Drôle d’oiseau que cette charmante blonde méditerranéenne, poétesse et voluptueuse, nord-africaine et urbaine qui répond au nom de Nawel Ben Kraïem. On peut déjà connaître cette artiste par sa participation à l’album Méditerranéennes, construit en 2016 par Julie Zenatti dans lequel elle chantait une version délirante de "Ya Mustapha". On l’a aussi croisé dans le film Indignados de Tony Gatlif et même en duo avec le grand Christophe.
Elle vient de sortir Par mon nom, un premier EP qui fait entendre la plus métisse et la plus heureuse manière de célébrer la liberté de chanter et d’être à la fois populaire et underground, les lumières de la nuit et le parfum du soleil.
Elle nous propose sept titres qui portent haut la fierté d’être une femme et une artiste libre avec "Ce monde d’homme" et "La nuit est un drapeau". Elle nous montre ce que cela implique d’appartenir aux deux rives de la méditerranée sur "Dérangés" et "Mer promise".
Son disque est donc un mélange de pop, d’urbain et de Maghreb dont il se dégage une volonté de sortir de ses frontières, de nous séduire en étant tellement d’ici, tellement d’ailleurs mais surtout tellement neuve.
Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.