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La fille de l'air  (Inouïe)  novembre 2018

"J’ai la langue fleurie et je m’exprime librement, du moins la plupart du temps, pourtant ça me gêne, je ne sais pas dire je t’aime, les mots se planquent, le courage me manque" ("Je ne sais pas")

Voilà, tout est dit, ou presque. Evelyne Gallet se présente sans fioriture, elle est La fille de l’air "Celle qu’on regarde de travers", une femme qui n’a pas la langue dans sa poche. J’ajouterai qu’elle a la classe de dire ce qu’elle pense sans vulgarité. Je l’imagine au quotidien pince-sans-rire, le regard acéré sur ce qui l’entoure. Une princesse tatouée.

Sa musique est une plume gaillarde, lestée de basses pour ancrer ses mélodies sur le plancher des ruminantes bestioles. Un peu comme si la baguette magique pouvait s’onduler au gré des flots. Vive et tendre, Evelyne Gallet fait de la chanson à textes inspirés de faits réels.

Cinquième album de l’artiste, La fille de l’air est un virevoltant moment de franc parler. A la limite du théâtral, les morceaux d’Evelyne Gallet sont chacun truffés de tournures rythmiques et de sens. Sans en faire des tonnes, elle nous touche avec une honnêteté sans roublardise.

Son univers est meublé de guitares et percussions, un peu de violon pour les larmes, la parole au palpitant sur les percussions plus lourdes, le trombone étire les ombres quand le clavier les illumine. Et sa voix, posée sur les mélodies, sans fioriture ni inutiles trémolos, invite à la suivre, à l’écouter attentivement et à la reprendre.

Evelyne Gallet dépeint l’arrogance des hypocrites avides du petit pouvoir de salle des fêtes, ceux qui propagent l’infâme, né de leur désir entacher pour se sentir moins sale "Nous n’aurons plus qu’à être fiers, le torse bombé, le menton en l’air" ("La rumeur"). C’est avec le sourire qu’elle décrit les potes, les coups de gueule et les nœuds qui nous tordent l’estomac pour un regard de travers et les petites phrases qui piquent là où ça fait mal. Parce que rien n’est grave au fond.

Elle chante les affres de l’amour bafoué : "Je t’en veux pas mais je t’envie d’avoir osé le faire, d’avoir osé vivre ta vie, d’avoir écouté tes pulsions, j't’en veux pas mais je t’envie de pouvoir t’envoyer en l’air puis de revenir dans notre lit et de m’en faire la confession" ("Va"), et la tendresse infinie d’une mère : "t’as pas besoin de superflu et si ça ne plaît pas aux cons, tu les emmerdes à ta façon, Oh ma cocotte si tu savais comme t’es belle telle que t’es" ("Cocotte")

Ça swingue, ça fait valser et ça rêve, La fille de l’air est une optimiste galette détenant une fève dans chacune de ses parts. Evelyne Gallet porte l’album de ses textes affûtés, enrichis de collaborations multiples (Dimoné, Stéphane Balmino, Jeanne Garraud, Mina, Emilie Teillaud et les autres).

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Nuits blanches avec un hibou sage de Evelyne Gallet

En savoir plus :
Le site officiel de Evelyne Gallet
Le Bandcamp de Evelyne Gallet
Le Soundcloud de Evelyne Gallet
Le Facebook de Evelyne Gallet


Nathalie Bachelerie         
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# 7 juillet 2019 : Menu fraîcheur

On se balade entre soleil caniculaire et orages dévastateurs de festival en festival mais pas que. Au programme de la semaine, de la musique, des livres, du théâtre et du cinéma. C'est parti.

Du côté de la musique :

"Lung bread for daddy" de Du Blonde
Festival de Beauregard #11 avec MNNQNS, Gossip, Fatboy Slim entre autres
"Orgue" de Guero
Hellfest #14 avec No one is innocent, Gojira, Kiss, Cannibal Corpse, Sister of Mercy et pas mal d'autres
"L'envoutante" de L'Envoûtante
"Uncovered Queens of the Stone Age, The lost EP" de Olivier Libaux
"Praeludio" de Patrick Langot
"Carnet de voyage, livre 1 : Beethoven Cras" de Quatuor Midi Minuit
"The twin souls" de The Twins Souls
et toujours :
"Home" de Florian Wielgosik
"Brahms, Intermezzi, Rhapsodies" de François Chaplin
"Espèces menacées" des Fatals Picards
"Zones" de Lillian Gordis
"Chanteuse de guerre" de Mathilde Fernandez
"Cinematic" de Onyx & The Red Lips
"Intermezzo" de Sarah Lancman & Giovanni Mirabassi
"Tu me captures" de Acide Adore
"Ceylon" de Ceylon
"Door to door" de Emma Sand

Au théâtre :

la chronique des spectacles à l'affiche parisienne en juillet
et la chronique des spectacles programmés au Festival Off d'Avignon

Expositions à domicile avec, en ligne, les nouveautés du Musée de la Sacem :
"Le Heavy Metal français"
"Les Petites histoires des Chansons coquines"

Cinéma :

"Inna de Yard" de Peter Webber
la chronique des sorties de juin
et la chronique des sorties de juillet

Lecture avec :

"Entrer dans l'arène en même temps que l'orage" de Danny Denton
"Et tout sera silence" de Michel Moatti
"Je te donne" de Baptiste Beaulieu, Agnèes Ledig, Laurent Seksik, Martin Winckler
"Le dernier thriller norvégien" de Luc Chomarat
"Néron" de Catherine Salles
et toujours :
"Il était une fois mon meurtre" de Emily Koch
"Juste avant de mourir" de S.K. Tremayne
"L'homme de Constantinople" de J.R. dos Santos
"Seul avec la nuit" de Christian Blanchard
"Tangerine" de Christine Mangan

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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