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The White Album  (Apple)  novembre 2018

Sorti en novembre 1968, l'album éponyme des Beatles, connu sous le titre "Album blanc" (ou "white album") ne m’avait jamais beaucoup attiré. J’avais l’image d’une sorte de compilation incohérente d’un groupe en phase de rupture. Un père Noël inspiré a considéré qu’il était temps que je jette une oreille plus attentive sur cet album. Et il a bien fait !

Le cinquantième anniversaire de cet album a été le prétexte à une réédition en différentes versions dont une Deluxe composée de 6 CD et 1 blu-ray. On se contentera de la version comportant l’album d’origine qui a été remixé par Giles Martin qui n’est rien d’autre que le fils de Georges Martin, le producteur des Beatles de 1962 à 1970, surnommé le cinquième Beatles, au regard de sa grande influence sur le groupe. Vous pourrez prendre la version avec le cd bonus intitulé "Esher Démos", composé de 27 maquettes acoustiques enregistrées dans la maison de Georges Harrisson qui présentent l’intérêt de voir les Beatles au travail.

Il faut reconnaître que cet album donne toujours une impression d’incohérence, surtout par rapport au chef-d’œuvre conceptuel qui lui a précédé un an auparavant Sergent Pepper (leur chef-d’œuvre selon moi). Ce dernier reste un des premiers albums de l’histoire du rock qui ressemble vraiment à un album et pas seulement à une collection de chansons. Ici, c’est l’inverse y compris cette pochette vierge sur laquelle il est simplement mentionné en relief et en toute sobriété le nom du groupe.

Il s’agit donc d’un album enregistré en Inde mais aussi à Abbey Road, dans une ambiance délétère. Georges Martin ira même un temps jusqu'à abandonner l’enregistrement au regard de la longueur de celui-ci. Ringo Starr, excédé par l’ambiance, fera de même. C’est ainsi que Mc Cartney est derrière la batterie sur certains titres ("Back in USSR" ou "Dear prudence"). En résumé, l’amusante "Ob-La-Di Ob-La-Da" de Paul Mrc Cartney ne reflète pas vraiment l’état d’esprit des protagonistes de ce disque.

Ce White Album reste toutefois incontournable par rapport aux chef-d’œuvres qu’on y trouve avec des titres tellement fulgurants et novateurs qu’on reste encore bluffé 50 ans plus tard. La plus belle illustration en est "Helter Shelker" qui, à lui seul, justifie l’achat du disque. On dit parfois que les Beatles étaient trop policés et bien voilà un vrai titre de hard rock écrit par Mc Cartney qui, 50 ans plus tard, n’a pas pris une ride. Ils ont décidément tout inventé !

Sans faire une liste exhaustive des 30 titres composant l’album, on relèvera quand même que le disque s’ouvre avec "Back in the USSR",  soit la rencontre de Chuck Berry avec les Beach Boys. Il y a également "Blackbird", une très jolie ballade acoustique composée et jouée par Paul McCartney uniquement. De façon générale, les compositions de Mc Cartney, même si les titres sont tous crédités Lennon / Mc Cartney, restent supérieures. A cet égard, on pourra zapper l’écoute de "Revolution 9", collage de bandes sonores insupportable de plus de 8 minutes initiée par Yoko Ono.

Cet album comporte également quatre compositions de George Harrison, parmi lesquelles l’excellent et incontournable  "While My Guitar Gently Weeps" (avec en guest Eric Clapton sur le solo de guitare). Ringo Starr y trouve également sa place avec une composition d’un titre "Don’t pass me by" et il se voit confier le soin de clôturer l’album de sa voix grave avec "Good night".

L’année prochaine, c’est Abbey Road qui aura 50 ans… et l’année suivante, ça sera autour de Let it be. Leur discographie composée de 11 albums en 8 ans (en l’écrivant, j’en reste encore abasourdi) démontre incontestablement que les Beatles demeurent le plus grand groupe de pop / rock de tous les temps. Ce White Album reste une pièce incontournable de cette discographie monumentale que toute personne devrait avoir dans sa discothèque idéale.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Let it be ... naked de The Beatles
La chronique de l'album Your Mother Should Know : Brad Mehldau Plays The Beatles de Brad Mehldau

En savoir plus :
Le site officiel de The Beatles
Le Soundcloud de The Beatles
Le Facebook de The Beatles


David Drx         
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# 17 mai 2020 : le joli mois de mai

Après tout ce temps confiné, l'impression d'une liberté quasi retrouvée n'a d'égale que la prudence avec laquelle il faut aborder ses semblables. En attendant des jours meilleurs, voici de quoi se mettre du baume au coeur avec notre petite sélection culturelle hebdomadaire.

Du côté de la musique :

"Chante-nuit" de Facteurs Chevaux
"9 songs" de Pierre
"Sex education" de Ezra Furman
"Cage meet Satie" de Anne de Fornel et Jay Gottlieb
Interview de Batist & the 73' réalisé à l'occasion de son live Twitch dont des extraits accompagnent cette entretien
"Hundred fifty roses" de Dune & Crayon
"F.A. Cult" de Hermetic Delight
"Love is everywhere" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Hum-Ma" de Les Enfants d'Icare
"Spirals" de Sébastien Forrestier
et toujours :
"Soir paien" de Alexis Kossenko, Anna Reinhold & Emmanuel Olivier
Interview de Morgane Imbeaud accompagnée d'une belle session acoustique
"Enrique Granados : Oeuvres pour piano" de Myriam Barbaux-Cohen
"For their love" de Other Lives
"Schubert, sonates pour piano D.845 & D.850" de Philippe Cassard
"Nothing is never over" de The Eternal Youth

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

des créations :
"Cléopâtre in love"
"Affordable Solution for Better Living"
"Queen Blood"
"One night with Holly Woodlawn"
du des classiques revisistés :
"Antigone"
"La Dame de chez Maxim"
des comédies de moeurs:
"La garçonnière"

"Deux hommes tous nus"
du boulevard :
"Panique au Plaza"

"Grosse chaleur"
"Oscar"
du côté des humoristes :
"Shirley & Dino à Marigny"
"Philippe Lelièvre - Givré !"
Au Théâtre ce soir :
"Trois partout"
"Quand épousez-vous ma femme ?"
"J'y suis, j’y reste"
et une échappée opératique de classiques recontextualisés :
"Madame Butterfly" de Puccini
Pelléas et Mélissande" de Debussy

Expositions :

voir et revoir:
la récente exposition "Le Rêveur de la forêt " du Musée Zadkine en vidéo et avec les images commentées sur le site du musee
et la rétrospective "Christian Dior - Couturier du rêve" qui s'est tenue au Musée des Arts Décoratifs avec une visite-reportage réalisée par Benjamin Wu assortie des commentaires des commissaires
sillonner l'Hexagone en direction de l'exposition"Balenciaga, Magicien de la Dentelle" à la Cité de la Dentelle et de la Mode à Calais et du Musée La Piscine de Roubaix
partir ensuite pour l'Europe :
au Pays-Bas avec le Musée Van Gogh à Amsterdam et la visite virtuelle de chacun des quatre niveaux de monstration
puis au Danemark au Ny Carlsberg Glyptotek de Copenhague
et encore plus loin en Turquie au Pera Museum d'Istanbul
et en Corée du Sud pour explorer en 6 étapes le National Museum of Modern and Contemporary Art
enfin revenir à Paris au Musée du Louvre avec les visites commentées par les commissaires des expositions "Vermeer et les maîtres de la peinture de genre" et "Un rêve d'Italie, la collection Campana"
et finir en musique avec un revival musical avec l'exposition en ligne "Mai 68 - De la révolte à la légende" au Musée de la Sacem

Cinéma at home avec :

voir ou revoir :
de la romance avec "Coup de foudre au Caire"
de la comédie musicale hollywoodienne avec "Mariage royal" de Stanley Donen
de la comédie dramatique avec "Coffee and Cigarettes" de Jim Jarmush
du policier avec "Jeff" de Jean Herman
du thriller avec "Volte face" de John Woo
du western avec "Mon nom est personne" de Tonino Valerii et Sergio Leone
du fantastique avec "La femme aux bottes rouges" de Juan Luis Bunuel
de la comédie avec :
"Absolument Fabuleux" de Gabrieh Aghion
"Cash Express" de Jerry Zucker
au Ciné Club avec des films des années 50 :
"Topaze" de Marcel Pagnol
"Sacré jeunesse" d'André Berthomieu
"Vous n'avez rien à délarer ?" de Clément Duhour
une curiosité avec "Le Père Noël contre les Martiens" de Nicholas Webster
et une rareté avec "L'invincible Kid du Kung Fu" de Eddie Niccart

Lecture avec :

"Là où chantent les écrevisses" de Delia Owens
"Les lumières de Tel Aviv" de Alexandra Schwartzbrod
et toujours :
"Faites moi plaisir" de Mary Gaitskill
"La chaîne" de Adrian McKinty
"Incident au fond de la galaxie" de Etgar Keret

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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