Spectacle de cabaret circassien conçu et mis en scène par Hervé Vallée avec Lalla Morte, Severine Bellini, Pierre Pleven, Hervé le Belge, Tarzana Fourès, Marie Le Corre, Guillaume Leclercq, Nelson Caillard, Antoine Redon Otomo de Manuel, Jean-Baptiste Very, Tapman et Chaleix.
Finir l'hiver en mettant les doigts dans la prise pour un bienvenu électrochoc sous le gros son live résolument punk-rock dispensé par Tapman (aka Hervé Vallée) et Jean-Baptiste Véry (alias JB’s Funky People), voici ce que propose le Cirque électrique avec le millésime 2018 de son "Cabaret décadent" conçu par son fondateur Hervé Vallée.
Et le billet d'entrée propose sous chapiteau, avec Monsieur Loyal, fonction tenue en l'occurence par une époustouflante drag-queen dotée de jambes interminables perchées sur des stiletto gratte-ciel (Otomo de Manuel), un quatre-en-un avec concert alt-punk à vriller les tympans, sideshow singulier, performances et numéros circassiens.
Au menu d'une soirée résolument atypique qui puise dans la contre-culture alternative, et entre autres, Nelson Caillard transforme le piano en agrès d'équilibriste Séverine Bellini et Hervé le Belge rivalisent au mât chinois, au trapèze volant, et sans filet, Tarzana Fourès joue la reine des airs et, à la roue Cyr, Antoine Redon fait tourner les têtes pas moins que le danseur queer Pierre Pleven. Et puis moment de grâce avec la délicieuse Marie Le Corre qui fait des pointes sur des bouteilles et des verres alors que, dans le registre de l'étrange hybridant fakirisme et burlesque, la sylphide Lalla Morte forme avec Monsieur Poudre (Guillaume Leclercq), sa chose, un duo qui revisite le fameux déjeuner sur l'herbe avec lit de verre et bouchées de feu.
Tous nommés accompagnent le public jusqu'au bout d'une folle nuit. A consommer sans modération et addiction assurée. |