Il y a dans l’univers de JUR des chapiteaux où le cirque se fait contemporain, où les corps s’expriment. Il y a l’accent catalan d’une chanteuse à la voix chaude et des chansons folk à la à la Leonard Cohen. Il y a aussi l’ombre bienveillante d’un Tony Gatlif qui a choisi une de leurs chansons pour son film Geronimo, sorti en 2014. L’univers de JUR ne ressemble à aucun autre, on part pour un voyage dans un monde inexploré.

JUR est un groupe constitué de quatre membres. Leur album sorti le mois dernier a été enregistré en public lors de deux concerts à la commanderie de Vaour. Composé de dix-sept titres, il nous dévoile un monde foutraque et attachant, fait de titres en français et en espagnol, accompagnés pour certains titres de musiciens invités.

Ça respire le cirque et la bonne humeur mais le disque nous dévoile aussi émotions et frissons sur des titres plus intimistes. On déambule dans l’univers lointain de JUR et de ses acolytes. On part pour une heure de voyage, entre l’Espagne et la France, porte par la voix de la chanteuse et la guitare de son complice. C’est simple mais totalement réussi.