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Sandrine Revel  (Editions Les Arènes)  mai 2018

Librement inspiré de l’œuvre de Jean-Jacques Rousseau, Pygmalion de Sandrine Revel est lyrique et onirique.

Mais d’abord, petit retour aux origines. Jadis, un rude Néanderthal s’éprit éperdument d’une Sapiens glabre, faisant fi des appartenances, et s’attirant du même coup les foudres des deux communautés nommées. Ce fut probablement la première (mais pas la dernière fois) que l’amour (aveugle) s’est avéré impossible pour diverses raisons pileuses et / ou religieuses. L’histoire inspira un nombre inimaginable de romantiques et d’auteurs rejetés. Y compris les plus grands, ci-joint Jean-Jacques !

Rousseau, qui s’inspira lui-même d’un mythe grec relatant l’amour d’un sculpteur pour sa parfaite sculpture. Ici, la parole à tous les Gégé de la planète : "ah ben au moins elle ne prêche pas celle-là". Fin du temps de parole Gégé.

Revenons-en à nos graphismes. Sandrine Revel ne fait pas les choses à moitié, cet album est un véritable chef-d’œuvre, en forme de grande révérence aux arts. A commencer par la sculpture. Dans les tourments de ses déclarations, le narrateur incarne tour à tour Auguste Rodin, Nikki de St Phalle, Camille Claudel et Ron Mueck, quarte artistes, quatre univers transcendés par la création et le génie en volume.

La musique est au premier plan. Pygmalion est un mélologue, du parlé-chanté, textes de Rousseau et musique de Gerog Benda, précisément ce qu’il manquait d’âme aux images pour les faire respirer. Il a fallut plus d’un an de collaboration avec le Paris Mozart Orchestra pour aboutir à cette pépite.

Et puis il y a les dessins, légers et tourmentés, les paysages sont les décors mats d’un délire amoureux, les personnages ont l’élégance solaire des acteurs de tragédie. La couleur rouge est utilisée pour incarner les volutes musicales, grâcieuses arabesques issues directement du sang pulsant dans le cœur de Pygmalion, s’enroulant dans les interstices de ses mots et s’élevant jusqu’aux instruments de l’orchestre auquel il insuffle l’onirisme de l’œuvre.

Le tourment de l’artiste, la passion qu’il insuffle dans sa création, les monologues intérieurs, les espoirs, l’amour est une infinie palette d’émotions faite de chagrins et de tambours battants. Pygmalion de Sandrine Revel est à mes sens éblouis une sublime interprétation du mythe de l’amour à sens unique. Tragédie magnifique.

 

Vous pourrez notamment retrouver cet ouvrage dans la librairie Atout-Livre BD à Paris.

En savoir plus :
Le Facebook de Sandrine Revel


Nathalie Bachelerie         
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# 7 juillet 2019 : Menu fraîcheur

On se balade entre soleil caniculaire et orages dévastateurs de festival en festival mais pas que. Au programme de la semaine, de la musique, des livres, du théâtre et du cinéma. C'est parti.

Du côté de la musique :

"Lung bread for daddy" de Du Blonde
Festival de Beauregard #11 avec MNNQNS, Gossip, Fatboy Slim entre autres
"Orgue" de Guero
Hellfest #14 avec No one is innocent, Gojira, Kiss, Cannibal Corpse, Sister of Mercy et pas mal d'autres
"L'envoutante" de L'Envoûtante
"Uncovered Queens of the Stone Age, The lost EP" de Olivier Libaux
"Praeludio" de Patrick Langot
"Carnet de voyage, livre 1 : Beethoven Cras" de Quatuor Midi Minuit
"The twin souls" de The Twins Souls
et toujours :
"Home" de Florian Wielgosik
"Brahms, Intermezzi, Rhapsodies" de François Chaplin
"Espèces menacées" des Fatals Picards
"Zones" de Lillian Gordis
"Chanteuse de guerre" de Mathilde Fernandez
"Cinematic" de Onyx & The Red Lips
"Intermezzo" de Sarah Lancman & Giovanni Mirabassi
"Tu me captures" de Acide Adore
"Ceylon" de Ceylon
"Door to door" de Emma Sand

Au théâtre :

la chronique des spectacles à l'affiche parisienne en juillet
et la chronique des spectacles programmés au Festival Off d'Avignon

Expositions à domicile avec, en ligne, les nouveautés du Musée de la Sacem :
"Le Heavy Metal français"
"Les Petites histoires des Chansons coquines"

Cinéma :

"Inna de Yard" de Peter Webber
la chronique des sorties de juin
et la chronique des sorties de juillet

Lecture avec :

"Entrer dans l'arène en même temps que l'orage" de Danny Denton
"Et tout sera silence" de Michel Moatti
"Je te donne" de Baptiste Beaulieu, Agnèes Ledig, Laurent Seksik, Martin Winckler
"Le dernier thriller norvégien" de Luc Chomarat
"Néron" de Catherine Salles
et toujours :
"Il était une fois mon meurtre" de Emily Koch
"Juste avant de mourir" de S.K. Tremayne
"L'homme de Constantinople" de J.R. dos Santos
"Seul avec la nuit" de Christian Blanchard
"Tangerine" de Christine Mangan

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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