Nicolas Vidal, serait-il sorti des ombres de ses nuits passées en manque de sérénité ? Bleu Piscine, troisième album du pop boy parisien, semble nous le confirmer. Le jeune homme, au fil de ses onze morceaux, nous prend par la main et nous guide dans sa promenade estivale. Une ballade dans laquelle se croisent pêle-mêle, légèreté de vivre, rencontres amoureuses, "John" et "Balboa".
Nicolas, quand on connaît sa carrière, est un songwriter tendance storytelling, qui nous raconte les fragments de sa vie. Des histoires de liberté et d’amour, de joies et de craintes, d’émancipation, de rencontres et de séparations.
Bleu Piscine est à ranger dans sa discothèque aux côtés des Daho, Chamfort, Jacno, Erasure, Duvall et toute cette belle scène pop / synth pop des années 80. Mais Nicolas ne fait pas que marcher dans les pas et traces de ces glorieux du passé, il y apporte sa griffe, son intimité, sa fraîcheur et sa modernité. Voguant au gré des sentiments et des ambiances, Bleu Piscine alterne ballades intimistes ("Balboa", "Roche", "Sous ton ombrelle"), pop-songs dodelinantes ("La vie d’avant", "AR (mon amour)", "Bleu piscine") et hymnes pop-club avec l’hypnotique et tubesque "Pop boy à Paris" et le stroboscopique "John" (composé à quatre mains avec Une Femme Mariée alias Constance Petrelli).
Bleu Piscine est un album résolument pop. Pop, élégant et dandy. La bande son obligatoire et idéale d’un été écrasé de chaleur, moite et lascif. A écouter au bord des piscines ou le long des plages, allongé sur le sable, sur le pont d’un bateau, à Rome, Calvi ou Paris, un verre de blue lagoon à la main, prêt à plonger dans le grand bain du "Bleu Piscine"... Quel bel été nous offre Nicolas...