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puce Lysistrata - It It Anita - The Eternal Youth
Le Normandy  (Saint-Lô)  vendredi 18 octobre 2019

On était à la salle du Normandy à Saint-Lô (50) le 18 octobre dernier pour un superbe plateau avec deux groupes de l’excellent label bordelais Vicious Circle Records : It It Anita et nos chouchous de Lysistrata.

La soirée a débuté par le show des solides caennais de The Eternal Youth, étant rappelé qu’on avait écrit le plus grand bien de leur premier album, Me and you against the world sorti en novembre 2018.

Ensuite, c’est au tour d’It It Anita de fouler la scène du Normandy. Les belges ont livré un set survolté avec un batteur démentiel haranguant la foule. Le son live est plus dur que sur leur album avec une direction musicale plus noise que grunge. Pour finir son set, le groupe ira même jusqu'à déplacer la batterie dans la fosse et jouer au milieu d’un public (pas assez nombreux à notre goût) en extase.

Il faut reconnaître qu’après un show si généreux, il était bien difficile de passer après. Lysistrata y est toutefois arrivé en présentant de surcroît une setlist principalement orientée vers le nouvel album sorti le jour même. En live, leur musique noise-post-hardcore est d’une puissance inouïe, ça joue vite et bien. Une maîtrise technique impressionnante. Les nouveaux titres, plus directs, prennent encore de l’ampleur en live. A revoir très vite.

Quelques minutes avant cette belle prestation, on avait rencontré Lysistrata, trio composé de Ben (batteur bavard), Théo (guitariste discret) et Max (bassiste fin musicologue) dans leur loge afin de discuter de leur brillant deuxième album Breathe in / out. Si Ben apparaît comme le plus bavard, on a fait le choix de retranscrire les réponses au nom du groupe, compte tenu de la belle osmose entre eux.

Libé a dit qu’avec ce deuxième album, vous étiez déjà au "Panthéon du rock français", vous n’avez pas la pression avec ce genre de titre ?

Il faut relativiser car ce sont des phrases d’accroche de presse pour attirer le lecteur mais c’est super gentil de leur part et ça fait évidemment plaisir.

Sur cette pression à la sortie du disque, elle existe mais très légèrement car on ne se pose pas trop de questions, les morceaux sortent spontanément. On a en plus un label, Vicious, qui ne met pas du tout de pression et ça c’est une chance.

Quand, comment et où a été enregistré ce deuxième album ?

Il a été enregistré en mars dernier pendant 9 jours au Black Box à Noyant-la-Gravoyère qui est situé entre Angers et Laval. Sur le processus de création, on avait des mélanges de riffs de 2018 qui avaient été assemblés et joués pour la première fois en janvier de cette année. On a fait 5 dates pour bien les tester ensuite l’enregistrement s’est fait en mars. Max et Théo enregistrent des riffs lors des balances qui sont enregistrés au portable et ça peut lancer une idée en assemblant le tout. Une fois qu’on est d’accord sur le son, Ben écrit les paroles. Après, on peut procéder à des changements de son par rapport aux textes. Les morceaux n’arrêtent pas d’évoluer en réalité notamment avec le live.

A cet effet, l’album est réalisé dans cette perspective du live ?

Les deux sont liés, le studio influe le live et inversement. Les morceaux évoluent nécessairement.

Sinon, vous avez eu des influences particulières pour ce nouveau disque ?

Les gens disent souvent qu’on est influencé par At The Drive ou Refused. C’est vrai mais c’est trop facile. On n’écoute plein d’autres trucs : du rap, pop, classique, jazz. Nos goûts sont très éclectiques. Une personne nous a dit récemment que cet album lui faisait penser au premier album de Placebo. Tu vois, c’est intéressant d’avoir le retour des gens car c’est vrai qu’on a beaucoup écouté cet album même si on n’a jamais tenté de s’en inspirer. Sinon, ce n’est pas une influence du disque mais en ce moment, on écoute pas mal "braindrops" de Tropical Fuck Storm.

Les titres sont toujours en anglais. Est-ce qu’on peut imaginer un titre en français ?

On écoute beaucoup d’artistes anglophones et Ben qui écrit les paroles est anglais (ndlr : né à Royan précise-t-il mais ses parents sont de Bristol). Après, on ne se pose aucune limite. Tu prends dEUS par exemple qu’on adore, leur discographie est en anglais et en même temps, sur l’album Following Sea, tu as un titre chanté en Français en ouverture, "Quatre mains", qui est énorme. Tout est donc possible.

Est que vous pourriez jouer lors d’une édition du Hellfest ?

Oui carrément si ça fait plaisir à des gens. Il paraîit que c’est un beau moment. Ils ouvrent vachement leur programmation pour éviter de jouer toujours les mêmes groupes donc oui c’est possible.

Pour instant, on a plusieurs dates avec It It Anita avec qui ça fonctionne parfaitement tant humainement et musicalement. On a aussi des dates à l’étranger : en Espagne, en Allemagne ou en Belgique. On aime bien jouer en dehors de la France, on voit des cultures différentes et notre musique bénéfice alors d’une absence de limitation sonore à l’inverse de la France.

Voici terminer un entretien avec un jeune groupe pro et détendu destiné incontestablement à un bel avenir.

 

En savoir plus :
Le site officiel de Lysistrata
Le Bandcamp de Lysistrata
Le Soundcloud de Lysistrata
Le Facebook de Lysistrata
Le site officiel de It It Anita
Le Bandcamp de It It Anita
Le Soundcloud de It It Anita
Le Facebook de It It Anita
Le site officiel de The Eternal Youth
Le Bandcamp de The Eternal Youth
Le Facebook de The Eternal Youth

Crédits photos : David Dreux


David Drx         
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# 22 mars 2020 : Homeworks

Nos chroniqueurs ont fait leurs devoirs à la maison cette semaine. On vous parle toujours de musique, de littérature et de jeux vidéo mais aussi d'expositions virtuelles, de cinéma et de théâtre en DVD ou en ligne. C'est parti, voici de quoi vous occupez en restant chez vous.

Du côté de la musique :

"La course" de Bon Voyage Organisation
"Où ça en est ?" de Ceylon
"Blossom" de Coralie Royer
"Brothers of string" de Duplessy & the Violins of the World
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"Single carry me home" de Kokoroko
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"Five for five" de Michael Fine
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et toujours :
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"Outlaws" de Ludivine Issambourg
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Au théâtre :

dans un fauteuil de salon avec la sélection de la semaine en diffusion sur le net :
du boulevard avec :
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un classique avec la captation de "Ruy Blas" créé aux Fêtes Nocturnes de Grignan
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une comédie circassienne avec la captation de "La Nuit du Cerf" du Cirque Leroux
dans la rubrique "Au Théâtre ce soir" : "Potiche" de Barillet et Grédy avec Jacqueline Maillan
et des spectales à voir ou a revoir en DVD :
"Le Récital emphatique de Michel Fau"
"Le Gros, la Vache et le Mainate"
"Elephant Man"
"Dans les yeux de Jeanne"
"Orphée"
"Il y aura la jeunesse d'aimer"

Expositions :

en toute tranquilité mais qui déménagent avec sur le Musée de la Sacem avec :
"Le Punk français" qui a fêté son quarantième anniversaire et "Le Disco français" toujours présent sur les dancefloors
le parcours virtuel sur le site du Petit Palais correspondant à l'exposition "Paris 1900"
en passant les frontières avec la visite virtuelle des collections du Rijksmuseum d'Amsterdam
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Cinéma :

se faire une toile à domicile avec parmi les films récents sortis en DVD :
"Martin Eden" de Pietro Marcello
"Roubaix, une lumière" de Arnaud Desplechin

Lecture avec :

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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