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Théâtre de l'Union  (Limoges)  novembre 2018

Solo clownesque écrit par Catherine Lefeuvre, direction de Catherine Lefeuvre et Jean Lambert-wild, avec Jean Lambert-wild et la participation de Jean Meyrand.

Après "Un clown à la mer", Jean Lambert-wild, toujours dans la peau de Gramblanc, revient dans "Coloris Vitalis", un second spectacle lui aussi d'une durée de 45 minutes, lui aussi en compagnie de Jean Meyrand prêt à satisfaire ses désirs.

Bien qu'on pourrait se perdre dans le jeu des correspondances entre les deux spectacles et prétendre qu'il n'en forme qu'un, on respectera le vœu de son interprète qui préfère considérer qu'ils sont totalement indépendants.

Et c'est en effet un dispositif différent qui frappe d'emblée dans "Coloris Vitalis". Gramblanc est dans une grande robe bleue à rayures blanches, à l'instar du pyjama d'"Un Clown à la mer". Mais cette fois-ci, il est sur un plot. Statique, il a l'air d'être une statue guerrière bénéficiant d'un éclairage subtil de Claire Debar-Capdevielle.

Sur sa robe frappent surtout de petites poches de baudruche rouge vif disseminées çà et là. Rien que dans son attitude, il paraît moins cool que tout à l'heure. Il semble irrité, prêt à en découdre, prêt à déverser son fiel sur tout et sur tous. Ce clown sans couleurs a quelque chose de célinien. Il insulte les spectateurs, en cible un dans un rai de lumière, l'accuse d'être un "barbouilleur".

Se découvre alors toute entière sa face B de clown méchant et neurasthénique. Souffrant d'une maladie orpheline liée à la couleur, il postillonne sa haine de l'autre, le coloré...

Peut-on guérir un clown malade ? C'est la problématique de "Coloris Vitalis" qui repose totalement sur l'interprétation de Jean Lambert-wild. Chevalier à la triste figure enfarinée ou Madame Butterfly à l'éventail, il cherche sa voie dans l'épique ou dans le pathétique.

Comme dans la chanson de Gianni Esposito, "le clown se meurt", faut-il alors pleurer ou applaudir ? Comment comprendre le mouvement dialectique qui fait que le clown blanc oscille entre la terne grisaille et le trop-plein de couleurs ?

Ce manichéisme intenable ne peut évidemment finir que par une explosion... Les petites poches de baudruche rouge vif ne cachent-elles pas un dispositif explosif ? On en dira pas plus : "Coloris Vitalis" est une "entrée clownesque" d'une grande force.

Est-elle nécessairement comique ? Elle fait bien le pendant au "Clown à la mer", n'en déplaise à Jean Lambert-wild et Catherine Lefeuvre. Elle touche car on sait que le clown, par essence, ne joue jamais à faire semblant.

Elle touche aussi parce que le texte de Catherine Lefeuvre a une qualité littéraire rare. Louis-Ferdinand Céline n'est pas loin, il attend quelque part Gramblanc au tournant. L'attente ne sera pas forcément très longue.

 

Philippe Person         
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# 17 mai 2020 : le joli mois de mai

Après tout ce temps confiné, l'impression d'une liberté quasi retrouvée n'a d'égale que la prudence avec laquelle il faut aborder ses semblables. En attendant des jours meilleurs, voici de quoi se mettre du baume au coeur avec notre petite sélection culturelle hebdomadaire.

Du côté de la musique :

"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier
et toujours :
"Soir paien" de Alexis Kossenko, Anna Reinhold & Emmanuel Olivier
Interview de Morgane Imbeaud accompagnée d'une belle session acoustique
"Enrique Granados : Oeuvres pour piano" de Myriam Barbaux-Cohen
"For their love" de Other Lives
"Schubert, sonates pour piano D.845 & D.850" de Philippe Cassard
"Nothing is never over" de The Eternal Youth

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Cléopâtre in love"
"Affordable Solution for Better Living"
"Queen Blood"
"One night with Holly Woodlawn"
du des classiques revisistés :
"Antigone"
"La Dame de chez Maxim"
des comédies de moeurs:
"La garçonnière"

"Deux hommes tous nus"
du boulevard :
"Panique au Plaza"

"Grosse chaleur"
"Oscar"
du côté des humoristes :
"Shirley & Dino à Marigny"
"Philippe Lelièvre - Givré !"
Au Théâtre ce soir :
"Trois partout"
"Quand épousez-vous ma femme ?"
"J'y suis, j’y reste"
et une échappée opératique de classiques recontextualisés :
"Madame Butterfly" de Puccini
Pelléas et Mélissande" de Debussy

Expositions :

voir et revoir:
la récente exposition "Le Rêveur de la forêt " du Musée Zadkine en vidéo et avec les images commentées sur le site du musee
et la rétrospective "Christian Dior - Couturier du rêve" qui s'est tenue au Musée des Arts Décoratifs avec une visite-reportage réalisée par Benjamin Wu assortie des commentaires des commissaires
sillonner l'Hexagone en direction de l'exposition"Balenciaga, Magicien de la Dentelle" à la Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais et du Musée La Piscine de Roubaix
partir ensuite pour l'Europe :
au Pays-Bas avec le Musée Van Gogh à Amsterdam et la visite virtuelle de chacun des quatre niveaux de monstration
puis au Danemark au Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague
et encore plus loin en Turquie au Pera Museum d'Istanbul
et en Corée du Sud pour explorer en 6 étapes le National Museum of Modern and Contemporary Art
enfin revenir à Paris au Musée du Louvre avec les visites commentées par les commissaires des expositions "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" et "Un rêve d'Italie, la collection Campana"
et finir en musique avec un revival musical avec l'exposition en ligne "Mai 68 - De la révolte à la légende" au Musée de la Sacem

Cinéma at home avec :

voir ou revoir :
de la romance avec "Coup de foudre au Caire"
de la comédie musicale hollywoodienne avec "Mariage royal" de Stanley Donen
de la comédie dramatique avec "Coffee and Cigarettes" de Jim Jarmush
du policier avec "Jeff" de Jean Herman
du thriller avec "Volte face" de John Woo
du western avec "Mon nom est personne" de Tonino Valerii et Sergio Leone
du fantastique avec "La femme aux bottes rouges" de Juan Luis Bunuel
de la comédie avec :
"Absolument Fabuleux" de Gabrieh Aghion
"Cash Express" de Jerry Zucker
au Ciné Club avec des films des années 50 :
"Topaze" de Marcel Pagnol
"Sacré jeunesse" d'André Berthomieu
"Vous n'avez rien à délarer ?" de Clément Duhour
une curiosité avec "Le Père Noël contre les Martiens" de Nicholas Webster
et une rareté avec "L'invincible Kid du Kung Fu" de Eddie Niccart

Lecture avec :

"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
"Les lumières de Tel Aviv" de Alexandra Schwartzbrod
et toujours :
"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
"La chaîne" de Adrian McKinty
"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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