Un an après avoir découvert cet auteur avec La fille sous la glace, voilà déjà le retour de Robert Bryndza avec un nouveau thriller, Oiseau de nuit, toujours édité chez Belfond. Après le succès rencontré par son premier ouvrage, vendu à plus de deux millions d’ouvrage au Royaume-Uni, l’auteur nous promet de nous faire trembler de nouveau avec un ouvrage psychologique hautement compulsif et paranoïaque.
Alors d’accord, je me suis lancé plein d’espoir dans ce livre, espérant retrouver ce que j’avais pu ressentir en lisant son précédent ouvrage. Retrouver son enquêtrice Erika Foster fut un réel plaisir et une fois de plus, j’ai pris un grand plaisir à retrouver Robert Bryndza.
Au court d’une nuit caniculaire, l’inspectrice Erika Foster est appelée sur une scène de crime épouvantable. Un médecin renommé vient d’être retrouvé asphyxié dans son lit, un sac en plastique sur la tête, les poignets attachés. Très vite, l’enquête s’oriente vers un jeu sexuel qui aurait mal tourné.
Quelques jours plus tard, le corps d’un journaliste de tabloïds est découvert dans des circonstances similaires. Le doute n’est alors plus possible pour l’enquêtrice et son équipe ! Un serial killer rode et s’en prend à des hommes brillants qui ont une vie secrète. Quel peut être son mobile ?
Comme toujours, il faut faire vite, traquer ce meurtrier alors qu’une vague de chaleur plonge la ville en pleine torpeur, pour faire en sorte que ce tueur noctambule ne frappe pas de nouveau.
Rien de bien original dans l’histoire, des meurtres qui s’enchaînent, une inspectrice qui perd le fil et qui doit faire face à des hommes autour d’elle qui ne lui facilite pas la tâche. C’est classique et déjà vu mais pour autant cela fonctionne toujours aussi bien car l’auteur a pris soin de donner une forte dimension à son ouvrage autour du personnage du tueur, un être psychologiquement dérangé au passé trouble qui, au final, va expliquer ses crimes. La prétention de départ nous proposant un thriller hautement compulsif et psychologique s’avère parfaitement vraie. Robert Bryndza ne nous a pas menti.
Nul besoin d’avoir lu le premier ouvrage de l’auteur pour suivre celui-ci ! Au contraire, il y a fort à parier que vous irez lire son précédent qui sort au même moment en poche. Quelques jours suffiront pour terminer le livre tant il se dévore comme tous les bons thrillers qui font le choix de nous proposer une intrigue rondement menée, autour de rebondissements et de fausses pistes menant à un final inattendu.
Oiseau de nuit est donc un livre sans surprise, si ce n’est son dénouement, terriblement efficace car parfaitement construit qui a le grand mérite de nous permettre de voir évoluer une enquêtrice que l’on avait particulièrement appréciée dans La fille sous la glace. Il a déjà sa place toute trouvée dans ma bibliothèque, au niveau des polars et thrillers d’excellentes factures que je n’hésite pas à conseiller à mes meilleur(e)s ami(e)s. |