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puce L'homme qui n'est jamais mort
Olivier Margot  (Editions JC Lattès)  janvier 2020

Passionné par l’histoire et en même temps grand amateur de football, je ne pouvais pas passer au travers de l’ouvrage d’Olivier Margot qui réussit à réunir mes deux passions. Avec L’homme qui n’est jamais mort, publié aux éditions JC Lattès, Olivier Margot, qui a été rédacteur en chef à L’Equipe et à L’Equipe Magazine durant 25 ans, nous raconte l’histoire de Matthias Sindelar.

Matthias Sindelar fut l’un des meilleurs joueurs du monde dans les années 30. Autrichien, on le surnomma le Mozart du football. Avant-centre génial de la Wunderteam, la grande équipe historique de l’Autriche, on lui donna le surnom "d’homme de papier" du fait de son physique chétif qui lui permettait de franchir les défenses adverses là où ne pouvait passer qu’un bout de papier. Dans la capitale de la musique, il inventa un jeu musical, un football collectif d’où l’art n’était jamais absent. Il personnifia le jeu et avec lui, chacun compris que la beauté avait une durée : une heure et demi, le temps d’un match de football.

En mars 1938, les troupes allemandes envahissent l’Autriche. La propagande nazie a l’idée d’organiser à Vienne le match de la réconciliation entre les deux pays. Hitler est présent dans les tribunes pour assister au match. Bien que son équipe n’ait pas le droit de marquer, le capitaine autrichien ouvre le score et court célébrer son but devant l’aéropage nazi. Une dangereuse provocation. Score final, 2 à 0 pour l’Autriche. C’est une humiliation pour l’Allemagne et un acte de résistance pour l’Autriche.

Le 23 janvier 1939, on retrouve le corps du footballeur inanimé avec celui de sa compagne juive, apparemment asphyxiés par une cheminée défectueuse. Chaque 23 janvier depuis quatre-vingt ans, de nombreux Viennois se réunissent autour de sa tombe, en hommage à celui qui s’opposa aux nazis.

Je n’avais jamais entendu parler de ce joueur ni de cette histoire avec l’Allemagne. J’ai donc particulièrement apprécié de lire cet ouvrage qui, au final, s’apparente beaucoup à un hommage à ce footballeur qui donnait du plaisir aux gens de par la qualité de son jeu, son esthétisme, bien loin du football actuel dominé par l’argent.

La vie de ce footballeur est un roman, sa magie footballistique au cœur de la montée du nazisme est traitée avec grâce par l’auteur qui n’hésite pas à nous décrire avec beauté les dribbles et la percussion de Matthias Sindelar, symbole de la résistance au nazisme.

L’homme qui n’est jamais mort est un roman ou presque tout est vrai, et le reste est vraisemblable. C’est un texte écrit par un auteur passionné, fruit d’une enquête de vingt ans pour démêler le vrai du faux, pour comprendre l’épaisseur du mythe qui accompagne toujours les légendes.

 
 

Jean-Louis Zuccolini         
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