Nouvelle venue de la chanson française avec son premier album, La vie sauvage, Lisza compte sur son amour des mots, sa passion de la littérature et ses couplets finement ciselés pour nous toucher et écrire sa propre histoire. En croisant la route de Vincent Liben, son compagnon passé par le rock indé dans les années 2000, elle trouve celui qui va lui faire des arrangements sur mesure, celui qui va ouvrir de nouveaux paysages à ses compositions.

Le couple y trouve alors un superbe équilibre. Lisza signe les textes et les mélodies quand Vincent imagine les orchestrations pour leur faire prendre toute leur dimension. La vie sauvage découle alors d’un dialogue permanent entre le chant et les instruments. Les textes sont mignons, ils portent le poids des souvenirs et des sentiments douloureux. "Orphelin", le premier titre, évoque la perte quand "La cavale" évoque la fugue. "Tonino" et "Les rives rouges" parlent de la fin de l’innocence.

Les sonorités respirent le soleil, les ritournelles ressemblent à celles d’artistes comme Cesaria Evora ou Lhasa. Lisza fredonne dessus pour nous montrer ses envies d’ailleurs.

Lisza nous dépose 11 titres d’une grande subtilité, synonyme de liberté. Dans ses chansons, Lisza court après la l’innocence, la naïveté de l’enfance et l’insouciance. Son premier voyage est prometteur. On a déjà envie de la suivre, et de l’écouter surtout.