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Nina Laurin  (Editions Presses de la Cité)  avril 2019

Nina Laurin a quitté la Russie pour le Québec dans son enfance et parle parfaitement russe, français et anglais. Son premier roman, Vue pour la dernière fois, s’est rapidement hissé en tête des listes des meilleures ventes dès sa parution outre-Atlantique. Le voilà donc arrivé entre nos mains, publié par les éditions Presses de la cité.

Laine Moreno, anciennement Ella Moreno est une femme qui rase les murs et cache ses cicatrices. Elle tente par tous les moyens à ne pas attirer l’attention sur elle, travaillant dans une superette le jour et occupant un poste de barmaid la nuit. Depuis la terrible épreuve qu’elle a traversée de ses dix à treize ans, sa grande discrétion n’a éveillé les soupçons de personne, surtout pas de la police de Seattle.

De dix à treize ans, elle a été séquestrée dans une cave et violée à répétition par un tortionnaire que la police de Seattle n’a jamais fait l’effort de rechercher. Laine n’était pas assez blanche de peau pour intéresser la justice et sa famille ne fréquentait pas les bons quartiers. Son calvaire s’est arrêté par pur hasard. Un jour, elle a été relâchée sur le trottoir, enceinte de son bourreau, puis elle a abandonné le bébé. Depuis, elle tente d’oublier, difficilement, espérant que le temps l’y aidera.

Jusqu’au jour où elle tombe sur une affiche, un avis de recherche, celui d’une jeune fille qui a disparu. Un avis de recherche avec une photo qui se trouve être son portrait craché. Elle comprend très vite que c’est sa fille biologique et pense que c’est son bourreau qui l’a enlevée. Elle ne veut pas que celle qu’elle suppose être sa fille puisse subir ce qu’elle a pu subir au fond de la cave. Se lançant dans sa recherche en s’associant à la police, Laine va alors devoir affronter ses vieux souvenirs qui vont refaire surface au cours des investigations.

L’histoire nous est racontée par le personnage de Laine sûrement pour que le lecteur s’imprègne mieux du personnage et puisse ressentir davantage ce qu’elle vit, ses difficultés et ses fragilités, ses faiblesses et ses angoisses qui resurgissent de plus belle avec les événements concernant la disparition de la fillette.

On ne s’ennuie pas au cours de ce roman d’un peu moins de quatre cents pages qui se lit très rapidement, une fois que l’on a mis le nez dedans. L’intérêt porte sur l’intrigue, va-t-on retrouver la fillette, qui l’a enlevée, mais aussi sur les relations qui se mettent en place entre Laine et la famille adoptive de la petite fille enlevée. Le suspense est présent, les rebondissements arrivent aux bons moments avec des évènements qui s’enchaînent avec cohérence. Au final, Vue pour la dernière fois s’avère être un thriller choc qui passe au crible l’Amérique des laissés-pour-compte en nous réservant un dénouement étourdissant.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Nina Laurin
Le Facebook de Nina Laurin


Jean-Louis Zuccolini         
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# 21 juillet 2019 : La folle histoire de l'espace

Ces jours-ci on célèbre les premiers pas de l'homme sur la lune, on ambitionne d'y retourner. En attendant, c'est les pieds sur terre que nous vous proposons notre petite sélection culturelle pour vous inviter à décoller un peu vous aussi du quotidien. C'est parti :

Du côté de la musique :

"Triple ripple" de Automatic City
"Jaws" de Condore
"480" de DBK Project
"Echo" de Marion Roch
"Bach & co" de Thibault Noally & Les Accents
"To be continued" de Tropical Mannschaft
Haiku Hands au festival Terre du Son #15
Sara Zinger égalment à Terre du Son, à retrouver en interview
interview de The Psychotic Monks toujours à Terre du Son
On vous parle du Festival de Beauregard #11 :
Jeudi avec MNNQNS, Gossip, Fatboy Slim entre autres
Vendredi avec Balthazar, Lavilliers, NTM, Etienne de Crécy...
Samedi avec Beach Youth, Clara Luciani, Idles, The Hives, Mogwai...
Dimanche pour finir avec Bro Gunnar Jansson, Jeanne Added, Tears for Fears, Interpol...
et toujours :
"Reward" de Cate Le Bon
"Walk on a mirror" de Beautiful Badness
"You're here now what ?" de Matmatah
"Verdée" de Verdée
"Circo circo" de Who's the Cuban
Tom Mascaro et The Daggys au M'art in the street de St Symphorien s/ Coise
Les Eurockéennes de Belfort #31 : Interpol, Fontaines DC, Idles, Mass Hysteria...

Au théâtre :

"Iceberg" au Théâtre de la Reine Blanche
la chronique des spectacles à l'affiche parisienne en juillet
et la chronique des spectacles programmés au Festival Off d'Avignon

Expositions avec :

"Back Side/Dos à la mode" au Musée Bourdelle

Cinéma :

la chronique des sorties de juillet

Lecture avec :

"Benalla, la vraie histoire" de Sophie Coignard
"Floride" de Laurent Groff
"Whitman" de Barlen Pyamootoo
et toujours :
"L'enfer du commissaire Ricciardi" de Maurizio de Giovanni
"La traque du Bismarck" de François-Emmanuel Brézet
"La villa de verre" de Cynthia Swanson
"Le fossé" de Herman Koch
"Les apprentis de l'Elysée" de Jérémy Marot & Pauline Théveniaud

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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