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puce Ciné en Bref - La Forme de l'eau - L'Apparition - Jusqu'à la garde - Le rire de ma mère -Le Retour du héros - Oh Lucy !
   (janvier - février 2018) 

LA FORME DE L'EAU
Réalisé par Guillermo del Toro. Etats Unis. Fantastique/Romance. 2h03 (Sortie le 21 février 2018). Avec Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins, Octavia Spencer, Michael Stuhlbarg, Doug Jones, David Hewlett et Nick Searcy.

r Petit bijou à ne pas manquer à l’occasion des vacances d’hiver, le dernier Guillermo Del Toro. Ce conte fantastique aborde avec délicatesse le désert sexuel et le désespoir de la différence.

Une créature aquatique, une femme de ménage muette et un graphiste solitaire et passé de mode se trouvent embarqués dans le sauvetage de la première, condamnée par la folie des hommes qui tuent ce qu’ils ne comprennent pas. La photo comme le montage sont sublimes, pas sans évoquer l’univers de Caro & Jeunet, en particulier "Amélie Poulain".

Le scénario et l’atmosphère climatique rappellent quant à eux le travail de Fritz Lang, de M. Night Shyamalan, de Jean Cocteau ou encore de Tim Burton.

On pourra critiquer la naïveté du propos... j’ai préféré l’oublier pour apprécier l’esthétique et une portée philosophique qui pour une fois ne fait pas la part belle aux Américains.

 

L'APPARITION
Réalisé par Xavier Giannoli. France. Drame. 2h17 (Sortie le 14 février 2018). Avec Vincent Lindon, Galatea Bellugi, Patrick d'Assumçao, Anatole Taubman, Elina Lowensohn, Claude Lévèque, Gerard Dessalles et Bruno Georis.

Vincent Lindon mène une carrière exemplaire. Auréolé d’un César du meilleur acteur en 2016, son regard triste et son intériorité servent magistralement un film lumineux.

Loin de tomber dans un prosélytisme bécas, le réalisateur Xavier Giannoli conduit son personnage central vers des questions qu’il n’attendait pas. Un réalisateur qui excelle à montrer les tourments intérieurs aux grands tournants de la vie ("Quand j’étais chanteur, "A l’origine", "Les corps innocents", "Marguerite").

Totalement effondré et en perte de confiance après la mort de son binôme photographe sur le théâtre de guerre syrien, un grand reporter se voit proposer d’intégrer une commission pontificale chargée d’enquêter sur une apparition mariale.

Le scénario est écrit avec une vista époustouflante d’émotion et de spiritualité. Une double interrogation s’imposera au journaliste, confronté à son scepticisme face à une jeune femme qu’il ne croit pas vraiment mais qui pourtant lui ouvrira des perspectives qu’ii n’espérait plus. En dévoiler davantage serait criminel.

Pour une fois, ayez une confiance aveugle en votre chroniqueur. L’épilogue à lui seul restera parmi les très grands moments du cinéma français de la décennie.

 

JUSQU'A LA GARDE
Réalisé par Xavier Legrand. France. Thriller. 1h33 (Sortie le 7 février2018). Avec Denis Ménochet, Léa Drucker, Mathilde Auneveux, Florence Janas, Thomas Gioria, Mathieu Saïkaly, Saadia Bentaïeb , Sophie Pincemaille Emilie Incerti Formentini.

D’un réalisme terrifiant, ce film marque les esprits, c’est le moins que l’on puisse dire.

Sa construction scénaristique et plus encore la direction d’acteurs nous conduisent immanquablement vers une fausse piste.

Pendant toute la première moitié, on prend l’un des deux parents en pitié, persuadé qu’il est la victime de ces procédures de divorces où l’on ment à qui-mieux-mieux pour emporter la mise, la plus belle prise, à savoir la garde exclusive des enfants.

On est prêt à tout, à toutes les bassesses, tous les mensonges, toutes les exagérations pour parvenir à cette fin, cette faim de salir le passé, de dépecer l’amour jusqu’à la chair de sa chair. L'un semble hermétique et froid, intransigeant, implacable. L’autre a l’air perdu, hagard, abattu par cet insupportable coup de la vie. Le doute s’immisce dans chaque repli de l’histoire, chaque regard, chaque parole.

Mais à trop écouter les adultes, on en oublie d’entendre les enfants. Là réside pourtant la vérité, dans les pleurs et la terreur d’une tête blonde qu’on croira machiavélique ou manipulée.

Le jeune comédien Thomas Gioria a un boulevard devant lui, faisant preuve d’une maturité étonnante, à la hauteur des ambitions de l’entreprise qui maintient le suspense d’un drame social se révélant être un véritable thriller psychologique. Léa Drucker et Denis Ménochet vous l’enfoncent jusqu’à la garde, laissant un affreux goût de bile bien au-delà du générique de fin.

https://www.youtube.com/embed/i_JBL_cflL8

LE RIRE DE MA MERE
Réalisé par Colombe Savignac et Pascal Ralite. France. Comédie dramatique. 1h32 (Sortie le 17 janvier 2018). Avec Suzanne Clément, Pascal Demolon, Sabrina Seyvecou, Igor Van Dessel, Mathis Bour, Salome Larouquie, Carine May et Ludivine de Chastenet.

Le carton en France de "Mommy" aura ouvert en grand les portes de la production française à la formidable actrice, Suzanne Clément. Et tant mieux puisqu’elle enchaîne depuis de très beaux rôles comme dans "A la vie" aux côtés de Julie Depardieu ou plus récemment dans "Le sens de la fête".

Le rire de ma mère" ne faillit pas à la règle d’excellence que la comédienne a édictée. Elle y joue le rôle poignant d’une jeune mère confrontée à l’injustice totale du cancer.

Un parcours digne et courageux pour donner le change aux proches, laisser derrière elle de beaux souvenirs malgré les erreurs, les moments de révolte où ceux qu’elle aime trinque, malheureusement.

Un film tout sauf larmoyant, une leçon de vie, un moment de grâce comme le sont parfois les derniers jours avant le grand départ. On pleure, on rit, on s’étreint, on crie... comme il nous faudrait penser à le faire tant qu’il en est temps encore

 

LE RETOUR DU HEROS
Réalisé par Laurent Tirard France. Comédie. 1h30 (Sortie le 14 février 2018). AvecJean Dujardin, Mélanie Laurent, Noémie Merlant, Féodor Atkine, Evelyne Buyle, Christian Bujeau, Fabienne Galula et Laurent Bateau.

Les productions en costumes ne sont plus légions ces dernières années. Et la présence au casting de Mélanie Laurent a fini de me convaincre que la chose valait le détour.

Ni désagréable ni subjuguant, le tandem qu’elle forme avec Loulou Brice de Nice nous amuse, sans plus. Le tout s’avère un peu désuet, sonnant comme ces comédies 70’s d’Edouard Molinaro ou de Gérard Oury, qui faisaient les choux gras d’Yves Montant et Jean-Paul Belmondo, des acteurs ayant d’évidence inspiré le cabotinage de Jean Dujardin.

L’histoire d’un faux héros volage et escroc qui finira par se révéler moins menteur qu’à son tour, donne lieu par instant à de jolies joutes verbales entre ceux qu’on devine immédiatement voués à s’amouracher.

Idéal pour un dimanche soir sur TF1 où rien ne doit trop dépasser du cadre, you see ?

 

OH LUCY !
Réalisé par Atsuko Hirayanagi. Etats Unis/Japon. Comédie dramatique. 1h35 (Sortie le 31 janvier 2018). Avec Shinobu Terajima, Shioli Kutsuna, Josh Hartnett, Kaho Minami, Koji Yakusho, Megan Mullally, Liz Bolton et Reiko Aylesworth.

Pas totalement convaincu par cet OVNI comme en réserve parfois le cinéma asiatique, dans un faux rythme qui lui est assez symptomatique.

Des cours d’Anglais serviront de prétexte pour une japonaise esseulée, en bisbille avec sa soeur, à déclencher un pétage de plombs latent. Elle envoie valser son boulot et son appartement tokyoïte crasseux pour se lancer à la poursuite de son prof rentré en Californie au bras de la nièce de ladite japonaise en crise amoureuse dudit professeur.

Vous n’avez rien compris ? Pas bien compliqué pourtant mais moi c’est le sens de cette production qui m’a échappé, me faisant trop penser à un certain cinéma indé américain intello-casse-couilles que j’ai pour habitude de fuir. Les premiers instants comme les derniers valaient malgré tout mieux que l’impression générale.

 

 

Vents d'Orage

 

        
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