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puce Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême #46 (édition 2019)
Exposition Milo Manara, itinéraire d'un maestro de Pratt à Caravage  (Angoulême)  24 au 27 janvier 2019

A l’occasion de la 46ème édition du festival international de la bande dessinée, le dessinateur italien Milo Manara se voit consacrer une grande exposition rétrospective, riche de 150 planches originales et autres documents rares.

Le nom de Milo Manara évoque immédiatement ces chefs d’œuvre de la bande dessinée érotique que sont Le Déclic et Le Parfum de l’invisible. L’exposition présentée à Angoulême cette année prend délibérément le contrepied de cette voluptueuse réputation, choisissant plutôt de donner à voir la richesse de l’œuvre du maestro et comment celle-ci a évolué au fil de l’histoire de son pays mais aussi d’influences et de collaborations.

Parmi les premières nourritures artistiques, on trouve la Barbarella de Forest, qui a éveillé sa vocation d’auteur de bandes dessinées, et Moebius / Jean Giraud, dont on l’écho est durable chez Manara tant dans une certaine approche onirique de la narration, que dans l’utilisation d’un pointillisme très soigné pour restituer les volumes.

Si c’est l’illustration de fascicules (fumetti) érotiques qui mettent le pied à l’étrier du jeune Milo, son travail pendant les années de plomb est marqué par l’engagement politique. C’est sa rencontre, décisive, avec Hugo Pratt qui lui permettra de prendre ses distances avec la BD à message aussi bien qu’avec un formalisme emprunté.

En effet, le créateur de Corto Maltese n’a de cesse de pointer du doigt la prégnance de ses influences et l’invite à s’en libérer. C’est lui aussi qui l’initie au récit d’aventure. Giuseppe Bergman, le personnage qui a fait connaître Manara, est comme un double maladroit de Corto Maltese : comme lui voyageur et amateur de belles femmes, il est en revanche un anti-héros toujours plus ou moins perdu. Dans l’univers mi-réaliste mi-abracadabrant qu’il explore, c’est le "maître d’aventure" H P qui le guide. HP, comme Hugo Pratt, mentor de l’auteur.

La collaboration de Manara et de Pratt engendrera par ailleurs deux albums splendides, El Gaucho et Un été indien, dont l’exposition présente de nombreuses planches originales grand format, toutes un pur régal pour les yeux. Manara dans ce compagnonnage élargit le champ de ses possibilités graphiques, sans jamais devenir lui-même adepte des ombrages tranchés de l’auteur de Corto Maltese.

Que l’on se rassure : l’œuvre explicitement érotique est bien présente, mais astucieusement cantonnée à une petite salle centrale. On retrouve aussi bien évidemment ses fameuses créatures aux longues jambes tout au long des œuvres présentées, mais on découvre surtout combien l’amour de Manara pour les courbes ne se cantonne pas aux beautés du corps féminin. Certes, il se plaît à tracer croupes sinueuses et boucles denses, mais on retrouve une égale volupté dans la façon dont il dessine nuages, jungles et flots.

L’exposition se penche aussi longuement sur les rapports que Manara a pu entretenir avec le cinéma, et en particulier avec Federico Fellini, qu’il a accompagné de près sur la fin de son œuvre.

Outre l’intérêt que représentent les témoignages de cette collaboration étroite et multiforme, cette section est aussi l’une des seules où l’on peut voir des planches et illustrations en couleur (vu le talent de Manara pour l’aquarelle notamment, on aurait pu espérer en voir davantage).

On remarquera en particulier les planches de Voyage à Tulum et du Voyage de G. Mastorna, deux projets de films non aboutis ayant finalement trouvé à s’incarner en bande dessinée. Il est très drôle à cet égard de voir dialoguer les truculents storyboards de Fellini et les planches de Manara. Cette section de l’exposition présente aussi une très belle série de dessins au crayon sur papier de couleur.

Le parcours s’achève dans les magnifiques nuances de gris pour son récent album consacré au Caravage.

 

 

En savoir plus :
Le site officiel du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême
Le Facebook du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême

Crédits photos : Guillaume Pilla


Anaïs Bon         
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# 1er décembre 2019 : On prépare les cadeaux

On n'a jamais été aussi proche de Noël !! une raison comme une autre pour se faire plaisir et faire plaisir aux autres en (s')offrant quelques belles choses à découvrir dans notre sélection culturelle de la semaine. Des disques, des livres, des jeux, des expos, des films, des spectacles... à découvrir ci-dessous.

Du côté de la musique :

"D'où vient le nord" de Francoeur
"Other side effects" de Lion Says
"Black Cofvefe" 5eme volume des mixes en podcast de Listen in Bed
"Santa Maria Remix" de Carmen Maria Vega
"Paganini, Schubert" de Vilde Frang & Michail Lifits
"I don't want to play the victim, But i'm really good at it" de Love Fame Tragedy
"Little ghost" de Moonchild
"Los Angeles" de Octave Noire
"A blemish in the great light" de Half Moon Run
"Older" de Quintana Dead Blues eXperience
"C'est pas des manières" de The Glossy Sisters
"Zimmer" de Zimmer
et toujours:
"Ravel : Miroirs, la valse" et "Stravinsky : Petrushka, The firebird" de Beatrice Rana
"Les mauvais tempéraments" de Christophe Panzani
Rencontre avec Lau Ngama, autour d'une session acoustique de 3 titres
Listen In Bed consacre sa 5ème émission au fabuleux groupe Broadcast
Rencontre avec Ultra Vomit
"Pulsions" de Duo Ypsilon
"The deepest space of now" de Enik
"Malsamaj" de Geysir
"Poussière" de Grèn Sémé
"Love and chaos" de Igor and the Hippie Land
"Dark shade" de Match

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Des territoires (...et tout sera pardonné ?)" au Théâtre de la Bastille
"Trois femmes (L'Echappée)" au Théâtre Le Lucernaire
"Le paradoxe amoureux" au Théâtre Le Lucernaire
"Evita - Le destin fou d'Eva Peron" au Théâtre de Poche-Montparnasse
"L'Analphabète" à l'Artistic Théâtre
"War Horse" à la Seine Musicale
dans le cadre du Focus au Théâtre Ouvert :
"La plus précieuse des marchandises"
"Une Pierre"
des reprises :
"L"Atlas de l'Anthropocène" à la Maison des Métallos
"Vestiges - Fureur" au Lavoir Moderne Parisien
"Britney's Dream" au Théâtre La Flèche
"Roméo et Julierre" à la Scène parisienne
"Ma grammaire fait du vélo" au Théâtre Essaion
"Gauthier Fourcade - Le bonheur est à l'intérieur de l'extérieur" à la Manufacture des Abbesses
et la chronique des spectacles déjà à l'affiche en décembre

Expositions avec :

"Luca Giordano - Le triomphe de la peinture napolitaine" au Petit Palais

Cinéma avec :

Oldies but Goodies avec "Institut Benjamenta" de Timothy et Stephen Quay
et la chronique des films sortis en novembre

Lecture avec :

"Le chant du bouc" de Carmen Maria Vega
"La tempête qui vient" de James Ellroy
"Le crime de Blacourt" de Daphné Guillemette
"Pas de répit pour la reine" de Frédéric Lenormand
"Stalingrad" de Antony Beevor
"Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout" de Alice Munro
et toujours :
"Cauchemar" de Paul Cleave
"La grande aventure de l'égyptologie" de Robert Solé
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"Matière noire" de Ivan Zinberg
"Que les ombres passent aux aveux" de Cédric Lalaury

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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