Dean Koontz n’est pas le premier venu dans le monde des polars. Auteur de best-sellers souvent classés numéro 1 sur la liste des meilleurs ventes du New York Times, il réside en Californie. Traduit dans près de quarante pays, il a déjà écoulé plus de 450 millions de livres dans le monde. Dark Web est son premier roman traduit en français depuis 2013 et il est en cours d’adaptation cinématographique aux Etats-Unis.
Jane Hawk est une inspectrice du FBI qui refuse de croire que son mari s’est suicidé en laissant comme dernier mot "il faut que j’en finisse, c’est urgent". Pour elle, il n’y a aucun doute, son homme était comblé, il y a obligatoirement une autre raison qui explique ce geste. D’autant plus qu’une vague inexpliquée de suicides frappe le pays.
Jane doit en plus affronter sa hiérarchie qui tente d’étouffer l’affaire. Son enquête dérange et rapidement un sombre complot se dessine qu’elle semble être la seule à pouvoir élucider, au péril de sa vie. Jane veut des réponses, quel qu’en soit le prix.
Thriller mené à un rythme particulièrement haletant, l’auteur réussit à nous embarquer dans une histoire menée tambours battants où les rebondissements se multiplient comme dans les bons films hollywoodiens. L’intrigue est très bien menée, l’écriture, efficace, nous pousse à tourner rapidement les pages pour suivre le déroulement de l’histoire.
La maîtrise de l’auteur dans l’art de construire des livres qui feront sûrement de très bons films est évidente. Elle passe par la fuite de Jane, qui doit éviter ceux qui lui veulent du mal, qui ne veulent pas de son enquête et qui utilise le web pour la traquer. On s’attache à son personnage, à son intelligence et à sa détermination, à son désir de vengeance et son amour pour son homme qui font qu’elle ne connaît aucune limite.
Dark Web est un bon polar à l’américaine, de la trempe de ceux que peut écrire Stephen King. On entre vite dans l’histoire et on a beaucoup de mal à s’en échapper. Les ficelles sont parfois un peu grosses mais elles fonctionnent parfaitement.
Petit bémol, néanmoins, avec la fin du livre, qui nous laisse un peu sur notre faim sauf s'il n’est que le tome 1 d’une suite à venir. On passe néanmoins un très bon moment avec ce livre qui s’avale comme un bon vieux film de Bruce Willis. En attendant un hypothétique tome 2… |