Auteur et compositeur, musicien et chanteur, Eryk.e partage avec nous son univers sombre pour éclairer nos pensées. Dans la continuité de son premier opus sorti en 2016, Eryk.e jette l’encre en Alaska, son nouvel album, constitué de treize titres.
Ce qui frappe à la première écoute, c’est la voix apaisante de l’artiste et les mots de l’artiste qui nourrissent une tonalité émotionnelle intense. L’auteur nous parle d’amours impossibles, des questionnements humains mais aussi de drames d’actualité. Sur un peu plus d’une heure, l’artiste nous ballade dans un album très cinématographique, tout en nuances.
Avec cet artiste, proche de Jean-Louis Murat, on se rend compte que ce qui est sombre n’est pas forcément triste et que ce qui est nostalgique ne fait pas toujours couler des larmes. Son album est subtil, à la hauteur de l’artiste qui aime jouer sur nos émotions et nos références passées.
Pour cet album, il s’est entouré de Lézard à la guitare, d’Alexandre Peronny au violoncelle et à la basse, de Gaëlle Cotte pour les chœurs, de Josselin Hazard à la batterie et de Julien Quinet à la trompette et au trombone. Ensemble, ils nous font voyager, sans billet et sans passeport vers l’Alaska.
Ce bel été indien se termine sur des orages, du tonnerre et des inondations terribles. Décidément 2020 ne nous épargne rien. Dans l'espoir de jours meilleurs et se faire plaisir au milieu de tout cela, voici notre sélection culturelle de la semaine.