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Grazyna Bacewicz : The Two Piano Quintets - Quartet for four violins - Quartet for four cellos  (Chandos)  avril 2018

"I do not agree with a statement that I hear quite often that if a composer discovered his own musical language he should adhere to this language and write in his own style. Such an approach to this matter is completely foreign to me, it is identical with the resignation from progress, from development. Each work completed today becomes the past yesterday. A progressive composer would not agree to repeat even himself. He has to not only deepen and perfect his achievements, but also broaden them. It seems to me, that for instance in my music, though I do not consider myself an innovator, one can notice a continuous line of development. […] My compositional workshop and the emergence of the work is for me something personal and intimate. Contemporary composers, and at least a considerable number of them, have a different stance. They explain what system they used, in what way they arrived at something. I do not do that. I think that the matter of the way by which one arrived at something is, for the listeners, unimportant. What matters is the final result, that is the work itself." Grazyna Bacewicz

Molto espressivo, voilà qui caractérise bien la musique de Grazyna Bacewicz, compositrice Polonaise de la première moitié du XXème siècle (1909-1969). Comme Frédéric Chopin, Grazyna Bacewicz est issue d’une famille avec une double nationalité avec un père lituanien et une mère polonaise. Une famille de musiciens. Elle a choisi de devenir polonaise, mais son frère Witold est retourné à Vilnius avec son père et a émigré aux États-Unis en tant que compositeur. Elle fait ses études de violon, piano et composition au conservatoire de Varsovie. Karol Szymanowski, professeur au Conservatoire lui conseille comme à d’autres étudiants en composition d'aller à Paris étudier avec Nadia Boulanger. Elle travaillera donc la composition avec Boulanger et le violon avec André Touret et Carl Flesch.

À cette époque, elle adopte un style néoclassique pour son langage de composition et devient la première compositrice polonaise à atteindre une stature nationale et internationale. Dans les années 1930, elle est la violoniste principale de l'orchestre de la radio polonaise sous la direction du chef d'orchestre Grzegorz Fitelberg. C’est avec cet orchestre qu’elle jouera sa propre musique, notamment le Concerto pour violon n° 1 et Three Songs pour ténor et orchestre. Pendant la guerre, elle a vécu à Varsovie, continuant à composer et à donner des concerts clandestins. Après la guerre, elle devient professeur au Conservatoire national de musique de Lodz. Au cours de la période stalinienne de 1945 à 1955, Bacewicz est soumise à un contrôle idéologique et esthétique du nouveau gouvernement socialiste. Mais cela ne l’empêchera pas de s’épanouir dans la composition pour ne plus devenir à partir des années 50 que son seul travail.

Quel que soit le genre : symphonique, concertos, ballets, opéra, musique de chambre (qui au cœur de son catalogue), son langage (du néoclassicisme à des choses plus abstraites, plus fragmentaires sans jamais vers l’atonalité pure) possède une réelle intensité, quelque chose qui ne vous lâche plus, une force dans l’écriture. Qui dépasse même cette écriture. C’est souvent une tempête. On la retrouve aussi bien dans le quintet n°1 pour piano et quatuor à cordes que dans le second où se dégagent des forces contraires. Elle est aussi présente dans le quatuor pour quatre violons aux nombreuses textures différentes comme dans l’audacieux quatuor pour quatre violoncelles. Une grande dame de la musique Polonaise auquel ce disque rend un bien bel hommage.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Silesian Quartet
Le Facebook de Silesian Quartet


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# 23 février 2020 : Eclectisme n'est pas un gros mot

Classique, pop, rock, découvertes, artistes confirmés, comédies, drames, art moderne ou plus classique, romans et livres historiques, tout se cotoient encore dans cette nouvelle et riche édition de Froggy's Delight. C'est parti pour le sommaire.

Du côté de la musique :

"Contemporary" de Adélaide Ferrière
"Un moment musical chez les Schumann" de Cyrielle Golin & Antoine Mourias
Rencontre avec Cyril Adda, autour de on album "L'îlot" et de sa session live de 5 titres
"Beethoven : intégrale des sonates pour piano" de Fazil Say
"Happy mood !" de François Ripoche
"L'appel de la forêt" de Julien Gasc
"Satchidananda", nouveau et 11eme mix de Listen in Bed
"Song for" de Noé Huchard
"Amours, toujours !" de Smoking Joséphine
"Rêve d'un jour" de The Chocolatines
"The Bear and other stories" de The Fantasy Orchestra
"Saint Cloud" de Waxahatchee"
et toujours :
"Monolithe" de Octave Noire
"Origenes" de Sotomayor
"Perdida" de Stone Temples Pilots
"Endless voyage" de Sunflowers
"Brothers in ideals" de The Inspector Clouzo
"Come on in" de Thorbjorn Risager & The Black Tornado
"Bury the moon" de Asgeir
"The wall single" de Fontiac
"M. I. A." la 10ème émission de Listen in Bed à écouter en ligne
"Cailloux & météores" de Mira Cétii
"Ghosts" de Mokado
Frustration & The Jackson pollock au Fil de Saint Etienne

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Transmission" au Théâtre Hébertot
"Play Loud" au Théâtre La Flèche
"Satsang !" au Théâtre La Croisée des Chemins-Belleville
"Labiche Repetita" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"Le Tour du théâtre en 80 minutes" au Théâtre de Poche-Montparnasse
"Dieu est mort. Et moi non plus j'me sens pas trop bien !" au Théâtre Le Funambule-Montmartre
"Isabelle Vitari - Bien entourée" au Palais des Glaces
"Cabaret décadent - Revue Electrique n°25" au Cirque Electrique
"Les Amants de Varsovie" au Théâtre du Gymnase
les reprises :
"Dementia Praecox" au Théâtre Elizabeth Czerzuk
"Ruy Blas" au Théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis
"Dieu, Brando et moi" au Studio Hébertot
et la chronique des spectacles à l'affiche en février

Expositions avec :

"Coeurs" au Musée de la Vie romantique
et la dernière ligne droite pour :
"Hans Hartung - La fabrique du geste" au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris

Cinéma avec :

"Le Cas Richard Jewell" de Clint Eatswood
"L'Etat sauvage" de David Perrault
et la chronique des films sortis en février

Lecture avec :

"Ada & Rosie" de Dorothée de Monfreid
"De rien ni de personne" de Dario Levantino
"La mémoire tyranique" de Horacio Castellanos Moya
"Santa muerte" de Ganino Iglesias
"Tout pour la patrie" de Martin Caparros
"Bon Rundstedt, le maréchal oublié" de Laurent Schang
et toujours :
"Apaiser hitler" de Tim Bouverie
"L'odysée du plastique" de Eric Loizeau
"La résurrection de Joan Ashby" de Cherise Wolas
"Les lumières de Niteroi" de Marcello Quintanilha
"Préférer l'hiver" de Aurélie Jeannin
"Ted" de Pierre Rehov et "Grand froid" de Cyril Carrère
"Undercover" de Amaryllis Fox

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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