"Salut Jérôme, Comment ça va ? Dis-moi, je suis en train de démarcher pour chopper des chroniques pour le premier EP de Molto Morbidi. C'est la chanteuse des Shadow Motel, et il me semble que tu avais bien aimé l'album que je t'avais envoyé d'eux. Alors au cas où, je me permets de te glisser le lien vers le Bandcamp. (Il n'y a que du numérique pour le moment), et si jamais cela te botte d'écrire un petit papier dessus ce serait génial ! Bonne soirée à toi et à bientôt".

Voilà comment parfois on découvre un disque et un artiste, une ici en l’occurrence. Cela ne tient pas à grand-chose : un message sur Facebook. Et c’est vrai que nous avions apprécié la musique garage rock noir et à tendances psychédéliques des Shadow Motel.

Celle de Molto Morbidi est moins sombre, quoique, en tout cas moins costaude, plus pop en tout cas. Il y a quelque chose de ludique, d’évanescent dans cette Lo-fi, dans l’utilisation des claviers notamment, dans cette musique qui fraie autant avec la syntpop qu’avec la dream pop. Cet EP commence à dater un peu, nous attendons donc de ces nouvelles comme des Shadow Motel...