Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce La Danseuse du crépuscule
Théâtre Le Funambule-Montmartre  (Paris)  mars 2019

Comédie dramatique de Claude Ferri-Pisani, mise en scène de Isabelle Jeanbrau, avec Catherine Artigala, Martine Fontaine, Céline Lo Presti, Clément Olivieri et Grégory Vouland.

 Claude Ferri-Pisani a écrit une fausse-vraie pièce anglaise plus anglaise que bien des vraies pièces anglaises. On y croise une danseuse de flamenco espagnole, Lola (Martine Fontaine) échouée en Angleterre et devant s'occuper de sa belle-mère (Catherine Artigala) qui n'a plus trop sa tête et ne pense qu'à manger, pendant que son mari, marin, écume les mers.

On est dimanche et Lola attend sa fille, Pakita (Céline Lo Presti... qui ne vient pas. Que lui est-il arrivé ? Que se passe-t-il ? Pourquoi n'a-t-elle pas prévenue de son retard ? Pendant ce temps-là, le voisin scout (Grégory Vouland) demande à cirer les chaussures de la maison... alors que Lola doit subir les assauts de son beau-frère (Clément Olivieri), fou amoureux d'elle.

Quand débute "La Danseuse du crépuscule", on peut être surpris par le ton décalé et les premières scènes baignant dans un absurde pince-sans-rire. Faut-il s'amuser des situations embarrassantes dans lesquelles se complait la belle-mère de Lola ou faut-il plaindre la danseuse d'être réduite au rôle de garde-malade ?

Il faudra donc un peu de temps pour saisir qu'on est devant un drame et pas une comédie, même si certaines scènes peuvent susciter de l'hilarité.

"La Danseuse du crépuscule", c'est la vie sans avenir de Lola, au délicieux accent ibérique, condamnée à attendre son mari et la mort de sa belle-mère. Comment pourrait-elle, dans ce climat morose, se rêver encore sur un plateau à taper du pied et à tournoyer dans sa belle tenue d’apparat noire et rouge ?

Si la pièce de Claude Ferri-Pisani, qui n'en est qu'à ses premières représentations, mériterait peut-être quelques aménagements, elle n'est pas, néanmoins, dénué d'intérêt, notamment grâce à l'interprétation inspirée de Martine Fontaine qui compose une Lola fragile et fière, engluée dans l'Angleterre profonde, ainsi que celle de Catherine Artigala totalement à l'aise dans un personnage "borderline".

Peu à peu, on est conquis par un texte qui aboutit à un final émouvant et poétique, qui donne l'occasion à Lola de remettre ses habits de Lola. La mise en scène d'Isabelle Jeanbrau gagne en intensité. Si, dans les premières minutes,on peut ne pas accrocher et rester insensible au "second degré" de la pièce, celle-ci prend pourtant peu à peu son envol.

On pourrait presque oser dire que "La Danseuse du crépuscule" a un côté "Tennessee", que tous les personnages pourraient être pris dans des passions vaines et épuisantes comme souvent chez l'auteur d' "Un Tramway nommé désir", mais aussi se transfigurer, comme ce sera le cas pour Lola, la "danseuse-mère Courage".

0n espère que les spectateurs ne seront pas rebutés par le petit effort nécessaire pour "entrer dans la pièce" et se mettront à l'unisson de son univers un peu déroutant, car, au bout d'un moment, ils trouveront bien agréable la compagnie de Lola et de son petit monde.

Quant à Pakita, il faudra être patient puisque le suspense qui lui colle à la peau (viendra-viendra pas) n'aura sa résolution que très tardivement...

 

Philippe Person         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 24 février 2019 : comme un air de vacances

L'arrivée précoce du soleil donne à ce mois de février des airs de vacances. Ajoutons à cela une sélection culturelle au petits oignons encore une fois cette semaine et vous devriez passer une semaine plutôt chouette, avec de quoi vous en mettre plein les yeux et les oreilles entre 2 bains de soleil. C'est parti !

Du côté de la musique :

"Bright shadows" de Anne Paceo
"Hallelujah !" de Frédéric Lo
"Comme le froid EP" de Kerguelen
"Billy believe" de Stuck in the Sound
"Les bruyères session" de The Marshals
"Prokofiev, Cinderella" de Wilhem Latchoumia
"Let it burn EP" de Captain Obvious
"Fabulous sheep" de Fabulous Sheep
et toujours :
"Gallipoli" de Beirut
"Ulysse et Mona" de Minizza
Rencontre avec Miossec autour de son album "Les Rescapés"
Une discographie d'Hector Berlioz par Jérôme Gillet
"Been meaning to tell you" de Ina Forsman
"4eme jour, Kan Ya Ma Kan" de Interzone
"A thousand days" de June Bug
EP de Bertille
"Morning room EP" de Catfish
"Souviens toi" de Laurent Montagne
"Blood siren" de Sarah McCoy
"Complètement flippé" de 16 Kat

Au théâtre :

les nouveautés de la semaine :
"Les couteaux dans le dos" au Théâtre Les Déchargeurs
"Interview" à la Manufacture des Abbesses
"Edna, délinquante" à la Manufacture des Abbesses
"Les beaux ardents" au Théâtre de l'Opprimé
"Hors Jeu" au Théâtre de la Reine Blanche
"22 novembre 1963" au Théâtre des Béliers parisiens
"Aux Délices" au Lavoir Moderne Parisien
"Les Mousquetaires au couvent" au Théâtre Saint-Léon
"Qui va garder les enfants ?" au Théâtre de Belleville
"Marie Tudor, God save the Queen" à l'Espace Beaujon
"Je ne me souviens pas" au Théâtre Les Déchargeurs
"Revue électrique n°69" au Cirque Electrique
une reprise à ne pas rater :
"Madame Klein" au Théâtre des Abbesses
et la chronique des autres spectacles à l'affiche en février

Expositions avec :

prolongation pour "Rodin - Dessiner, Découper" au Musée Rodin
et dernière ligne droite pour "Japon - Japonismes 1867-2018" au Musée des Arts Décoratifs

Cinéma avec :

Ciné en bref avec :
pour la production française :
"Grâce à Dieu" de François Ozon
"Doubles vies" de Olivier Assayas
"Une intime conviction" de Antoine Raimbault
"Les Fauves" de Vincent Mariette
"Au bout des doigts" de Ludovic Bernard
"Continuer" de Joachim Lafosse
pour la production américaine :
"My beautiful boy" de Felix Van Groeningen
"Vice" de Adam McKay
"La Favorite" de Yorgos Lanthimos
"Green book" de Peter Farrelly
"La Mule" de Clint Eatswood
"Si Beale Street pouvait parler" de Barry Jenkins
et Oldies but Goodies avec "Les Recrues" de Bernardo Bertolucci en version restaurée

Lecture avec :

"Ce que savait la nuit" de Arnaldur Indriðason
"Enfer portatif" de François Ayroles
"Le chant des revenants" de Jesmyn Ward
"Le zéro et le un" de Ryan Ruby
"Les amis" de Aja Gabel
"Terminus Berlin" de Edgar Hilsenrath
et toujours :
"Dans la neige" de Danya Kukafka
Interview de Nylso dans le cadre du festival de la Bande Dessinée d'Angoulême
"L'île longue" de Victoire de Changy
"La main noire" de Robert Vincent illustré des musiques de Anthony Reynolds
"Le manufacturier / responsabilité absolue" de Mattias Köpling / Jocko Willink & Leif Babin
"Sans compter la neige" de Brice Homs
"So sad today" de Melissa Broder

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil
- 07 avril 2024 :Un marathon de nouveautés !
- 01 avril 2024 : Mieux vaut en rire !
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=