Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce L'âge d'or de la peinture anglaise - De Reynolds à Turner
Musée du Luxembourg  (Paris)  Du 11 septembre 2019 au 16 février 2020

Le Musée du Luxembourg propose une exposition dédiée à "L'âge d'or de la peinture anglaise" qui, sous-titrée "De Reynolds à Turner", embrasse la période 1760-1820 au cours de laquelle se sont dégagés une volonté nationale et des talents pour la construction d'une école picturale anglaise retraçant les particularismes insulaires.

Et également, de manière plus prosaïque, d'intéresser les mécènes et les collectionneurs établis tournés vers la production picturale étrangère et de susciter la clientèle de la bourgeoisie enrichie par le développement économique.

Elle a été élaborée à partir des chefs-d’oeuvre de la Tate Britain sous le commissariat de Martin Myrone, conservateur en chef audit musée, et Cécile Maisonneuve, conseiller scientifique à la Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais, qui en ont sélectionné un florilège, au demeurant de toiles rarement présentées en France, constituant un panorama représentatif tant des peintres de renom de ce temps que de leur traitement original des grands sujets de la peinture.

Et elle se déploie un parcours en sept sections ordonnées autour des genres picturaux dans une adéquate scénographie s'inspirant de l'architecture d'intérieur des grandes demeures anglaises conçue par Jean-Paul Camargo.

L'âge d'or de la peinture anglaise : "de la grandeur, du picturesque et du sublime"

Les bornes chronologiques correspondent au règne du roi George III, protecteur des arts, qui, dans le cadre de cette quête d'une identité picturale britannique ambitionnant une esthétique nouvelle, connut la création de la Royal Academy of Arts, le British Museum fondé en 1753 devevenant un musée d'art, la naissance de sociétés d'artistes et l'organisation d'expositions publiques d’artistes vivants.

La monstration est introduite par une mise en résonance, dans le genre alors en vogue du portrait, des oeuvres présentées en miroir des deux maîtres du temps et de la même génération, et tous deux sous influence vandyckienne, Joshua Reynolds d'obédience académique et Thomas Gainsborough à d'une belle liberté de touche.

Ces "précurseurs" vont fixer la ligne d'horizon de l'ambition affichée d'instaurer une peinture anglaise partagée par les peintres disciples, rivaux ou dissidents tels George Romney, Gilbert Stuart, Johan Zoffany et Francis Cotes.

Outre la représentations qui ressortent au portrait aimable, les scènes de genre retracent de manière heureuse et idyllique la vie quotidienne des familles aisées, ce que les commissaires qualifient d'"images d'un entre-soi", telles celles de de John Hoppner, Joseph Wright of Derby et Francis Cotes.

Ces portraits de groupe connaîtront le succès en tant que "conversation pieces" dans un format resserré tout comme les portraits d'enfants "doux chérubins" de Francis Wheatley et Johan Zoffany et ceux universellement connus de Reynolds.

Le pittoresque est également affectionné avec quelques incursions dans la vie rurale dont les représentations polissées et édulcorées de George Morland ("Intérieur d"une écurie") et Thomas Barker of Bath ("Paysages avec des figures et un troupeau de moutons") constituent des images d'Epinal peu réalistes au regard de la dureté de la vie aux champs, tout comme les oeuvres consacrées à la colonisation en Inde et aux Antilles.

Autre sujet de prédilection très "british", la "country life", qui, en 2018, a fait l'objet d'une exposition dédiée au Musée de la Chasse et de la Nature ("Country Life - Chefs-d’œuvre de la collection Mellon") et les divertissements de classe dont la vénerie et la chasse, séculaire tradition anglaise avec George Morland ("Les Archers) et George Stubbs ("Couple de foxhounds").

Le genre du paysage, la "maîtresse" de Gainsborough et le registre de prédilection de John Constable, constitue une des composantes essentielles de l'école anglaise de peinture paysage avec le développement du croquis sur le motif, la théorie du picturesque et la vitalité de la technique de l'aquarelle à laquelle est consacrée une section.

Enfin, l'époque voit également le renouvellement de la peinture d'histoire, alors battue en brèche, avec des artistes à la forte personnalité sous influence du romantisme ou du fantastique notamment William Blake, J.M.W. Turner ("La destruction de Sodome") et John Martin ("La Destruction de Pompéi et d’Herculanum").

Et ainsi, en 1820, une page de l'Histoire de l'art se tourne.

 
En savoir plus :

Le site officiel du Musée du Luxembourg

Crédits photos : MM
avec l'aimable autorisation de la RMN-Grand Palais


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 5 janvier 2020 : 360 jours avant 2021

Le temps passe, mais Froggy's Delight est toujours là, sans doute avec une nouvelle peau bientôt mais ce qui importe c'est ce que nous vous proposons à l'intérieur avec pour démarrer l'année une belle petite sélection à découvrir tout de suite !

Du côté de la musique :

"Broken toy" de Dirty Bootz
"Voix du ciel" de Ensemble Gilles Binchois
"Telemann : Frankfurt Sonatas" de Gottfried von der Goltz
"Lemon the moon" de Nitai Hershkovits
"Le rêve et la terre : Debussy, Ginastera" de Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandier
et toujours :
"Mozart, Youth symphonies" de Freiburger Barockorchester, Gottfried von der Goltz
"Gemma EP" de Gemma
"Emily the one" mix #7 de notre podcast Listen In The Bed en partenariat avec Radio Dio
"Né !" de Chris LeHache
"Constance" de David Giguère
"Années folles, Crazy Paris !" de François Chaplin, Marcela Roggeri
"Super parquet" de Super Parquet
Ca bouge à Saint Etienne avec :
- "Plastic Ono Utero", 7eme épisode du podcast Listen In Bed
- Rencontre avec MC Pampille autour de son album "Sur le banc de touche"

Au théâtre :

les nouveautés avec :
"L'Epaule de Dieu" au Théâtre L'Atalante
"Chien et Chat" à la Manufacture des Abbesses
"La Dame Céleste et Le Diable Délicat" au Studio Hébertot
les reprises :
'"Vertiges" au Théâtre de la Colline
'"Invisibles" à la MC93 de Bobigny
'"Vestiges Fureur" au Lavoir Moderne Parisien
"Les Carnets de Harry Haller" au Théâtre du Roi R
"La Loi des prodiges" à La Scala
"Alexandra Pizzagali - C'est dans la tête" au Théâtre du Marais
"Matthieu Penchinat - Qui fuis-je ?" au Théâtre du Marais
et la chronique des spectacles toujours à l'affiche

Expositions avec :

la dernière ligne droite pour :
"Moderne Maharahaj, un mécène des années 1930" au Musée des Arts Décoratifs
"Collection Weisman & Michel : Fin de siècle - Belle Epoque (1880-1916)" au Musée de Montmartre
"Balzac & Grandville - Une fantaisie mordante" à la Maison de Balzac

Cinéma avec :

"Les Siffleurs" de Corneliu Porumboiu
et la chronique des films sortis en décembre

Lecture avec :

"Juste une balle perdue" de Joseph D'anvers
"La séparation" de Sophia de Séguin
"Otages " de Nina Bouraoui
"Sukkwan island" de David Vann
et toujours :
"Un art de vivre à Paris" de France de Griessen
"Nino dans la nuit" de Capucine & Simon Johannin
"Nuit d'épine" de Christine Taubira
"On ne meurt pas d'amour" de Géraldine Dalban Moreynas
"Jacobins !" de Alexis Corbière
"La fabrique du crétin digital" de Michel Desmurget
"Le ghetto de l'intérieur" de Santiago H Amigorena

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
- 17 mars 2024 : le programme de la semaine
- 10 mars 2024 : En attendant le printemps
- 03 mars 2024 : une giboulée de nouveautés
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=