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puce Picasso. Chefs-d’œuvre !
Musée National Picasso  (Paris)  Du 4 septembre 2018 au 13 janvier 2019

Avec "Picasso - Chefs d'oeuvre !", le Musée national Picasso présente une exposition ambitieuse et didactique dès lors que son propos s'articule autour de la notion contingente et polysémique de chef d'oeuvre certes appliquée à Picasso mais néanmoins appréhendée de manière synthétique.

Une notion dont les commissaires Emilie Bouvard et Coline Zellal, conservatrices audit musée, donnent une pertinente définition mais qui rend néanmoins compte de la difficulté de l'entreprise plastique et la construction sociale, culturelle et médiatique" qu'elles appliquent à l'oeuvre de Picasso.

A travers une sélection d'oeuvres picassiennes maîtresses, dont certaines présentées pour la première fois à Paris, dispensées dans un parcours chrono-thématique, la monstration vise, à proposer, appuyés de nombreux documents d'archives, un décryptage du processus créatif de l'artiste et une nouvelle lecture de la création picassienne au regard de sa réception critique.

Picasso, de l'oeuvre au chef d'oeuvre

Dès sa jeunesse, Picasso ambitionne de devenir le génie du 20 ème siècle et ce non dans une reconnaissance post-mortem mais immédiate et met tous les atouts de son côté pour accéder à la notoriété et à cette reconnaissance de son vivant. Outre une production prolifique, voire stahkanoviste, Picasso ne se cantonne pas sa vie artistique et acquiert une bonne connaissance des entités et processus dont dépend la catégorisation en chef d'oeuvre.

En 1897, encore élève à l'Ecole des Beaux-Arts de Barcelone, il sait que le premier pas consiste en ce 19ème siècle où règne l'académisme, en la reconnaissance par l'Académie royale de peinture et de sculpture du statut d'artiste pouvant ensuite postuler dans les Salons officiels et acquérir une visibilité "estampillée".

Ainsi réalise-t-il un un tableau dans le style du réalisme social, "Science et Charité", qui reçoit la validation institutionnelle puis remporte la médaille d'or de l'Exposition provinciale de Malaga.

Ensuite, pour soutenir ses ambitions modernistes, il conquiert les marchands d'art influents qui contribuent largement par leur goût et leur politique d'achat à la diffusion des oeuvres auprès du public et surtout des collectionneurs privés.

Ainsi Ambroise Vollard qui, fin limier, organise en 1901 la première exposition parisienne de Pablo Picasso et achète acquiert toute la production de la "période bleue" ou Paul Rosenberg, principal marchand de Picasso notamment à l'international avec sa galerie newyorkaise, qui apprécie la figure de l'Arlequin que va décliner Picasso en 1923.("Arlequin au miroir" - "Arlequin assis" - "Le peintre Salvado en arlequin").

Tout comme le thème également classique de l'Histoire de l'Art, celui de de la baigneuse qui se concrétise en 1937 dans les monumentales naïades marmoréennes exceptionnellement réunies ("Grande baigneuse au livre" - "La Baignade" - "Femme assise sur la plage").

Ces séries emblématiques remettent en question le chef d'oeuvre oeuvre unique et génèrent le concept d'"ensemble faisant chef-d'oeuvre".

L'autre acteur important au début du 20ème sont les institutions muséales mais il s'avère plus difficile d'influer sur les choix d'acquisitions des directeurs, choix subjectif résultant souvent d'un conservatisme consensuel et d'une frilosité à l'égard des mouvements novateurs.

Toutefois, "Les demoiselles d'Avignon" seront érigées en chef d'oeuvre de la modernité lors de leur entrée dans les collections du Museum of Modern Art de New York en 1939, toile évoquée que par les dessins préparatoires et la sidérante transposition tapissière de Jacqueline de La Baume-Dürrbach que le peintre, non sans ironie, a salué comme "mieux que l'original", qui, à l'instar du tirage en bronze de la sculpture du "Le Faucheur" dont l'original est en plâtre, interpelle sur la problématique de la reproduction des oeuvres

Pour répondre à la question de la multiplicité résultant des moyens d'expression artistique telle la lithographie, qui permet la large diffusion d'une oeuvre originale, l'exposition présente quelques unes des magnifique planches réalisées par Picasso pour le recueil de poèmes "Le Chant des morts" de Pierre Reverdy considéré comme un chef d'oeuvre du livre illustrée.

Même pour Picasso, la reconnaissance peut être tardive tel pour ses sculptures lors d'une présentation inédite en 1966 dans un "Hommage à Pablo Picasso" organisé au Grand palais et au Petit Palais par l'historien d'art Jean Leymarie.

Ce qui permet d'aborder l'impact des historiens d'art et des critiques d'art sur la qualification de chef d'oeuvre, des "professionnels" dont s'est entouré Picasso tel son compatriote le poète et écrivain Josep Palau i Fabre, biographe hagiographique auquel est consacré une section dans l'exposition.

Une exposition dense en 15 stations qui présente également le collage restauré "Les Femmes à leur toilette" opéré en 1937 à fin de carton de tapisserie, qui met en scène les "trois femmes" de Picasso à cette époque, et dans un accrochage façon "pêle-mêle" quelques toiles tardives figurant dans l'exposition posthume "Picasso 1970-1972" au Palais des Papes à Avignon.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Musée National Picasso

Crédits photos : MM avec l'aimable autorisation du Musée National Picasso


MM         
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# 4 avril 2021 : La Culture encore Chocolat

Vaccins pour tous avant le retour de la culture pour tous ? On espère pourtant que les lieux de cultures (et les restaurants) réouvriront avant que tout le monde soit vacciné... L'espoir fait vivre. En attendant voici de quoi se faire du bien chez soi avec notre sélection culturelle hedbomadaire. On commence par le replay de la MAG #24

Du côté de la musique :

"Caillou" de Gisèle Pape
"Sauvé" de It It Anita
"Goes too far" de Olivier Rocabois
"Morricone stories" de Stefano Di Battista
"Le fruit du bazar" de Alex Toucourt
"Bento presto" de Caribou Bâtard
"De mort viva" de Sourdure
"Mistake romance" de Tristan Melia
"Courtesy of Geoff Barrow : Unsung Heroes" le mix #18 de Listen In Bed
Des petites décourtes en clip : O' Lake, Luwten, Corentin Ollivier, Ghern et Old Caltone
et toujours :
"Blue shaman" de Abaji
"Separated" de Bingo Club
"World's most stressed out gardener" de Chad VanGaalen
"Hymnes à l'amour, deuxième chance" de Christophe Monniot & Didier Ithursarry
"A principiu" de L'Alba
"L'ambulancier" de L'Ambulancier à retrouver également en interview
"Heavy grounds" de Liquid Bear
"Live" le mix 17 de la saison 2 de Listen In Bed à écouter en ligne
"Nouveux mondes" de Samuel Strouk
"Love leave traces" de Stéphanie Lemoine
"Tail man was here" de Surnaturel Orchestra

Au théâtre au salon :

avec les captations vidéo de :
"Bigre, mélo burlesque " de Pierre Guillois, Olivier Martin-Salvan et Agathe L'Huillier
"Einstein on the beach" de Philip Glass et Robert Wilson
"Les Justes" d'Albert Camus
"Le dépeupleur " de Michel Didym
"Vacances de rêve" d'Olivier Lejeune
"Les Caves" des Frères Taloche"
"Max Bird - L'Encyclo-spectacle"
“Acqua Alta” de Adrien B et Claire M
"Madame Arthur dépousiière Queen"
et un concert "L'Oiseau de feu" d'Igor Stravinski

Expositions :

en virtuel :
"Amour, une histoire des manieres d'aimer" au Louvre-Lens
"Pharaon, Osiris et la Momie" au Musée Granet
L'œil de Huysmans. Manet, Degas, Moreau" au Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg
"Botero, dialogue avec Picasso" à l'Hôtel de Caumont
"Global(e) Resistance" au Centre Pompidou
"Christian Dior, couturier du rêve" au Musée des Arts Décoratifs
"Correspondances (Gérard Garouste - Marc-Alain Ouaknin)" à la Galerie Templon

Cinéma :

at home en vidéo gratuite :
"Dans Paris" de Christophe Honoré
"Caramel" de Nadine Labaki
"Syngué Sabour - Pierre de patience" de Atiq Rahimi
"De bruit et de fureur" de Jean-Claude Brisseau
"Le Retour de Martin Guerre" de Daniel Vigne
"L'âme du tigre" de François Yang
"Comme des voleurs (à l'Est) Comme des voleurs de Lionel Baier
en VOD :
"The Last Tree" de Shola Amoo

Lecture avec :

"Biotope" de David Coulon
"Ces petits riens qui nous animent " de Claire Norton
"Dernières nouvelles de Sapiens" de Silvana Condemi & François Savatier
"Eat, and love yourself" de Sweeney Boo
"Giants : Brotherhood" de Carlos & Miguel Valderrama
"L'art du sushi" de Franckie Alarcon
"L'île sombre" de Susanna Crossman
"La rivère des disparues" de Liz Moore
"Pourquoi le nord est-il en haut ?" de Mick Ashworth
et toujours :
"Autopsie d'un drame" de Laurent Combalbert
"Histoire antique, histoire ancienne ?" de François Lefèbre
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