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Rising, la fin de la tristesse  (Elles & O / Differ-Ant)  septembre 2018

Un oiseau bleu prend son envol, tel une rampante chenille accède à la grâce d’un papillon, Laure et Olivier Slabiak sont BlauBird, entre lyrisme et trip-folk réconfortante, l’album s’intitule (à point nommé) Rising, la fin de la tristesse.

Les accords ont la grâce fragile d’une valse improvisée sur un champ de ruines, les rythmes sont les battements du temps au-delà des larmes, de ce temps qui passe et affine les rudes contours tristesse en un vague à l’âme et des souvenirs tendres. En français souvent, en anglais parfois, en yiddish un peu. Intense.

A toi l’affligé, toi dont les revers accablent l’existence, dont les tristes imprévus pavent le chemin, à toi l’accablé de chagrin, voit BlauBird faire scintiller les flots de ton âme éplorée, écoute sa voix murmurer la douceur de la mélancolie et transfigurer ta peine en myriades de souvenirs enchantés. La nostalgie habite chaque titre de l’album, inclinant l’auditeur vers le cristal des pensées errantes. Onirique.

Bouleversante complainte à ce qui n’est pas "et toi tu n’es pas là, parfois je crois je pleure j’aimerai que tu sois là, que tu sois tout à moi, que tu sois contre moi, j’aimerai être dans tes bras, mais toi tu n’es pas là, non toi tu n’es pas là, et je dois je dois faire sans toi" ("L’absence"), terrible ressenti que celui du rien qui fait mal.

On s’abandonne volontiers aux dix titres de l’album, dix mélopées dont une mise en musique de Victor Hugo "à l’heure où blanchit la campagne, je sais que tu m’attends" ("Demain, dès l’aube"). Rising est construit des brumes de rêves et de poussières de poésie, l’album annonce sans équivoque La fin de la tristesse, de ce qu’il reste quand le deuil est assimilé, quelques soupirs et ces silences lointains.

D’un romantisme drapé de deuil et d’espoir, BlauBird réussit à nous transposer dans un réel habité par les transformations des corps et des cœurs. Et non, l’album ne file pas le bourdon, il évade les pensées vers des infinis immobiles et donne de furieuses envies de pâtisseries régressives.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Le ciel est partout de BlauBird

En savoir plus :
Le site officiel de Laure Slabiak
Le Bandcamp de BlauBird
Le Soundcloud de BlauBird
Le Facebook de BlauBird


Nathalie Bachelerie         
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