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Monolithe  (Yotanka Records)  février 2020

Je me souviens encore de la découverte du premier album d’Octave Noire il y a tout juste trois ans. Embarqué par un nouveau monde, pas celui de notre président hein, je prenais une véritable claque musicale de ce nouveau groupe d’electro pop créé par Patrick Moriceau, accompagné par Ton’s aux claviers et Franck Richard à ma batterie. Néon, sublime album, fait partie de ces albums que j’écoute régulièrement.

Trois ans et cinquante concerts plus tard, dont deux avec un orchestre symphonique en Bretagne, et pour succéder à la lumière de néon, il érige son second album, en plein soleil. Tels les obélisques égyptiens, qui représentent des rayons pétrifiés.

Ce second album naît dans le plaisir solitaire du studio, cette fois en se donnant le temps d’accoucher de Los Angeles, le single de l’album dont nous vous avons parlé il y a quelques semaines sur le site. L’écriture creuse le sillon pop-orchestral du précédent album conviant clavinet, moog, mellotron et basses lourdes dans la lignée des grands arrangeurs français, de Jean-Claude Vannier à l’immense François de Roubaix.

On retrouve dans ce second album ce qui avait déjà fait le succès de Néon. Octave Noire a toujours la même exigence architecturale, s’appuie de nouveau sur des mélodies simples, sur un mélange électronique et cinématographique et sur une voix au velours grave, parfois presque parlée.

Monolithe nous propose dix titres qui nous parlent de thèmes variés. Monolithe chante la condition humaine, "Le soleil et les hommes", le rêve américain à "Los Angeles".

"Sous blister", qui clôture cet excellent album inventorie la récupération publicitaire, jusqu’à la rupture, que rappe ARM invité sur "Monolithe humain". Car voilà, une des nouveautés de ce second album tient aussi dans la volonté d’Octave noire de s’ouvrir à des artistes qu’il aime et qui l’apprécient aussi. On trouve donc Mesparrow sur le titre "Parce que je suis", qui déroule l’incommunicabilité d’un couple. Et puis on retrouve le génial Dominique A, qui avait adoré Néon, sur le titre "J’ai choisi" qui parle de l’absence. C’est évidemment un de mes titres préférés de l’album, aussi parce que j’aime particulièrement tout ce que fait Dominique A.

D’amour, il en est beaucoup question sur cet album. Octave noire n’hésite pas à tremper les douleurs de l’amour dans des crescendos lumineux, de la séparation sur "L’avalanche", à la disparition de son père sur "Retiens cette image", inspirée d’une photo où il lui tenait la main. On trouve aussi une reprise sur le dernier album d’Octave Noire, "Inland sea", une reprise en français d’un morceau anglais d’Aliplays de 2010, qui intériorise ce manque dans la mer intérieure du corps.

Si Monolithe touche à la mélancolie, il ne se départit pourtant jamais d’une intemporalité solaire, d’une beauté épique qui sublime nos doutes. Il réveille en nous les superbes impressions que l’on avait eues avec Néon. Cet album est loin de nous laisser de pierres, il est d’une grande modernité et a comme originalité le fait que chacun des titres qu’il nous propose soit différent. Avec Octave noire, la pop synthétique française a encore de beaux jours devant elle.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Néon de Octave Noire
La chronique de l'album Los Angeles de Octave Noire

En savoir plus :
Le Soundcloud de Octave Noire
Le Facebook de Octave Noire


Jean-Louis Zuccolini         
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