Le Foreztival ouvre ses portes pour cette nouvelle édition. 3 jours de musique, de festivités diverses. Toujours les deux scènes qui se font face à face et se répondent. Nouveauté cette année, un jardin d'activités ludico-sportive.
L'accueil des bénévoles, sans qui le festival ne serait rien, est à la hauteur. Et il en faut du monde pour faire marcher ce monstre. 32000 personnes pour la dernière édition. Un carton total. Cette année promet d'être énorme. 500 bénévoles proche d'un village de 650 personnes. 45 bénévoles que pour la gestion des déchets. Les chiffres sont certes important et le festival compte parmi le plus important de France.
Parlons musique un peu pour cette journée d'ouverture. 19h : ouverture des hostilités avec Fils Cara. Bon franchement, le duo ne m'a pas transporté et j'étais plutôt concentré sur ma montre et la rencontre programmée avec The Inspector Cluzo. Mais est-ce si grave ? Pas sûr.
L'interview m'a également fait rater le set de Marcus Gad, groupe reggae. Bon, je t'avoue, je ne suis pas mega fan de reggae, du coup je n'avais pas trop de regrets.
Je suis juste arrivé pour voir The Hop Bongo et sa musique latino hypra rythmée. L'ambiance commence à monter en puissance. Le public est là en "masse". Avec ce groupe et sa chanteuse à la voix d'or tu voyages, elle sait mettre l'ambiance faire danser, sauter, chanter. J'ai vu danser des licornes, Mario, Luigi. Ce Foreztival 2019 commence à tenir toutes ses promesses.
Feu ! Chatterton continue ensuite la soirée. Le chanteur place la barre haute d'emblée. Dire qu'il est habité, c'est peu dire. Attention, il vit sa musique, aucune allusion déplacée à quelques problèmes mentaux. Tantôt bouillant, tantôt plus poétique. Un set poetico-rock. Malgré tout, un peu long à mon goût mais peut-être parce je suis un peu hermétique à leur univers.
The Inspector Cluzo a ensuite dépouillé tout le monde. C'est rock, blues, punk, peu importe, c'est chaud et si le set est classique au départ, j’entends par là qu’ils jouent leurs morceaux, très vite le duo montre tout son talent et nous offre un show ahurissant !
Bien évidemment, les titres plus anciens viennent se rajouter à ceux du nouvel album et aux reprises dans un medley tout simplement dantesque. Le batteur est tour à tour derrière les fûts, dessus à danser et en Monsieur Loyal pour faire chanter, bouger le public, déjà très en forme et qui n’en avait pas besoin. Les pogos et les slams s’enchaînent joyeusement.
A noter cette intervention de Laurent le chanteur, qui demande à la sécurité de faire monter sur scène une jeune fille en fauteuil afin qu’elle puisse voir le concert de manière plus conformtable. Bien sûr, le final avec le démontage de batterie en règle et crois-moi, elle prend cher à chaque fois la pauvre. Je suis partial, j’étais principalement ce premier jour pour voir ce groupe, et je ne suis toujours pas déçu.
Vald suit. Un rap comment dire... Ben je n'ai pas aimé. Vulgaire et pauvre musicalement. Pour être sûr que le public mesure la profondeur des paroles, elles apparaîssent sur écran géant, et ce n'est pas forcément une bonne idée. Et ce n'est pas du Hugo, crois-moi. J'ai même cru que c'était parodique, tu n'as qu'à voir. Désolé pour les fans mais c'est juste navrant. Mais visiblement, le public aime se faire malmener.
Enfin arrive La p'tite fumée, association d'instruments habituels : basse, batterie et même guitare flamenco et de musique techno, le tout accompagné par une sorte de vuvuzela-digeridoo-micro (oui, tout ça en un seul instrument) permettant au chanteur de produitre de drôle de sons.
Le public est en trans et s'éclate. Idéal à 1h du matin pour relancer la machine, si besoin était de la relancer. En ce qui me concerne, certes la musique est entraînante, mais assez répétitive. Voilà que la soirée prend fin pour ma part.
Demain gros programme encore. Mais c'est une autre histoire.
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