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puce L'héritage Davenall
Robert Goddard  (Editions Sonatine)  septembre 2019

C’est devenu un secret de polichinelle depuis bien longtemps, Robert Goddard fait partie du groupe très fermé des grands auteurs de polar anglais. Ancien journaliste et enseignant, il se consacre désormais à l’écriture tranquillement chez lui, à Truro dans les Cornouailles. Son œuvre vient d’être redécouverte aux Etats-Unis où elle connaît un succès sans précédent.

Ayant déjà lu et chroniqué son précédent ouvrage, La Croisière Charnwood, c’est donc en terrain déjà (un peu) conquis que je me suis lancé dans L’héritage Davenall il y a quelques semaines, un bon gros polar plein de surprises.

L’histoire se passe en 1882 à St John’s Wood. Un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard, celle-ci ne se doute pas que sa vie va être bouleversée. L’homme prétend en effet être Sir James Davenall, son ancien fiancé, disparu une semaine avant leur mariage et que tout le monde croit mort depuis dix ans.

Si Constance le reconnaît, toute la famille Davenall, en particulier sa mère et son frère, Hugo, héritier du prestigieux domaine de Cleave Court, prétend qu’il s’agit d’un imposteur. C’est alors le début d’un incroyable puzzle, sur fond d’aristocratie victorienne et de secrets de famille qui, après de multiples rebondissements, connaîtra une conclusion tout à fait inattendue.

Une fois encore, Robert Goddard nous témoigne de son appétence pour nous proposer des histoires qui tournent autour de la bourgeoisie anglaise. Une fois encore aussi, Robert Goddard nous propose un ouvrage dense, un pavé diraient d’autres, avec de nouveau de multiples descriptions qui peuvent s’avérer utiles pour certains et lourdes pour d’autres. Connaissant l’auteur depuis quelques ouvrages, ces quelques longueurs d’écriture, que l’on ne peut pas nier, ne me gênent plus / pas car je sais que ce dernier au final nous offre toujours des ouvrages où l’intrigue est prenante, jusqu’au bout du livre.

Ici, il s’agit donc de traquer la vérité, de savoir qui est véritablement cet homme qui prétend être James. Une vérité pas si simple à dénouer car de nombreuses questions se posent autour de sa disparition, sa réapparition et ce qu’il aurait fait durant tout le temps de sa disparition. Evidemment, dans ces grandes familles bourgeoises, les secrets sont légion, les non-dits aussi, autour de la famille et de l’argent notamment. Et puis il y a aussi tout ce qui touche aux sentiments aussi, amoureux et / ou amicaux qui jouent un rôle dans l’intrigue de l’histoire. Bref, on se retrouve alors autour d’une famille bourgeoise complexe qui détient les clés de la vérité que l’on ne connaîtra qu’à l’extrême fin du livre. Et c’est une fois de plus ce qui fait la force de l’ouvrage (et donc de son auteur) que d’arriver à nous déployer plus de 700 pages en nous tenant en haleine autour de cette intrigue assez classique (un homme qui disparaît puis réapparaît des années plus tard n’est pas au départ d’une grande originalité).

Alors voilà, avec cet ouvrage, Robert Goddard nous a refait du Robert Goddard, à savoir un livre dense, à l’intrigue maîtrisée, autour de personnages complexes parfaitement travaillés, dans lequel on ne s’ennuie pas, le tout dans une ambiance bourgeoise anglaise du 19ème siècle.

Une fois encore, son pari est réussi. J’ai pris plaisir à retrouver cet auteur qu’au final je fréquente maintenant une fois par an avec, à chaque fois, de nouvelles intrigues. L’héritage Davenall prolonge donc l’oeuvre grandissante de cet auteur brillant à qui je donne déjà rendez-vous pour l’an prochain, toujours chez sonatine. En attendant, son ouvrage précédent, La Croisière Charnwood, sortira en novembre, en version poche.

 

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En savoir plus :
Le Facebook de Robert Goddard


Jean-Louis Zuccolini         
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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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