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puce Galilée, le Mécano
Théâtre de la Reine Blanche  (Paris)  septembre 2018

Monologue dramatique écrit par par Marco Paolini, Francesco Niccolini et Michela Signori, interprété par Jean Alibert dans une mise en scène de Gloria Paris.

Entre Galilée et la commedia dell'arte, il n'y a temporellement que quelques décennies et désormais plus beaucoup de distance physique grâce à Jean Alibert, qui embarque les spectateurs de "Galilée, Le Mécano", dans un spectacle qui relient les deux par le fil de la parole.

Bateleur à barbiche et au crâne chauve, Jean Alibert fait penser à Ben Kingsley, dont il a la puissance démiurgique pour mener à bien ce "show Galilée".

Tout ce qu'on a voulu savoir sur l'astronome-astrologue sans jamais oser le demander, Jean Alibert est là pour le révéler avec une connaissance qui dépasse largement Wikipédia. Nul doute que ce qu'il explique sans trop de didactisme restera dans les esprits qui l'auront entendu.

Et pourtant le texte conçu par une triplette d'auteurs transalpins (Francesco Niccolini, Marco Paolini et Michela Signori) est dense et sans concession. Aristote, Platon, Ptolémée et Copernic y ont leur place de choix et ceux qui auront reçu la bonne parole de Jean Alibert n'auront plus d'excuse pour ignorer "pourquoi elle tourne", cette "bonne vieille terre", comme disait le Capitaine Haddock...

L'exercice était périlleux mais Jean Alibert, qui utilise à bon escient les incises et les anachronismes, le conduit en bon berger des cerveaux pas forcément scientifiques. Sur scène ou au premier rang, dans une mise en scène de Gloria Paris, Jean Alibert se dépense sans compter. Livre ou tablette en mains, il distille la bonne et belle parole de Galilée avec beaucoup d'à-propos.

On soulignera l'épure de la scénographie de Laurent P. Berger qui sur scène a posé un cercle entouré de tiges de fer de différentes dimensions munies chacune à son extrémité d'une lumière. Rappelant ainsi que Galilée évolue entre ésotérisme et mathématiques, il joue subtilement des intensités lumineuses de ces tiges.

La vie de Galilée est ainsi une dialectique permanente entre obscurité et illumination. Parfois tout est sombre, parfois tout rayonne... Comme ces 78 ans d'existence intense de Galilée qui, même condamné par l'Église, a continué jusqu'au bout de ses forces à penser et à réfléchir. L'astronomie lui étant interdite par la Sainte Inquisition, il s'est alors occupé de physique.

Sans occulter que même s'il a subi des tourments, Galilée n'était pas pour autant un être extrêmement sympathique, les trois auteurs font mieux connaître un personnage dont on se rappelle avant toutes choses l'abjuration. L'adaptation proposée est vraiment une réussite et l'on rêverait que Jean Alibert, au meilleur de sa forme, s'attaque à d'autres monuments de l'humanité.

Pour l'heure, petits et grands seraient bien inspirés d'aller l'écouter rendre hommage et vie à l'un des génies de l'humanité.

 

Philippe Person         
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# 28 juillet 2019 : La canicule recule

Retour cette semaine à un été "normal", pas trop chaud, un peu pluvieux, la plage et Paris désert et surtout un peu de temps pour se poser et découvrir notre sélection culturelle au frais, ou les doigts de pieds en éventail sur la plage. C'est parti.

Du côté de la musique :

Rencontre avec Accident. Nous avons également enregistré une session live de Accident, autour de leur EP "Dernier Voyage"
"an elegy for" de Bobbie
"Code pin" de Angle Mort & Clignotant
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interview de The Psychotic Monks toujours à Terre du Son
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et toujours :
"Triple ripple" de Automatic City
"Jaws" de Condore
"480" de DBK Project
"Echo" de Marion Roch
"Bach & co" de Thibault Noally & Les Accents
"To be continued" de Tropical Mannschaft
On vous parle du Festival de Beauregard #11 :
Jeudi avec MNNQNS, Gossip, Fatboy Slim entre autres
Vendredi avec Balthazar, Lavilliers, NTM, Etienne de Crécy...
Samedi avec Beach Youth, Clara Luciani, Idles, The Hives, Mogwai...
Dimanche pour finir avec Bro Gunnar Jansson, Jeanne Added, Tears for Fears, Interpol...

Au théâtre :

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Expositions avec :

la dernière ligne droite pour :
"HEY! Modern Art et Pop Culture #4" à la Halle Saint-Pierre
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Cinéma :

Oldies but Goodies avec : "Herbes flottantes" de Yasujir? Ozu" en version restaurée
la chronique des sorties de juillet

Lecture avec :

"Les violents de l'automne" de Philippe Georget
"Modus operandi : La secte du serpent" de Nathalie Cohen
"Rue des fantasques" de André Blanc
et toujours :
"Benalla, la vraie histoire" de Sophie Coignard
"Floride" de Laurent Groff
"Whitman" de Barlen Pyamootoo

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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