Le septième album de Robert Foster en solo, Inferno, n'est pas seulement une collection de chansons, c'est aussi la somme de tout un travail de réflexion d'un homme arrivé à la soixantaine, et plutôt heureux de sa vie. Certes, il a connu des drames, mais de ceux que nous traversons tous durant notre vie. En effet, qui n'a jamais perdu un ami ?
Inferno est un disque d'été, aux rythmes rendus indolents par le soleil, à l'énergie en retenue.
Simple, élégant, sans prétention, ces plages musicales tracent néanmoins le portrait d'un homme qui accepte la vie avec ce qu'elle a de bon et de moins bon, avec ses hauts et ses bas, ses forces et ses faiblesses, et toujours une inflexible envie d'aller de l'avant.
Inferno est certainement le disque le plus facile à aborder de la discographie de l'ex-Go Betweens. Pop, scintillant et gracieux.
Finie la saison des galettes, place aux crèpes. Un début d'année placé sous le signe de la gourmandise. On se régale aussi de nouveautés au théâtre, au cinéma, au musée, chez nos libraires et disquaires. C'est parti pour le programme.