Hugo Lippi, c’est un peu la classe. Une virtuosité tout en élégance, un swing gracieux, une belle musicalité. Son quatrième disque Comfort Zone confirme tout le bien que nous pensons de lui.
Ce disque se partage entre moments chambristes et moments de guitare seule qui sont comme des respirations (ce qui ne l’empêche pas de se montrer également très virtuose). Un dialogue, une alternance presque de nuances ou d’intensité. Aux instants de velours où Hugo Lippi joue seul succèdent des moments plus rythmés avec un combo d’excellents musiciens : Fred Nardin (piano), Donald Edwards (batterie) et Ben Wolfe (contrebasse). Et cela groove, sacrée section rythmique d'Edwards et Wolfe (ils ont joué ensemble avec le Lincoln Jazz Center de Wynton Marsalis), pour notre plus grand plaisir. Quant à Fred Nardin, il se montre une nouvelle fois impeccable dans tous les registres.
Ce Comfort Zone se partage pour moitié entre compositions originales de Lippi et reprises de standards comme "Manoir de mes rêves" de Django Reinhardt, "Humpty Dumpty" de Chick Corea, "God Bless The Child" de Billie Holiday, "Here’s That Rainy Day" de Jimmy Van Heusen, "Just in Time" de Jule Styne, "Freedom Jazz Dance" d'Eddie Harris et "While we’re young" d’Alec Wilder et Morty Palitz.
Comfort Zone a un double sens : à la fois le confort qu’il inspire chez l’auditeur mais celui qu’il faut casser chez le musicien.
Un disque nocturne tout en rondeur, en chaleur et en mélodie, mais en explosions swing également.
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