"Senza fine, tu trascini la nostra vita, sensa un’attimo di respiro per sognare, per potere ricordare perche abbiamo già vissuto"
"Alla sera al caffé con gli amici, si parlava di donne e motori, si diceva "son gioie e dolori", lui piangeva e parlava di te"
Il y a Lucio Battisti, l’Italo-pop. Il y a Franco Battiato, Ryan Paris, le festival de Sanremo et plein d’autres choses. Et puis il y a également l’école Génoise, ces cantautori comme Bruno Lauzi, Gino Paoli, Luigi Tenco ou encore Umberto Bindi. Justement ce disque commence avec "Il Poeta", chanson considérée comme le manifeste de ces cantautori, mais également comme un portrait de Luigi Tenco, composé 4 ans avant sa mort.
C’est à ces chansons ("Almeno tu nell’universo", "Estate", "Senza fine", "Vedrai, vedrai", "Parlami d’amore Mariù", "La canzone di Marinella"…) que Giovanni Mirabassi au piano, Olivier Bogé au saxophone et Sarah Lancman avec sa voix aux couleurs jazz ont décidé de s’attaquer. En ressort un disque tout en intimité, lyrisme (le beau "Almeno tu nell’universo") et poésie. La voix de Sarah Lancman se fait de velours pendant que Giovanni Mirabassi tisse de belles lignes mélodiques et harmoniques que vient parfois ponctuer avec délicatesse Olivier Bogé. Un disque comme une caresse...
Cette semaine Daniel Johnston nous a quitté, mais aussi Philippe Pascal de Marquis de Sade. Merci à eux pour tout ce qu'ils ont apporté à la musique mondiale pour l'un et hexagonale pour l'autre.
Pour ce qui est du reste de l'actualité culturelle de la semaine, c'est parti pour le sommaire :