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Rachel Abbott  (Editions Belfond)  mars 2019

Chez Froggy’s Delight, on est toujours ravi de se retrouver avec un nouveau polar de l’anglaise Rachel Abbott qui continue de publier ses ouvrages chez Belfond depuis Illusions Fatales en 2014. Continuant d’engranger le succès qu’elle mérite à chaque publication, il semble évident, à la lecture de son dernier ouvrage, que ce dernier devrait rencontrer le même succès.

Inutile d’avoir lu ses ouvrages précédents pour apprécier son nouveau titre. A chaque fois, l’auteur nous propose de nouvelles enquêtes qui ne se suivent pas. Par contre, il n’est pas impossible que ceux qui découvriront cet ouvrage n’auront pas envie d’aller jeter un œil aux ouvrages précédents de Rachel Abbott.

Venons-en à l’histoire maintenant sans évidemment spoiler le suspense du livre. Cléo North sait qu’elle devrait se réjouir de voir son frère refaire sa vie, devenir père, être enfin heureux. Pourtant, elle en est convaincue, quelque chose cloche dans le couple qu’il forme avec Evie. Quelque chose qui la met terriblement mal à l’aise.

Un soir, la police reçoit un appel d’urgence. Deux corps ensanglantés sont retrouvés dans le lit conjugal des North : celui de Marcus, sans vie, et celui d’Evie, à demi morte avec un bébé qui hurle dans la pièce à côté.

Cléo et Evie vont alors chacune évoquer leur vérité sur Marcus à l’agent Stéphanie King qui va devoir s’atteler à démêler le vrai du faux, pour résoudre une enquête ahurissante pleine de rebondissements. Elle va devoir faire face aux apparences trompeuses, aux obsessions amoureuses et à la jalousie qui vire souvent à la folie.

L’intérêt et l’intrigue de l’ouvrage tiennent autour du personnage d’Evie, délicieusement construit par l’auteure. On la découvre page après page, avec une folle envie de mieux la cerner, on perçoit au fur et à mesure sa grande perversité. Et pour autant, le lecteur se retrouve touché par une forme d’empathie à son égard sans forcément comprendre et sans qu’elle soit non plus totalement légitime.

L’évolution de l’intrigue de l’ouvrage est assez bluffant et le final assez saisissant aussi. Après une première partie assez classique qui nous fait rentrer très vite dans le drame, le livre nous fait remonter le temps pour mieux comprendre le déroulement de ce drame tout en mettant en place la psychologie des personnages. La partie suivante déroule l’enquête puis le procès de l’accusé.

La dernière partie, qui voit la résolution finale de l’enquête couvre la période qui suit la fin du procès et son jugement. L’ensemble évidemment couvre des thèmes variés et nombreux, qui ne sont pas tous nouveaux dans cet écrit de l’auteure : la vie conjugale, les violences faites aux femmes, les mensonges, la jalousie, les relations fraternelles aussi. Les révélations vont bon train pour notre plus grand plaisir.

Après, l’écriture limpide de Rachel Abbott fait le reste et le choix de l’auteure que cela soit Evie qui nous raconte l’histoire est plutôt malin, sans pour autant être dans une grande originalité puisque ce procédé est souvent utilisé dans la construction d’un polar.

C’est donc encore du très bon Rachel Abbott que nous proposent les éditions Belfond avec Ce qui ne tue pas. Rachel Abbott sera de son côté présente au festival Quai du polar à Lyon du 29 au 31 mars prochain. Ce sera l’occasion pour ses nombreux fidèles lecteurs de la rencontrer.

 

A lire sur Froggy's Delight :
La chronique de "La disparue de Noël" du même auteur

En savoir plus :
Le site officiel de Rachel Abbott
Le Facebook de Rachel Abbott


Jean-Louis Zuccolini         
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# 20 octobre 2019 : De tout, pour Tous

Encore un programme bien chargé et très éclectique au travers de notre sélection culturelle hebdomadaire. Beaucoup à lire, à voir, à écouter... alors ne perdons pas de temps. C'est parti pour le sommaire.

Du côté de la musique :

"Engine of paradise" de Adam Green
"Phantom solids" de Lunt
"Fear of an acoustic planet" de Tahiti 80
"A wonder plante to" de Nilok 4tet & Daniel Zimmermann
"Six strings under" de Eric Legnini
Sarah McCoy et Dom La Nena au Nancy Jazz Pulsation
"Nothin' but" de Flyin' Saucers Gumbo Special
"Comfort zone" de Hugo Lippi
"Hors l'amour" de Jean Felzine
"A ciel ouvert" de Kaori
Rencontre avec Lady Arlette, accompagnée d'une session live et acoustique
"Vinyles, suite" c'est le titre de l'émission #3 de Listen in Bed
"Déluge" c'est le troisième volume des Mix de Listen in Bed
"Hybrid" de Yosta
et toujours :
"Vie future" de La Féline
"Kino music" de Pierre Daven Keller
"Miracles" de Sarah Amsellem
Orouni en session live dans une librairie, par ici
"Beethoven, 5 sonates pour piano" de Michel Dalberto
"Ship of women / Somewhere in a nightmare" de Olivier Rocabois
"Disaster serenades" de Parlor Snakes
"A life with large opening" de Samba de la Muerte
"Les géraniums" de Marie Sigal
"Amazona" de Vanille
"Pulse" de Vincent David
Festival Levitation #7 avec The Warlocks, Frustration, Fat White Family...
Listen in bed Emission #2, Vinyles
Listen in bed Mix #2, The Sopranos

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"Cirque Leroux - La Nuit du Cerf" au Théâtre Libre
"Un jardin de silence" à La Scala
"Frida jambe de bois" au Théâtre de l'Union à Limoges
"Fleur de peau" au Théâtre Essaion
"Habiter le temps" au Lavoir Moderne Parisien
"Wilde - Chopin" au Théâtre Le Ranelagh
"En ce temps là l'amour..." au Théâtre des Mathurins
"Imposture posthume" au Centre Culturel Suisse
"Fred Tousch - Fée" au Théâtre de Belleville
"Corinne Zarzavatdjian - Un nom à coucher dehors !" au Mélo d'Amélie
des reprises :
"L'Ingénu" au Théâtre Le Lucernaire
"Le Crépuscule" au Théâtre de l'Epée de Bois
"J'aime Brassens" au Théâtre d'Edgar
et la chronique des spectacles déjà à l'affiche en octobre

Expositions avec :

"Vampires - De Dracula à Buffy" à la Cinémathèque française

Cinéma avec :

le film de la semaine :
"Au bout du monde" de Kiyoshi Kurosawa
et la chronique des films à l'affiche en octobre

Lecture avec :

"Cléopâtre" de Alberto Angela
"Histoire du Canada" de Daniel de Montplaisir
"Je te suivrai en Sibérie" de Irène Frain
"La source de l'amour propre" de Toni Morrison
"Ordinary people" de Diana Evans
"Vik" de Ragnar Jonasson
et toujours :
"L'héritage Davenall" de Robert Goddard
"L'horizon qui nous manque" de Pascal Dessaint
"La petite conformiste" de Ingrid Seyman
"La véritable histoire des douze Césars" de Virginie Girod
"Les roses de la nuit" de Arnaldur Indridason
"Guerilla, le temps des barbares" de Laurent Obertone
"Pyongyang 1071" de Jacky Schwartzmann

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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