Il fait chaud ! La moiteur de la journée te laisse amorphe, que ce soit dans ton lit, collé aux draps ou bien sur ton transat. Pour les moins chanceux (et encore si la clim’ est branchée, pas sûre que vous échangeriez cette place), vous êtes au travail.
Mauvaise nouvelle, l’album dont je vais vous parler ne va rien arranger. Il sent bon le garage band, un groove bien gras, du bon vieux rock’n’roll. Devil Jo et sa bande nous offre un garage rock suave, profond, langoureux à souhait. Le groupe Stéphanois nous propose une musique qui puise aux sources : rock, blues, soul le tout mâtiné de guitares old school, agrémenté d’un son tout à fait actuel.
Le quintet arpente les scènes des quatre coins de la France depuis 2008, c’est un pur groupe de concerts, fondé dans la plus pure des traditions : un groupe constitué de Laurent de Carvalho (guitare, harmonica, chant), Vincent Aubrun (guitare, thérémine) Jérémy Ranchon (batterie), Guillaume Ogier (basse) au service de Miss Devil Jo (aka Sarah Khedimellah). Parce que oui, Devil JO est une femme, et quelle femme ! La voix est parfaitement posée, mise en valeur par le groupe et au service d’une musique alliant douceur et rudesse, comme seule une femme peut le faire.
Le groupe se ballade pendant les 9 titres de Press Rewind entre rock, blues, s’agite, se pose, nous bouscule mais ne nous laisse jamais indifférent. Rien dans cette musique ne laisse présager que le groupe est un "pur" produit de la mine stéphanoise, à part peut-être cette opiniâtreté et cette persévérance à offrir le meilleur et pourtant !
Voilà, tu n’auras pas moins chaud, tu ne seras pas mieux dans ton tee-shirt mais au moins, tu sauras pourquoi la température monte autour de toi, quand tu auras lancé cet album sur ta platine.
Fonce, c’est du lourd et si tes pas te mènent à Paulhe (12) le 8 août, à Prémian (34) le 11 août ou encore à Cleppé (42) le 25 août, tu pourras constater que ce groupe est une groupe de scène.
|