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Louisa May Alcott  (Editions Finitude)  novembre 2018

Louisa May Alcott a vécu à la fin du 19ème siècle, auteure de littérature jeunesse (Les quatre filles du Dr March), elle utilisait un pseudonyme masculin pour publier d’autres romans plus sombres, comme La femme de marbre que voici.

Blindé de clichés dont les feuilletons télé sont friands, le roman est d’un contemporain étonnant. Louisa May Alcott raconte l’histoire de Cecil, une orpheline à peine adolescente, recueillie par Bazil York, un ancien ami de la famille grincheux. Sculpteur, l’homme se charge de faire de la jeune femme une parfaite œuvre, douce et gracieuse, docile et souriante. Une jolie potiche accro au laudanum en forme de sois-belle-et-tais-toi.

Alors que la jeune Galatée droguée commence à succomber aux charmes d’un autre homme que son tuteur, ce dernier ne voit pas l’idylle du même œil. Parce qu’il n’est lui-même pas insensible aux charmes de Cecil. Triangle amoureux aux vapeurs d’inceste, l’auteure mène son lecteur de rebondissements en surprises avec une facilité déconcertante.

Sombre, le roman a les accents d’un orage sans eau, de lourds nuages planent à l’horizon, s’approchent en une cavalcade silencieuse, menaçant à chaque instant de lâcher leurs trombes sur la douce musique d’un bal enchanté. Au-delà de la distraction littéraire, La femme de marbre décortique les relents de manipulations exercés par Yorke, artiste Pygmalion hanté par sa création.

Pour la première fois traduit en français, le roman a le style des belles lettres, les phrasés enrobés dans un vocabulaire apprêté pour le bal. Cecil est la femme triomphante entre les lignes, princesse féministe au royaume de la domination masculine.

 
 

Nathalie Bachelerie         
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# 19 janvier 2020 : de De Gaulle à Rocard

Cette semaine encore beaucoup de choses à découvrir. D'un portrait de de Gaulle côté livre à l'affrontement Mitterand - Rocard au théâtre en passant par de la musique pop, classique et bien plus encore. En route pour le sommaire.

Du côté de la musique :

"Late night music" de Abel Orion
"Jaimalé" de Andriamad
"Everything else has gone wrong" de Bombay Bicycle Club
"Fire" de Burkingyouth
"Délie (Object de plus haute vertu d'après l'oeuvre de Maurice Scève)" de Emmanuel Tugny
"Dolci Affeti" de Ensemble Consonance & François Bazola
"Music is our mistress" de Grand Impérial Orchestra
"Vinyle, suite no 2" de Listen in Bed, émission numéro 8 à écouter
"Who are the girls ?" de Nova Twins
"When Oki meets Doki" de Okidoki
et toujours :
"Nougaro" de Babx, Thomas de Pourquery et André Minvielle
"True colors" de David Bressat
"Splid" de Kvelertak
"Bach, Handel : An imaginary meeting" de Lina Tur Bonet & Dani Espasa
"My favourite things", le podcast de Listen In Bed #8
"Turn bizarre" de Livingstone
"Le musc" de Petosaure
"En voyages" de Pierre Vassiliu
"Shadow in the dark" de Tiger & the Homertons
"Caipirinha" de Tiste Cool

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Una costilla sobre la mesa" au Théâtre de la Colline avec "Padre" et "Madre"
"L'Opposition - Mitterrand vs Rocard" au Théâtre de l'Atelier
"La Sextape de Darwin" au Théâtre La Bruyère
"hélas" au Théâtre de la Tempête
"Une histoire d'amour" à La Scala
"Le K" au Théâtre Rive-Gauche
"An Iliad" au Théâtre du Rond-Point
"Elephant Man" au Théâtre Le Lucernaire
les reprises :
"Architecture" au Théâtre Les Gémeaux à Sceaux
"En couple (situation provisoire)" à La Folie Théâtre
"Les vagues, les amours, c’est pareil" au Centrequatre
"La Vie est belle" au Théâtre Le Lucernaire
"Philippe Meyer - Ma radio heureuse" au Théâtre Le Lucernaire
"Opérapiécé" au Théâtre Essaion
"Julien Cottereu - aaAhh BiBi" au Théâtre Tristan Bernard
"Marion Mezadorian - Pépites" au Pont Virgule
et la chronique des autres spectacles à l'affiche

Expositions avec :

la dernière ligne droite pour :
"Mondrian figuratif au Musée Marmottan-Monet
"Vincenzo Gemito - Le sculpteur de l'âme vénitienne" au Petit Palais
"Toulouse-Lautrec résolument moderne"au Grand Palais

Cinéma avec :

"Le Réseau Shelburn" de Nicolas Guillou
Oldies but Goodies avec "Les Bostoniennes" de James Ivory dans le cadre de la rétrospective que la Cinémathtèque française consacre au réalisateur
et la chronique des sorties de janvier

Lecture avec :

"De Gaulle, portrait d'un soldat en politique" de Jean Paul Cointet
"Et toujours les forêts" de Sandrine Collette
"Lake Success" de Gary Shteyngart
"Nul si découvert" de Valérian Guillaume
"Sauf que c'étaient des enfants" de Gabrielle Tuloup
"Sugar run" de Mesha Maren
"Victime 55" de James Delargy
et toujours :
"Celle qui pleurait sous l'eau" de Niko Tackian
"Je suis le fleuve" de T.E. Grau
"La prière des oiseaux" de Chigozie Obioma
"Sang chaud" de Kim Un Su
"Un millionaire à Lisbonne" de J.R. Dos Santos

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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