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puce Ciné en Bref - How to talk to girls at parties - Désobéissance - 3 jours à Quiberon - Love, Simon - Ocean's 8
  (juin 2018) 

HOW TO TALK TO GIRLS AT PARTIES
Réalisé par John Cameron Mitchell. Grande Bretagne. Comédie/Romance. 1h42 (Sortie le 20 juin 2018). Avec Elle Fanning, Alex Sharp (II), Nicole Kidman, Ruth Wilson, Joey Ansah, Ethan Lawrencqe, Alice Sanders et Tom Brooke.

Forcément séduit par "How to talk to girls at parties" de John Cameron Mitchell, OVNI punk-pop plein de fraîcheur et de bonnes idées visuelles qui tirent la production vers un certain psychédélisme poétique.

Quelle riche idée de confronter une bande de jeunes londoniens fascinés par l’émergence d’un mouvement musical qui promettait toutes les libertés créatives malgré le no futur social. Et les membres bien barrés d’une secte américaine qui refuse la procréation.

Tout ce petit monde s’observe, de renifle, se percute. Mais en terre shakespearienne, il y a toujours un Roméo pour s’amouracher d’une Juliette. On tentera bien de les séparer mais le punk emportera la victoire.

Portée par une bande son purement géniale, le film est une bouffée d’oxygène à la symbolique omniprésente. Une perle noire et rose.

 

DESOBEISSANCE
Réalisé par Sebastian Lelio. Etats Unis. Drame/Romance. 1h54. (Sortie le 13 juin 2018). Avec Rachel Weisz, Rachel McAdams, Alessandro Nivola, Anton Lesser, Allan Corduner, Nicholas Woodeson, David Fleeshman et Bernice Stegers .

Quel beau duo d’actrices. Les deux Rachel, Rachel Weisz et Rachel McAdams, ont connu l’amour. Le milieu juif orthodoxe londonien ne pouvait tolérer leur idylle. Leurs chemins se sont alors séparés.

La première refusant le diktat d’une communauté pétrie de règles et de préjugés. La seconde rentrant dans le rang, cédant aux injonctions, au schéma convenable et convenu du triumvirat mari-mouflet-maison.

Chasser le naturel, il reviendra au galop, tôt ou tard. Ces deux femmes se retrouveront. Le passé resurgira même s’il ne les réunira pas totalement. Il soufflera cependant un vent de liberté pour que perruque soit jetée à terre.

La force du film, outre la sensibilité des deux comédiennes principales, tient à ce qu’il ne verse pas dans l’anti religieux primaire.

Au contraire, il sera rappelé que le commandement le plus essentiel est de se sentir libre de vivre ce que l’on veut vivre. Ce n’est pas une question d’envie ou d’appartenance sociale. Mais de... survie. D’aucuns qualifieraient ce besoin - et pas seulement un choix - de libre arbitre. 

 

3 JOURS A QUIBERON
Réalisé par Emily Atef. Allemagne/Autriche/France. Drame. 1h55 (Sortie le 13 juin 2018). Avec Marie Baumer, Birgit Minichmayr, Charly Hübner, Robert Gwisdek, Denis Lavant, Christopher Buchholz, Vicky Krieps et Yann Grouhel.

Ce film de Emily Atef n’a pas attitré les foules, sans doute parce que l’histoire a sacralisé une actrice déjà mythique de son vivant. Malgré une certaine ressemblance physique de l’actrice principale Marie Baumer avec Romy Schneider, le public n’a pas suivi.

Dommage, d’une part parce que ce genre à mi-chemin entre documentaire et biopic, reste inhabituel ; d’aitre part parce que ces 3 jours à Quiberon furent un moment charnière où se soulevait le voile sur un monstre cinématographique qui était bien autre chose.

Un être humain, en l’occurence, addictive aux paradis artificiels tout autant qu’à l’amour, quelque soit la forme qu’il prenne. Une femme fatiguée par son métier qui se confondait tellement avec son existence.

Comment porter sa carrière et tuer Sissi, oublier les accointances nazies de sa mère et le corset dans lequel elle voulut l’enfermer, convaincre une presse allemande haineuse et rancunière qui descendait en flamme chacun de ses films ?

On ressent dans la narration, les hésitations, les angoisses à se confer sur des sujets intimes. Romy était trop entière et trop fière pour ne pas affronter cette épreuve. On comprend mieux après avoir assisté à la projection, qu’elle ne reculait devant rien ni personne.

Actrice et femme sans distinction possible, qui se jetait dans la bataille de la vie et du cinéma à corps perdu, chaque nouveau pas lui arrachant des lambeaux de chair.

Un grand bravo à cette entreprise humble et certainement très délicate à mener à bien.

 

LOVE, SIMON
Réalisé par Greg Berlanti. Etats Unis. Drame. 1h49 (Sortie le 27 juin 2018). Avec Nick Robinson, Jennifer Garner, Josh Duhamel, Katherine Langford, Alexandra Shipp, Logan Miller, Keiynan Lonsdale et Jorge Lendeborg Jr..

L’intention était bonne que de vouloir dénoncer l’obligation de faire son coming out, uniquement lorsqu’on est homosexuel bien sûr. Le regard de l’autre, le voyeurisme des réseaux sociaux -où plutôt de ceux qui se planquent derrière leur smartphone pour railler et outer- sont autant de thèmes abordés de manière pas si idiote.

On regrette la forme plus que le fond, de cette romance adolescente où deux lycéens espèrent l’un dans l’autre. L’espoir d’une différence qu’ils garderaient secrète et l’espoir d’un possible amour

Tout le propos est un peu conventionnel et lisse comme de coutume dans ce genre de teen-movie hollywoodien et l’on reste loin de la puissance émotionnelle et poétique de "Call me by your name" ou de la violence sourde de la série "13 reasons why". Mais enfin, si le film peut contribuer un tant soit peu à faire bouger les lignes...

 

OCEAN'S 8
Réalisé par Gary Roos. Etats Unis. Policier. 1h35 (Sortie le 13 juin 2018). Avec Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway, Mindy Kaling, Awkwafina, Sarah Paulson, Rihanna et Helena Bonham Carter.

Bon... pas le film de l’année mais divertissant. Une telle proposition ne saurait connaître de plus hautes ambitions.

Casting de rêve mais sans Steven Soderberg aux manettes. Scénario malin à double-ressort, certes, mais prévisible tout de même.

On exploite ici le filon d’une franchise qui avait conquis le public et séduit les critiques. Bon... pas un scandale mais lucratif. 

 

 

 

Vents d'Orage

 

        
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