui seront en toile de fond du morceau et sur "Honey and the moon" (Redemption's Son) il distille ses arpèges pour soutenir sa voix cassée.

Le gars traîne son côté folk man-bricolo-dépréssif et communique peu depuis sa bulle sonore. Mais qu'importe on l'écoute comme on regarderait un peintre réaliser son tableau, avec respect et admiration. Plein de ressources il peut aussi bien prodiguer des ballades aux mélodies impeccables, que se lancer dans des improvisations sonores autistes ou qu'armé d'un harmonica interpréter une chanson folk classique de derrière les fagauds.

Tel un ovni musical, il est reparti comme il est venu sans faire trop de bruit. Mais s'est il s'est rendu compte de notre présence ?

Après un petit détour à un des nombreux bars desquels coulent à flot une boisson alcoolisée, sponsor officiel du festival, retour sur la scène FIB Club pour un brin d'électro avec Four Tet, groupe tenu de main de maître par son unique membre, Kieran Hebden.

Une platine, des vinyles et un scratch en bandoulière, le DJ surprend son monde avec un set abrasif et résolument heavy, délaissant les mélodies qui ont fait le charme de son avant dernier album, Rounds.

Le beat est bon et intimiste sur "Joy", mais la sauce semble ne pas prendre. Tout le contraire du concert de Peaches joué simultanément deux tentes plus loin. Il faut dire qu'en masturbant son micro entouré de 2 mannequins portant des godes ceintures, la diva canadienne relève la barre…..Tout est donc question de profondeur.

Et puis l'attraction de la soirée, la raison pour laquelle le public a afflué des quatre coins de l'Espagne, de l'Europe voire du Monde (là, j'exagère peut-être un peu). J'ai nommé évidemment The Cure.

30 ans ! 30 ans que ça dure. Le succès ne s'est jamais démenti et Robert Smith n'a pas bougé d'un iota (enfin presque). Bien sûr, on peut toujours gloser sur le fait qu'à son âge, le maquillage, les vêtements noirs et la coupe ébouriffée, ça fait peut être un peu too much mais c'est quand même sa marque de fabrique au même titre que sa musique.

C'est la plus grosse journée du festival en terme d'affluence notamment grâce aux curistes qui se déplacent toujours pour voir Saint Robert prodiguer la bonne parole gothico-new-wave.

Et ils ne vont pas être déçus car en deux heures de temps, Cure ravira tout son public enchaînant sans temps mort ses chansons.

Le concert démarre avec open ("Wish"), suivront entre autre fasination street et disintegration ("Disintegration"), "Shake dog shake" (The Top); "A letter to Elise", "From the Edge of the Deep Green sea" et pour finir "End" (toujours tiré de Wish)

Les non curistes y trouvent quand même leur compte puisque les tubes ne sont pas oubliés ("Lullaby", "Just like heaven"). Robert ne semble tout de même pas si concerné que ça et offre un show pro mais assez distancié.

L'unique rappel sera composé de "Friday I'm in love" et "Boys don't cry", ce qui provoquera un échauffement rapide de la température dans la foule.

>>> La conférence de presse de Robert Smith

Pas la peine d'aller bien loin puisque sur la même scène arrive (enfin le temps de démonter et remonter le matériel !) le clou du spectacle, et artiste de poids, Basement Jaxx.

On les attendait au virage électronique, et les voila qui jouent la carte du festif et de l'entertainment…pour un public forcément comblé.

Reprenant la majorité des titres phares de leur carrière, les Basement Jaxx enchaînent les tubes : "Where's Your Head At?", "Romeo", "Bingo Bango" ou "Jump N' Shout"….

Les titres se suivent et les chanteuses ne se ressemblent pas.

Les donzelles pèsent lourd dans la balance, ce défilée de "mamas" éduquées à coup de soul et de Rythm & Blues a de quoi surprendre les plus réfractaires…

Et l'équipe de Froggy de reprendre en cœur le refrain de "Good luck"…..La bonne surprise de cette deuxième journée.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La conférence de presse de Robert Smith
Le jeudi à Benicassim
Le samedi à Benicassim
Le dimanche à Benicassim

La chronique de l'album Nino Rojo de Devendra Banhart
La chronique de l'album Cripple Crow de Devendra Banhart
La chronique de l'album Smokey Rolls Down Thunder Canyon de Devendra Banhart
La chronique de l'album Ape in Pink Marble de Devendra Banhart
Devendra Banhart en concert au Festival des Vieilles Charrues 2005 (samedi)
Devendra Banhart en concert Place de la Bourse (28 septembre 2005)
Devendra Banhart en concert au Festival des Inrocks Motorola 2007
Devendra Banhart en concert au Festival des Eurockéennes 2017 - Vendredi 7 juillet
La chronique de l'album Keep on your mean side de The Kills
La chronique de l'album No wow de The Kills
La chronique de l'album Midnight Boom ! de The Kills
La chronique de l'album Blood Pressures de The Kills
La chronique de l'album Ash & Ice de The Kills
The Kills en concert à La Cigale (7 juin 2003)
The Kills en concert au Festival Les Inrockuptibles 2003
The Kills en concert au Festival La Route du Rock 2004 (vendredi)
The Kills en concert à La Cigale (3 juin 2005)
The Kills en concert au Festival Le rock dans tous ses états 2005
The Kills en concert au Festival Le rock dans tous ses états 2005 (vendredi)
The Kills en concert à la Salle des Fêtes de Ramonville (30 mai 2005)
The Kills en concert au Festival International Benicàssim 2008
The Kills en concert au Festival International Benicàssim 2008 - 2ème
The Kills en concert au Festival La Route du Rock 2009 (samedi)
The Kills en concert au Festival La Route du Rock 2009 (samedi) - 2ème
The Kills en concert au Festival Rock en Seine 2011 - Programmation du vendredi
The Kills en concert au Festival La Route du Rock #21 (samedi 13 août 2011)
The Kills en concert au Festival Rock en Seine 2011 (vendredi 26 août 2011)
The Kills en concert au Festival Solidays #14 (édition 2012) - vendredi
The Kills en concert au Festival Beauregard #4 (édition 2012) - Vendredi
The Kills en concert au Festival Beauregard #8 (édition 2016) - samedi 2 juillet
The Kills en concert au Festival Cabaret Vert #13 (édition 2017) - Vendredi 25 août
La conférence de presse de The Kills (août 2004)
La chronique de l'album A voir au Festival International de Benicassim de Joseph Arthur
La chronique de l'album Temporary People de Joseph Arthur
Joseph Arthur en concert au Festival Fargo All Stars 2008
Joseph Arthur en concert à La Vapeur (10 mars 2009)
Joseph Arthur en concert au Festival FNAC Indétendances 2009
Joseph Arthur en concert au Grand Mix (dimanche 15 mai 2011)
Four Tet en concert au Festival International Benicàssim #15 (2009)
Four Tet en concert au Festival International de Benicàssim #16 (samedi 17 juillet 2010)
Four Tet en concert au Festival Villette Sonique # (édition 2014) - jeudi 5 juin
La chronique de l'album Trilogy DVD de The Cure
La chronique de l'album Chrysta Bell sings The Cure de Strange as Angels
The Cure en concert au Festival La Route du Rock 2005 (samedi)
The Cure en concert au Festival Les Eurockéennes de Belfort #24 (2012) - samedi
The Cure en concert au Festival Les Vieilles Charrues 2012 - vendredi
La conférence de presse de The Cure (3 août 2005)
La chronique de l'album Kish Kash de Basement Jaxx
La chronique de l'album Junto de Basement Jaxx

Crédits Photos et articles : Big Ben & Little Tom


        
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 2 février 2020 : Place aux crèpes

Finie la saison des galettes, place aux crèpes. Un début d'année placé sous le signe de la gourmandise. On se régale aussi de nouveautés au théâtre, au cinéma, au musée, chez nos libraires et disquaires. C'est parti pour le programme.

Du côté de la musique :

"A fuck toute, a love tout" de Rodrigue
"Sentinelle" de Superbravo
"Juillet" de En Attendant Ana
"Brahms : Fantasien, 116, Intermezzi, 117 & Klavierstucke OP 118" de Hortense Cartier Bresson
"Ce qui demeure" de Jean Louis Bergère
Philippe Katerine était au Fil de Saint Etienne avec Eveno
"Prévert parade" de André Minvielle et Papanosh
"Everything begins" de BO
"Bretagne[S]" de Ensemble Gustave
"The underground secession" de Feu Robertson
"Whosampled.com Part 2", le nouveau mix de Listen in Bed
"Paradais" de Tito Candela
et toujours :
"Pesson, Abrahamsen & Strasnoy : Piano concertos" de Alexandre Tharaud
"Paris Beyrouth" de Cyril Mokaiesh
"Water is wet" de Theo Hakola
"Musique de chambre" de Le Noiseur
"Les identités remarquables" de Tristen
Interview avec No One Is Innocent à Saint Lô
Theo Lawrence et Mr Bosseigne au Fil
"La légende de Nacilia" de Nacilia
"C'est quoi ton nom ?" de Blankass
"Il est où le bonheur" 9ème émission de Listen in Bed
"Swin, A Benny Godman story" de Pierre Génisson, BBC concert Orchestra et Keith Lockhart

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Huis Clos" au Théâtre de l'Eepée de Bois
"Splendeur" au Théâtre 71 à MAlakoff
"Les Bains macabres" au Théâtre Athénée-Louis Jouvet
"Est-ce que j'ai une gueule d'Arletty ?" au Théâtre Gaité Montparnasse
"Marie des Poules" au Théâtre du Petit Montparnasse
"Uncanny Valley" au Centre Culturel Suisse
"Le Paradoxe sur le comédien" au Théâtre La Croisée des Chemins- Belleville
"Choses vues" au Théâtre de Poche-Montparnasse
"C'est bizarre l'écriture" au Théâtre Les Déchargeurs
"Mamma, sono tanto felice" au Lavoir Moderne Parisien
"François Rabelais" au Théâtre Essaion
"Rien plus rien au monde" au Théâtre de la Contrescarpe
"Aimez moi" au Théâtre Les Déchargeurs
"La Lune en plein jour" au Théâtre de la Huchette
"Olivia Moore - Egoïste" à la Nouvelle Seine
"Mudith Monroevitz" à la Nouvelle Seine
les reprises :
"Le Voyage musical des Soeurs Papilles" à la Comédie des Trois Bornes
"Fausse note" au Théâtre de la Contrescarpe
"Cyrano" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"La Passe imaginaire" au Théo Théâtre
"Jos Houben - L'Art du rire" à La Scala
et la chronique des autres spectacles à l'affiche

Expositions avec :

la dernière ligne droite pour "Greco" au Grand Palais

Cinéma avec :

"La Dernière vie de Simon" de Léo Karmann
et la chronique des films sortis en janvier

Lecture avec :

"Basse naissance" de Kerry Hudson
"Comment le roi à perdu la tête" de Ville Ranta
"Et Mara ferma les yeux" de Denis Jeambar
"La cité de feu" de Kate Mosse
"La septième croix" de Anna Seghers
"Les sables de l'empereur" de Mia Couto
et toujours :
"Le ciel à bout portant" de Jorge Franco
"Le prix de la démocratie" de Julia Cagé
"Les champs de la Shoah" de Marie Moutier Bitan
"Les rues bleues" de Julien Thèves
"Trois jours d'amour et de colère" de Edward Docx

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=