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puce Les sables de l'empereur
Mia Couto  (Editions Métailié)  janvier 2020

Amateurs de grandes fresques historiques concernant les empires africains peu connus, ce livre est fait pour vous. Ici, c’est le Mozambique qui est à l’honneur, pays qui fut l’un des derniers grands empires d’Afrique à la fin du 19ème siècle. Pour nous dépeindre cette grande fresque, qui de mieux que Mia Couto, né au Mozambique, engagé aux côtés de FRELIMO en faveur de l’indépendance du pays, devenu journaliste puis écrivain ? Ses romans sont traduits dans plus de 30 pays et il a reçu de nombreux prix pour son œuvre.

Dans son œuvre se trouve cette grande fresque sur la fin d’un des derniers grands empereurs africains du Sud du Mozambique au 19ème siècle. Cette fresque se développe en trois parties : les femmes de cendre et l’attente du conflit ; L’épée et la sagaie, la guerre et ses héros ; Les buveurs d’horizon, la chute de l’empereur Ngungunyane et son exil forcé. Ces trois chapitres ont été publiés en volumes séparés avant que l’auteur les réécrive en les unissant en un seul livre. Les sables de l’empereur, que viennent de publier les éditions Métailié regroupe ces trois volumes pour nous livrer un roman historique foisonnant, totalement dépaysant sur un pays, le Mozambique dont je ne connaissais pas l’histoire.

A la fin du 19ème siècle, le Mozambique est ravagé par les guerres de clan et contre les colonisateurs. La puissance coloniale portugaise se heurte à Ngungunyane, en une valse-hésitation pilotée depuis Lisbonne. Germano découvre l’Afrique de l’Est en prenant son poste dans un village perdu. Sa mission est totalement vide de sens. Là, il fait la connaissance d’Imani. Dans ses rapports à la hiérarchie, Germano raconte les transformations de la région mais surtout de son âme avec en toile de fond l’affrontement entre la monarchie coloniale et Ngungunyane ainsi que les guerres entre clans africains.

Imani raconte les changements des destins et du pays. Elle décrit l’avancée de la colonisation, les structures familiales, les traditions qui cherchent à subsister, les migrations. Elle s’aperçoit aussi que ce qui la distingue, sa maîtrise du portugais, la sépare de ses voisins qui la voient différente, trop loin d’eux, tandis que les portugais la considèrent trop proche.

Liés par un amour ambigu, Imani et Germano partent sur le fleuve dans une itinérance chaotique et aventureuse qui les confronte à la réalité de la guerre. Ngungunyane, vaincu et humilié, est embarqué avec une partie de sa cour, dont Imani enceinte, vers Lisbonne puis exilé aux Açores.

Pour ne pas rendre trop complexe au lecteur cette fresque historique sur le Mozambique, l’auteur a pris soin de la romancer autour de deux superbes personnages de fiction, Germano et Imani. Ils sont alors le fil rouge de cette fresque sublime et évoluent parmi des personnages historiques bien réels.

L’histoire tragique de l’empereur Ngungunyane est magnifiquement racontée. Le conflit entre le deuxième plus grand empire africain et les colons portugais sont racontés avec ferveur. Cette guerre coloniale est racontée sous l’angle du colon et sous l’angle du colonisé.

Les sables de l’empereur est donc un ouvrage fascinant, d’une rare puissance narrative qui offre au lecteur une fresque flamboyante sur l’histoire méconnue d’un pays africain qui autrefois régna sur son continent.

 

A lire sur Froggy's Delight :
La chronique de "Le cartographe des absences" du même auteur

En savoir plus :
Le Facebook de Mia Couto


Jean-Louis Zuccolini         
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# 29 mars 2020 : On continue à s'égayer le cerveau

On attaque la troisième semaine de confinement. On ne va pas baisser les bras, et nous vous proposons encore un joli contenu histoire de s'oxygéner le cerveau comme on peut. C'est parti.

Du côté de la musique :
"44" de François Puyalto
"Yene mircha" de Hailu Mergia
"Le silence et l'eau" de Jean-Baptiste Soulard
"Gigaton" de Pearl Jam
"Metal band" de Bernard Minet
"Connection loss" de Caesaria
"The black days session #1" de Daniel Roméo
"Sixième sens" de Faut Qu'ça Guinche
Péroké, Coco Bans, Al Qasar, quelques clips pour lutter contre l'ennui du confinement
"Alterations" de Robin McKelle
"Love of life" de Vincent Courtois, Robin Fincker et Daniel Erdmann
"No return" de We are Birds
et toujours :
"La course" de Bon Voyage Organisation
"Où ça en est ?" de Ceylon
"Blossom" de Coralie Royer
"Brothers of string" de Duplessy & the Violins of the World
"Atomised single" de Gogo penguin
"Onkalo" de Julie Campiche Quartet
"Single carry me home" de Kokoroko
"The pain, the blood and the sword" de Lion's Law
"Five for five" de Michael Fine
"Mon étrangère" de Valentin Vander

Au théâtre dans un fauteuil de salon avec :

en diffusion sur le net :
une comédie contemporaine avec la captation de la création originelle de "Art"
du boulevard avec :
le streaming de "Fleur de cactus"
le streaming de "Jo"
un classique revisité avec la captation de "Peer Gynt"
une évocation de l'univers de Lewis Caroll avec la captation de "Lewis versus Alice"
dans la rubrique "Au Théâtre ce soir" :
"Peau de vache"
avec Sophie Desmarets
et "La Puce à l'oreille" avec Louis de Funès
une gourmandise pour fan addict avec Fabrice Luchini en vidéo dans "Le point sur Robert"
et des spectales à voir ou a revoir en DVD :
"Le Paradoxe amoureux"
"Dieu habite Dusseldorf"
"ABC D'airs"

Expositions :

en toute tranquillité mais musicales avec sur le Musée de la Sacem :
"L'Opérette" de son Age d'or à la Belle Epoque au regain d'engouement avec sa réactivation par des compagnies contemporaines tels "Azor" et "La Grande duchesse de Gerolstein"
et celle dédiée à son roi "Jacques Offenbach"
au Musée de la Monnaie de Paris :
la visite virtuelle des collections permanentes et la visite de sa dernière exposition en date "Kiki Smith"
et passer les frontières avec la visite virtuelle des collections du Musée Guggenheim de New York

Cinéma :

Ciné-Club at home avec :
"Blue Velvet" de David Lynch
"Casanova" de Federico Fellini
"Les 39 marches" d'Alfred Hitchock
le téléfilm "Paris Best" de Philippe Lioret
et des films récents sortis en DVD :
"Les Eblouis" de Sarah Suco
"Alice et le maire" de Nicolas Pariser
"Noura" de Hinde Boujemaa

Lecture avec :

"Banditi" de Antoine Albertini
"Champ de tir" de Linwood Barclay
"Chasseurs et collectionneurs" de Matt Suddain
"Les cents derniers jours d'Hitler" de Jean Lopez
"Les plumes du pouvoir" de Michaël Moreau
"Nefertari dream" de Xavier-Marie Bonnot
et toujours :
"Confession téméraire" de Anita Pittoni
"L'âne mort" de Chawki Amari
"L'archipel des larmes" de Camilla Grebe
"Riposte" de David Albertyn
"Temps noirs" de Thomas Mullen
"Toute la violence des hommes" de Paul Colize
"Une île sur la Volga" de Iwan Lépingle

Froggeek's Delight :

"Shadow, le cloud computing", retour d'expérience de l'utisation d'un PC dans les nuages
Une sélection de jeux pour moins vous ennuyer pendant le confinement et plus tard
"Call of Cthulhu" sur Switch, PS4, Xbox One et PC
"Call of Duty Modern warfare" sur PS4, XboxOne, PC

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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