Si l’on farfouille un peu sur le net à la recherche de renseignements sur Falaises, outre le fait d’apprendre que c’est un quatuor Parisien et que les musiciens se sont rencontrés en 2016, on parle beaucoup des années 80, de Joy Division ou de New Order. Nous ne devons sûrement pas parler des mêmes groupes ! Et puis Falaises s’inscrit totalement dans une modernité, rappelant vaguement les années 80 mais surtout toute une cohorte de groupes qui fonctionnent très bien sur les radios généralistes actuellement.
Indéniablement, Falaises maîtrise son sujet, sa pop est mélodique et entraînante ("Boy", "They are here") et saura ravir les amateurs du genre, le son est assez puissant (merci Stéphane Briat (Air, Phoenix...)) et tout est bien carré et en place. Rien ne dépasse, c’est clair. Des qualités gâchées par un manque de subtilité (ce délicat équilibre entre efficacité et subtilité), de folie, de noirceur (surtout si l’on souhaite évoluer dans cette esthétique) et d’originalité. Vous savez, cette impression comme au lendemain de Noël ou de Pâques : ce chocolat aurait pu être pas mal si nous n’en n’avions pas mangé dix pareils avant...
En cette fin de période de galettes à tout va, on vous parle surtout de celles en vinyles avec de la bonne musique dessus mais pas que : théâtre, littérature, cinéma, expos sont aussi au programme. C'est parti.