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L'étrangère  (Station Anvers)  janvier 2019

Créateur d’univers feutrés et délicats, envoûteur de corps abandonnés, enchanteur de passions, Andréel est un peu de tout ça, et un peu plus encore. Parce qu’il ne se cantonne pas au confort de son canapé, il se livre à une ode à la femme dans ce sixième album L’étrangère.

L’idée lui a été inspirée du film du même nom, dans lequel une femme réfugiée est rejetée par sa famille pour des raisons que certains avoueront être aussi honorables que d’autres trouveront détestables. Charmant Andréel la sauve : "Ils te jugent pour des raisons qui m’indiffèrent, bienvenue ici chez moi, je prendrais soin de toi" ("L'étrangère").

L’artiste ne se contente pas de dénoncer ces injustices, il porte le courage nécessaire pour agir concrètement. Et tout ça entre trompettes et accordéons, du soleil et des percussions qui réveillent le Chico-la-banane en nous. L’étrangère ressemble au feutré de la bossa nova, les pas glissent en silence, en toute grâce et légèreté, ça frétille et ça frimousse là en dedans, vers ce palpitant que nous n’écoutons pas toujours battre, faute de temps, pour ne pas que la sensibilité dépasse, faiblesse pourtant indispensable aux hommes.

L’étrangère assume pleinement la sensibilité justement, rare qualité réservée à tort aux seules femmes pendant des millénaires, être un homme signifiait étouffer ce sentiment de pédé. Grossière erreur. Les hommes semblent beaucoup plus doués que certaines femmes pour ces penchants humanistes.

La touche personnelle d’Andréel est de garder sourire et tête haute, sinon l’album ressemblerait à un énième gémissement insupportable qu’on aurait juste envie de fuir loin loin loin… "J’en ai assez d’entendre ces chansons qui traitent de l’amour et des sujets importants, mais qui oublient que tous les jours on se brosse les dents, on descend les poubelles et on fait la vaisselle" ("J’en ai assez").

Réaliste et nonchalant, fin observateur et acteur, l’artiste a confectionné son album comme une authentique courtepointe, fait de bribes et de brocs, enregistré à la maison, arrangé par himself, visité par ses rencontres et duos, L’étrangère a le charme discret des souvenirs flagadas, les ménisques détendus et la hargne au placard. Et malgré la gravité de certains sujets (les violences faites aux femmes, les exils forcés, les rejets, la solitude et la perte), on sort de l’écoute plus léger, avec des envies de sourires et de quotidiens à illuminer.

Tombé dans la musique populaire brésilienne, Andréel imprègne son album d’une chaleur bienveillante, comme une main tendue, un sourire anonyme, une lueur dans le noir. Il porte un peu des malheurs du monde sur ses épaules, et avec sa musique, l’allège de ses connards et connasses colporteurs de préjugés et de critères sélectifs. "On brûlera nos gants, on vivra nus et grands, on ira se laver à l’huile des cocotiers"  ("Un moment excellent"). Bouge pas, j’arrive.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Que du feu de Andréel
La chronique de l'album Tu m'apprends de Andréel

En savoir plus :
Le site officiel de Andréel
Le Soundcloud de Andréel
Le Facebook de Andréel


Nathalie Bachelerie         
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# 29 mars 2020 : On continue à s'égayer le cerveau

On attaque la troisième semaine de confinement. On ne va pas baisser les bras, et nous vous proposons encore un joli contenu histoire de s'oxygéner le cerveau comme on peut. C'est parti.

Du côté de la musique :
"44" de François Puyalto
"Yene mircha" de Hailu Mergia
"Le silence et l'eau" de Jean-Baptiste Soulard
"Gigaton" de Pearl Jam
"Metal band" de Bernard Minet
"Connection loss" de Caesaria
"The black days session #1" de Daniel Roméo
"Sixième sens" de Faut Qu'ça Guinche
Péroké, Coco Bans, Al Qasar, quelques clips pour lutter contre l'ennui du confinement
"Alterations" de Robin McKelle
"Love of life" de Vincent Courtois, Robin Fincker et Daniel Erdmann
"No return" de We are Birds
et toujours :
"La course" de Bon Voyage Organisation
"Où ça en est ?" de Ceylon
"Blossom" de Coralie Royer
"Brothers of string" de Duplessy & the Violins of the World
"Atomised single" de Gogo penguin
"Onkalo" de Julie Campiche Quartet
"Single carry me home" de Kokoroko
"The pain, the blood and the sword" de Lion's Law
"Five for five" de Michael Fine
"Mon étrangère" de Valentin Vander

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

en diffusion sur le net :
une comédie contemporaine avec la captation de la création originelle de "Art"
du boulevard avec :
le streaming de "Fleur de cactus"
le streaming de "Jo"
un classique revisité avec la captation de "Peer Gynt"
une évocation de l'univers de Lewis Caroll avec la captation de "Lewis versus Alice"
dans la rubrique "Au Théâtre ce soir" :
"Peau de vache"
avec Sophie Desmarets
et "La Puce à l'oreille" avec Louis de Funès
une gourmandise pour fan addict avec Fabrice Luchini en vidéo dans "Le point sur Robert"
et des spectales à voir ou a revoir en DVD :
"Le Paradoxe amoureux"
"Dieu habite Dusseldorf"
"ABC D'airs"

Expositions :

en toute tranquillité mais musicales avec sur le Musée de la Sacem :
"L'Opérette" de son Age d'or à la Belle Epoque au regain d'engouement avec sa réactivation par des compagnies contemporaines tels "Azor" et "La Grande duchesse de Gerolstein"
et celle dédiée à son roi "Jacques Offenbach"
au Musée de la Monnaie de Paris :
la visite virtuelle des collections permanentes et la visite de sa dernière exposition en date "Kiki Smith"
et passer les frontières avec la visite virtuelle des collections du Musée Guggenheim de New York

Cinéma :

Ciné-Club at home avec :
"Blue Velvet" de David Lynch
"Casanova" de Federico Fellini
"Les 39 marches" d'Alfred Hitchock
le téléfilm "Paris Best" de Philippe Lioret
et des films récents sortis en DVD :
"Les Eblouis" de Sarah Suco
"Alice et le maire" de Nicolas Pariser
"Noura" de Hinde Boujemaa

Lecture avec :

"Banditi" de Antoine Albertini
"Champ de tir" de Linwood Barclay
"Chasseurs et collectionneurs" de Matt Suddain
"Les cents derniers jours d'Hitler" de Jean Lopez
"Les plumes du pouvoir" de Michaël Moreau
"Nefertari dream" de Xavier-Marie Bonnot
et toujours :
"Confession téméraire" de Anita Pittoni
"L'âne mort" de Chawki Amari
"L'archipel des larmes" de Camilla Grebe
"Riposte" de David Albertyn
"Temps noirs" de Thomas Mullen
"Toute la violence des hommes" de Paul Colize
"Une île sur la Volga" de Iwan Lépingle

Froggeek's Delight :

"Shadow, le cloud computing", retour d'expérience de l'utisation d'un PC dans les nuages
Une sélection de jeux pour moins vous ennuyer pendant le confinement et plus tard
"Call of Cthulhu" sur Switch, PS4, Xbox One et PC
"Call of Duty Modern warfare" sur PS4, XboxOne, PC

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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