The Underground Secession
(Partycul System) novembre 2019
Une fois de temps en temps, quand on est chroniqueur, on tombe sur un album avec lequel on n’accroche pas du tout.
Certains vont clamer haut et fort que c’est nul, que cet album les a fait saigner des oreilles (si si, je t’assure que je l’ai lu) et puis d’autres vont t’expliquer pourquoi cet album ne fonctionne pas et ils le feront légitimement parce qu’ils ont les compétences techniques pour cela.
Moi, je fais partie des chroniqueurs qui y vont au feeling. Que ce soit mon style de prédilection ou non, j’y vais à l’instinct et j’ai eu de belles surprises.
Malheureusement pour Feu Robertson, ce n’est pas le cas. Ce quatrième album que nous propose le groupe ne m’a pas du tout parlé. Si j’aime la musique, les mélodies plutôt douces ou faites d’envolées comme "Smoking Kills" (qui dure quand même plus de 7 minutes, comme "Loose Lips" d’ailleurs), je n’accroche pas du tout avec le chant.
Alors oui les harmonies sont riches, oui les mélodies sont belles, il y a peut-être malheureusement trop de d’effets, de rythmiques, de transes dans cet album qui se veut psychédélique.
Le titre d’ouverture "Eternity" est une dédicace à Rimbaud. Ensuite les titres s’enchaînent, nous offrant parfois une fulgurance punk ("Long Board Surf") ou des titres plus hypnotiques comme "Canticle of Ecstasy".
Bref, si tu es fan, c’est certainement le moment de te pencher sur la version vinyle agrémentée d’un livret regroupant les paroles et des photos du groupe de 2010 à 2019. Je te laisse faire ton avis et n’hésite pas à me le donner. Peut-être suis-je passé à côté de cet album. Bonne écoute à toi.
# 15 mars 2020 : La culture sans bouillon de culture
Nous voilà tous confinés, isolés, protégés pour au moins un mois. Gardons le moral et écoutons de la musique, regardons des films, lisons des livres, jouons et surtout faisons de notre mieux pour rester en bonne santé. Voici une petite sélection pour rendre les prochains jours aussi doux que possible.