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Discographie  février 2019

Hector Berlioz meurt à Paris, le 8 mars 1869. On dit que les chevaux du corbillard se seraient emballés dans une sorte de grand galop romantique. Du romantisme, Berlioz en a fait sa vie. Il peut être considéré comme le plus grand compositeur romantique Français. Il fût un esprit fiévreux, fantasque, éternel insatisfait, et novateur.

Son influence sur de nombreux compositeurs qui lui étaient contemporains comme Liszt ou Wagner sont évidentes. Il révolutionnera l’écriture orchestrale, l’orchestration en règle générale, la dramaturgie musicale... Pourtant, la France ne l’a jamais vraiment apprécié. Du vivant du compositeur jusqu’à maintenant, ce n’est qu’une succession de rendez-vous manqués, d’occasions loupées, de faux espoirs et de désillusions. 2019 sera l’année Berlioz et célèbrera le sesquicentenaire de sa mort avec force concerts, livres et disques. La France comprendra-t-elle enfin son importance ?

Nous vous proposons un panorama forcément non exhaustif de la discographie Berliozienne mais qui devrait vous permettre de vous y retrouver parmi les différentes versions.

Colin Davis, John Eliot Gardiner, deux fervents défenseur de Berlioz, Norrington, hier, Minkowski, John Nelson aujourd’hui, François-Xavier Roth pour le futur ? Voilà ce qui pourrait être une ligne qui se détache parmi les plus belles interprétations. A ce titre, les coffrets de Sir Colin Davis : Berlioz Odyssey avec Le LSO, ou, le Berlioz rediscovered de John Eliot Gardiner avec l’orchestre révolutionnaire et romantique sur instruments anciens sont absolument indispensables. Dans une moindre mesure, on pourra aller vers le coffret des enregistrements de Barenboïm (chez DG) ou L’intégrale chez Warner classics.

Hors coffret et que vous souhaitez une œuvre plus particulièrement, vous trouverez votre bonheur chez François-Xavier Roth, dirigeant magistralement avec l’orchestre Les siècles et Tabea Zimmermann Harold en Italie.

La grande messe des morts (requiem) et La symphonie funèbre et triomphale sont réunies dans un même disque dans la version de Colin Davis avec le LSO. On trouvera également une excellente version du requiem du côté du Gabrieli Consort avec le Wroclaw Philharmonic Choir, le Chetham’s School of Music Symphonic Brass Ensemble et le ténor Robert Murray sous la direction de Paul McCreesh.

Pour le Te Deum, nous avons un faible pour la version de John Nelson avec Roberto Alagna, le Chœur et l’Orchestre de Paris.

Pour les opéras : pour les Troyens, la superbe version de John Nelson avec l’orchestre philharmonique de Strasbourg et Marie-Nicole Lemieux, Joyce DiDonato et Michael Spyres. John Nelson se distingue également avec Susan Graham, Jean-Luc Viala, Sylvia McNair et le Chœur et Orchestre de l’Opéra de Lyon dans Béatrice et Bénédict et dans Benvenuto Cellini avec le chœur de Radio France, l’orchestre national de France, Gregory Kunde, Patrizia Ciofi, Joyce DiDonato et Laurent Naouri. Du côté de Faust pour la Damnation, on choisira sans hésitation Colin Davis avec le LSO dans sa version de 1973 avec Nicolaï Gedda, Josephine Veasey et Jules Bastin.

C’est Philippe Herreweghe avec Paul Agnew, Véronique Gens, Laurent Naouri, Frédéric Caton, La Chapelle Royale qui offre la version la plus intéressante de L’Enfance du Christ. Pour les Cantates du prix de Rome (La Mort d’Orphée, Herminie, Cléopâtre, La Mort de Sardanapale), on les trouvera réunies sur un même disque, enregistré par Jean-Claude Casadesus avec Orchestre national de Lille. Ce ne sont pas les meilleures versions mais au moins elles sont toutes présentes sur le même disque. Par exemple, pour Herminie on préféra la version de Marc Minkowski avec Les Musiciens du Louvre ou celle de Philippe Herreweghe avec la Chapelle royale.

Pour les ouvertures (Carnaval Romain, le Corsaire, Grande ouverture des Francs-juges...) se référer à la version de Thomas Beecham avec le Royal Philharmonic Orchestra.

Difficile de départager dans Roméo et Juliette les versions de Charles Dutoit avec l’Orchestre symphonique de Montréal, Tom Krause, Alberto Cupido et Florence Quivar avec celle de John Eliot Gardiner avec l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique, le Monteverdi Choir, Gilles Cachemaille, Jean-Paul Fouchécourt et Catherine Robin. On reprendra presque les mêmes avec Donna Brown, Jean-Luc Viala, Gilles Cachemaille dans la Messe Solennelle.

Reste la symphonie fantastique. S’il existe de nombreuses versions sans intérêt dirigez-vous vers les versions de Pierre Boulez avec le London Symphony Orchestra (couplée avec Lélio ou le retour à la vie, réunissant ce dytique indispensable), celle de Paul Paray avec l’Orchestre symphonique de Detroit ou celle de John Eliot Gardiner avec Orchestre révolutionnaire et romantique. A noter pour terminer la version décalée mais tellement pleine d’esprit de Maxime Pascal avec l’orchestre Le Balcon, libre adaptation dont les enjeux sont : "l’actualisation, l’expansion et la réinterprétation du matériau original".

 

Le Noise (Jérôme Gillet)         
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