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Sur le banc de touche  (Yes High Tech)  novembre 2019

Fouilla mon belet, mon matru y m’a fait découvrir le rap et j’avais le babot, jusqu’à ce que j’écoute MC Pampille.

Bon, si tu n’as rien compris, c’est que t’es pas de Saint-Etienne, et le plus simple pour toi, c’est d’écouter le morceau "Trap dico de gaga" sur le nouvel album de MC Pampille pour prendre un cours accélérer et apprendre ce dialecte.

Pour te situer le personnage, il est tout de vert vêtu, parle le gaga (notre "patois") avec l’accent stéphanois. Alors attention, si le personnage peut paraître un peu caricatural, voire comique, ne te laisse pas avoir par l’enveloppe. Rien que les titres "La vieille dame" ou "La balade du Pillou" vont vite remettre les points sur i. On trouve là un titre en hommage à notre belle ville et une ode à la paternité.

Parce que oui, c’est le come back, "La remontada", pour ce fan des verts. On retrouve la recette de MC Pampille : un bon vieux rap des familles (que je découvre lentement grâce à mon garagna) et quelques surprises avec un titre pop folk.

Mais MC Pampille sait aussi nous faire marrer, notamment avec "Le blues de la D1" qui pour autant n’en perd pas son sérieux et dénonce le foot business. Tout comme "Les écrans de fumiers" qui aborde la prépondérance des réseaux sociaux dans nos vies. Il se moque des chauffards et nous gratifie avec son accent et de sa gouaille stéphanoise de titres d’excellente facture. Parce que oui, faire de l’humour c’est facile, mais il faut que la musique soit impeccable. Et là c’est le cas.

Mais qui est vraiment MC Pampille, hein ? D’où vient-il ? Quelles sont ses influences ? Tellement de questions et si peu de réponses. Alors j’ai lancé un message sur le net et BIM, j’ai eu son accord pour une interview.

Alors, parce que je t’aime bien et qu’on n'a jamais été aussi proche de Noël comme le dirait un de nos chroniqueurs fétiches, je suis allé enquêter directement à Geoffroy Guichard le soir du match ASSE-PSG, match qui restera dans les mémoires mais c’est un autre sujet.

Voici donc une petite interview avec le rappeur Stéphanois, que je remercie au passage pour son accueil. Une interview à la cool, avec quelques interruptions de fans, mais MC Pampille a su rester disponible pour tous et je l’en remercie.

Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs qui ne connaissent pas forcément MC Pampille ?

MC Pampille : Alors, MC Pampille, je suis né le 5 juin 77 à la clinique du Rond-Point, c’est plus une clinique maintenant, c’est une boulangerie. Je suis un enfant de la Métare et j’ai toujours vécu à la Métare et je suis chanteur-auteur-compositeur-interprète, clown, triste.

Alors justement…

MC Pampille : Ah tu vois que j’arrive à te faire rebondir !

En effet. On parle de toi comme d’un humoriste, mais il y a dans le dernier album, des paroles très profondes, comme dans "La vieille dame" ou en encore "La balade du Pillou". Tu es en train de changer de voie ?

MC Pampille : Tu as raison. MC Pampille s’est reposé, il a eu un enfant, il a vieilli et t’as vu il parle de lui à la troisième personne comme Alain Delon (rires). Je me suis dit pourquoi pas utiliser l’humour, mon personnage pour dire des choses qui me tiennent à cœur et mettre un peu de fond, alors qu’avant il y en avait mais pas tant que ça.

Quelles sont les influences de MC Pampille (à ce sujet, j’ai retrouvé dans mes archives un album des Blagues Panthers) ?

MC Pampille : C’est mon crew de base, créé par DJ Alain, c’est une parodie du rap américain et c’est le crew qui m’a fait naître avec MC Boobool et toute l’équipe. Mes influences c’est NTM, IAM, de mon époque, ce qui m’a amené au hip-hop et pour le rap américain je suis de la vieille génération avec Wu Tang entre autres.

Comment tu composes ?

MC Pampille : Je travaille surtout avec DJ Alain, qui est de Montbrison, c’est avec lui que je composais à la base et là pour cet album, je me suis entouré d’autres producteurs DRK, le DJ de Kény Arkana et Guizmo, Maurice Deritz qui est un ancien DJ de Redbong et Vantournoot qui est un franco-belge stéphanois.

On bosse sur des thématiques, ils m’envoient les prod, je bosse dans mon coin sur les paroles et après on fait un mix et on essaie d’en sortir quelque chose.

Quel regard tu portes sur l’évolution de la musique et des supports ?

MC Pampille : Ça a été un peu la mort du disque. Ça a contribué au fait que les artistes ne sortent plus de réels nouveaux albums. On écoute morceau par morceau, par ci par là et on loupe un peu ça (sur ce genre de plateforme) quand il y a un message sur l’ensemble de l’album. Et écouter un album en entier comme on faisait avant, ça se perd, on l’écoutait dans son ensemble. Le travail d’un artiste, dans n’importe quel style, c’est du premier au dernier morceau.

Mais les gens reviennent aux objets. C’est bien beau le numérique. Le vinyle revient. On revient à l’objet parce que quand on aime bien quelqu’un, on aime bien avoir un objet. En tout cas, c’est mon cas quand un artiste me plaît. Il m’arrive quand même, comme tout le monde de piocher sur internet, je jette la pierre à personne.

T’imagines-tu jouer sans le parler gaga, sans l’uniforme MC Pampille ?

MC Pampille : C’est ce qui m’arrive depuis 98. MC Pampille, c'est une transposition de temps en temps. Depuis 98, je suis dans le milieu du rap avec Redbong, on a eu 16 ans de carrière, avec Mondogift on a un projet, on est en train de monter un spectacle hip-hop pour enfant qui s’appelle les vents de la galaxie, pour l’année prochaine. Pampille revient de manière sporadique, repart et laisse la place au vrai moi.

Question foot : tu penses que l’ASSE va finir première ?

MC Pampille : Première du championnat ? Vous nous sentez finir premier ? (il s’adresse aux fans venus le voir). J’ai envie de te dire j’y crois, MAIS, cette année ça va être compliqué, on est mal barré. Il faut toujours y croire, ce n’est pas pour rien qu’on est en vert, c’est l’espoir. Un jour peut-être. Mais comme on dit à Sainté, premier ou dernier on s’en fout, on supporte notre équipe jusqu’au bout.

C’est sur ces paroles pleines de bon sens que nous avons conclu et j’ai rendu MC Pampille à ses fans qui, il faut bien le dire, commençaient à s’impatienter !

Comme toujours, les liens qui vont bien pour découvrir cet artiste, son album et son univers !

 

En savoir plus :
Le site officiel de MC Pampille
Le Bandcamp de MC Pampille
Le Soundcloud de MC Pampille
Le Facebook de MC Pampille


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# 29 mars 2020 : On continue à s'égayer le cerveau

On attaque la troisième semaine de confinement. On ne va pas baisser les bras, et nous vous proposons encore un joli contenu histoire de s'oxygéner le cerveau comme on peut. C'est parti.

Du côté de la musique :
"44" de François Puyalto
"Yene mircha" de Hailu Mergia
"Le silence et l'eau" de Jean-Baptiste Soulard
"Gigaton" de Pearl Jam
"Metal band" de Bernard Minet
"Connection loss" de Caesaria
"The black days session #1" de Daniel Roméo
"Sixième sens" de Faut Qu'ça Guinche
Péroké, Coco Bans, Al Qasar, quelques clips pour lutter contre l'ennui du confinement
"Alterations" de Robin McKelle
"Love of life" de Vincent Courtois, Robin Fincker et Daniel Erdmann
"No return" de We are Birds
et toujours :
"La course" de Bon Voyage Organisation
"Où ça en est ?" de Ceylon
"Blossom" de Coralie Royer
"Brothers of string" de Duplessy & the Violins of the World
"Atomised single" de Gogo penguin
"Onkalo" de Julie Campiche Quartet
"Single carry me home" de Kokoroko
"The pain, the blood and the sword" de Lion's Law
"Five for five" de Michael Fine
"Mon étrangère" de Valentin Vander

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

en diffusion sur le net :
une comédie contemporaine avec la captation de la création originelle de "Art"
du boulevard avec :
le streaming de "Fleur de cactus"
le streaming de "Jo"
un classique revisité avec la captation de "Peer Gynt"
une évocation de l'univers de Lewis Caroll avec la captation de "Lewis versus Alice"
dans la rubrique "Au Théâtre ce soir" :
"Peau de vache"
avec Sophie Desmarets
et "La Puce à l'oreille" avec Louis de Funès
une gourmandise pour fan addict avec Fabrice Luchini en vidéo dans "Le point sur Robert"
et des spectales à voir ou a revoir en DVD :
"Le Paradoxe amoureux"
"Dieu habite Dusseldorf"
"ABC D'airs"

Expositions :

en toute tranquillité mais musicales avec sur le Musée de la Sacem :
"L'Opérette" de son Age d'or à la Belle Epoque au regain d'engouement avec sa réactivation par des compagnies contemporaines tels "Azor" et "La Grande duchesse de Gerolstein"
et celle dédiée à son roi "Jacques Offenbach"
au Musée de la Monnaie de Paris :
la visite virtuelle des collections permanentes et la visite de sa dernière exposition en date "Kiki Smith"
et passer les frontières avec la visite virtuelle des collections du Musée Guggenheim de New York

Cinéma :

Ciné-Club at home avec :
"Blue Velvet" de David Lynch
"Casanova" de Federico Fellini
"Les 39 marches" d'Alfred Hitchock
le téléfilm "Paris Best" de Philippe Lioret
et des films récents sortis en DVD :
"Les Eblouis" de Sarah Suco
"Alice et le maire" de Nicolas Pariser
"Noura" de Hinde Boujemaa

Lecture avec :

"Banditi" de Antoine Albertini
"Champ de tir" de Linwood Barclay
"Chasseurs et collectionneurs" de Matt Suddain
"Les cents derniers jours d'Hitler" de Jean Lopez
"Les plumes du pouvoir" de Michaël Moreau
"Nefertari dream" de Xavier-Marie Bonnot
et toujours :
"Confession téméraire" de Anita Pittoni
"L'âne mort" de Chawki Amari
"L'archipel des larmes" de Camilla Grebe
"Riposte" de David Albertyn
"Temps noirs" de Thomas Mullen
"Toute la violence des hommes" de Paul Colize
"Une île sur la Volga" de Iwan Lépingle

Froggeek's Delight :

"Shadow, le cloud computing", retour d'expérience de l'utisation d'un PC dans les nuages
Une sélection de jeux pour moins vous ennuyer pendant le confinement et plus tard
"Call of Cthulhu" sur Switch, PS4, Xbox One et PC
"Call of Duty Modern warfare" sur PS4, XboxOne, PC

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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