Je lisais il y a peu de temps qu’il est toujours plus facile d’écrire et de décrire le malheur, les évènements négatifs que le bonheur et les belles choses. Je te le confirme.
Il est très difficile pour moi d’écrire au sujet de cet album, tant sa musique, les mélodies me touchent. J’avais déjà adoré le précédent album d’Anita Farmine et je dois avouer que celui-ci me procure des sensations et des sentiments très forts ! C’est un peu comme un jardin merveilleux où à chaque détour nous découvrions une nouvelle fleur, une nouvelle essence exotique. Il est enivrant de saveur et de découverte.
L’histoire d’Anita Farmine commence par un nom : F comme Fight A comme Against R comme Racism
M comme Monarchy
I comme Imperialism
N comme Nazism
Cet acronyme, choisi par son père, en Iran, sera enrichi d’un E quand il arrivera en France avec sa famille.
Anita a vécu en Iran, terre natale de son père, en Algérie où elle fréquente à l’école des enfants venant de plusieurs pays et continent. A 7 ans, elle arrive en France, à Dunkerque, terre natale de sa mère. Sa vie est faite de voyage, de découverte, de déracinement et tout cela est mis en musique dans ce superbe album où se côtoient chansons en perse, en anglais et en français.
Comme dans un jardin, les chansons se mélangent, et nous offrent un spectacle somptueux. Tout aussi magnifique la pochette, les textes, traduit en français par les parents d’Anita, mais aussi les magnifiques portraits de l’artiste souriante et riant aux éclats. Merci d’offrir tant de beauté et de joie. Je ne doute pas une seule seconde que vous voir sur scène, Madame, doit être un spectacle enchanteur et envoûtant.
Tu l’auras compris, lecteur, passer à côté de cet album serait une grave erreur, ou tout au moins un vide dans ta vie.