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L'horizon  (Tekini Records)  septembre 2019

Manu est de retour avec son nouvel album : L’horizon. Et le titre est tellement bien trouvé, car Manu nous prouve, une fois de plus que son horizon musical est très large et ses talents également.

Je ne vais vous refaire la biographie de Manu, qui a auparavant officié dans Dolly, puis a entamé une carrière solo tout en créant son label avec Matt Murdock, également son compagnon et lui-même musicien et journaliste.

Manu, c’est avant tout une belle personne, et je ne fais pas seulement allusion à son physique, mais aussi à sa personnalité. Et cette beauté se retrouve dans son album. Et nous allons commencer par le physique cette fois. La pochette du fidèle et talentueux Nicolas Hitori De, qui réalise là encore dans un graphisme très pur une magnifique pochette en noir et blanc. Simple en apparence mais une fois ouverte, elle se révèle tellement plus fournie, mais chuuut, je m’arrête là, c’est à toi d’aller la découvrir.

J’adore lire les pochettes d’albums, les contenus, les titres, qui a composé, qui joue, qui chante, les remerciements et toutes les lignes qui suivent et cette fois, je te conseille d’aller au bout. Surtout, retiens ceci : écoute cet album dans l’ordre. Les 20 titres se suivent, s’enchaînent et te réservent tellement de surprises ! Et crois-moi, pas que des belles, de merveilleuses aussi !

"L’intro" (c’est son nom) est certes courte, très importante pourtant et tu comprendras pourquoi plus loin. Rassure-toi, je ne vais pas te raconter chaque titre, d’une part parce que cela serait trop long, bavard comme je suis et qu’ensuite, tu n’aurais aucune surprise à l’écoute de cet album.

Les titres suivant sont dans la pure ligne rock’n’roll, ce rock mélodique, si propre à Manu. Nous y retrouvons notamment "Entre deux eaux", titre qui était déjà sur son album où elle se reprenait et se réinterprétait elle-même et ce titre, alors inédit, devient pour le coup une reprise ou plutôt une réinterprétation. Parce que Manu c’est ça : une musicienne et crois-moi, une très bonne musicienne qui sait s’entourer d’autres très bons musiciens, comme Thierry Nirox, batteur, Vincent Dudignac, le bassiste et comme je te l’ai déjà dit, Matt Murdock qui opère à la guitare. Ce groupe, cette tribu devrais-je dire nous offre une musique et donc des émotions extraordinaires.

Cet album part ensuite dans une autre direction et c’est justement ce titre "Entre deux eaux" qui en est la ligne démarcative. Le titre suivant me paraît nettement plus "électronique", on trouve plus de sample sur les titres qui suivent, tout en gardant cette touche propre à Manu, ses sonorités et son univers. Un titre en anglais dont le litre est des plus clairs : "Play", composé comme il se doit par LA référence gamer de la tribu : Matt Murdock, journaliste je te l’ai dit, collaborateur à Player One et qui a lancé la chaine Game One. Il en a signé d’autres sur ce même album.

Manu va même, en compagnie de Yaz, faire une excursion dans un style où on ne l’attend pas, le titre "Lalala" nous propose donc une alliance des plus réussie entre le rap et le rock.

On retrouve de petites pastilles, samplées par Manu : "Lia Progresso", "Kid" ou encore "Kiara Song", titre de Kiara Kombolo, réarrangé et interprété par Manu. Mais que les fans de la Manu, chanteuse de Dolly en son temps, se "rassurent" il y a toujours cette part de rock brut dans cet album : "M’aime pas en rêve", "Nino" (signé par Vincent, Manu et Matt) entre autre.

On retrouve cet art du fait maison, sans que cela n’enlève une seule once de qualité, bien au contraire, cette volonté de vouloir faire par soi même permet d’avoir une excellente qualité, puisque l’artiste maitrise tout de A à Z. Et c’est ça aussi qui fait un bien fou. On retrouve également cette joie de cette tribu à travailler ensemble, composer et jouer cela s’entend, se sent et je ne doute pas une seule seconde que cela se verra sur scène.

L’album se termine par "76 points", dont les premières paroles sont celles de "L’intro". Un titre onirique. Enfin, l’album ne se termine qu’avec la "Fin", superbe conclusion à un album non moins superbe (oui je sais, je suis vraiment tombé sous le charme et ça doit se lire un peu quand même !).

Cet album est un foisonnement de sensations, de découvertes, de promenades et d’errance dans un univers tellement riche. Le résumer en quelques lignes en est presque un crime. Comment te décrire en quelques lignes, avec des mots, si futiles, toutes les émotions que cet album m’a procurées au cours des nombreuses écoutes. Il m’a accompagné et m’a fait ressentir d’émotions différentes de la joie à la mélancolie.

Je ne peux que te donner le conseil suivant : va l’acheter, ne te contente pas d’une plateforme de streaming, va l’acheter, tu auras d’une part un très bel objet dans tes mains, d’autre part tu feras que des artistes comme Manu puissent continuer à nous offrir ces si belles chansons. Fonce et n’oublie pas : bisous, parce que c’est important les bisous et qu’avec cet album, ils te paraîtront encore plus doux !

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Manu
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# 9 février 2020 : On se calme et on se cultive

C'est reparti pour une sélection culturelle hebdomadaire très riche et variée avec plein de musique, de livres, d'expos, de cinéma et de théâtre pour chasser la morosité ambiante. En route pour le sommaire.

Du côté de la musique :

"I become a beast" de Caesaria
"Hopetown" de Claudial Solal et Benoit Delbecq
"L'îlot" de Cyril Adda, à retrouver aussi en session
"Granados Goyescas" de Jean Philippe Colard
"On both sides of the atlantic" de Jon Bouteiller
"Lovers" de Kid Francescoli
"Ooh Hah" le mix numéro 10 de Listen in Bed
"Show no mercy" de Loki Lonestar
"Cailloux & météores" de Mira Cétii
"Simido" de Moonlight Benjamin
et toujours :
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"Sentinelle" de Superbravo
"Juillet" de En Attendant Ana
"Brahms : Fantasien, 116, Intermezzi, 117 & Klavierstucke OP 118" de Hortense Cartier Bresson
"Ce qui demeure" de Jean Louis Bergère
Philippe Katerine était au Fil de Saint Etienne avec Eveno
"Prévert parade" de André Minvielle et Papanosh
"Everything begins" de BO
"Bretagne[S]" de Ensemble Gustave
"The underground secession" de Feu Robertson
"Whosampled.com Part 2", le nouveau mix de Listen in Bed
"Paradais" de Tito Candela

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"Viel chante Barbara" au Théâtre Essaion
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"Les sables de l'empereur" de Mia Couto

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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