Mamma mia ! Que caliente ! … Ça marche aussi avec Oh My Hot ! Manuel Anoyvega Mora dégaine les trompettes et les maracas pour tromper les froidures domestiques dans ce premier album, Cuba Cuba.
Anti-grisaille et para-morosité, des pianos endiablés et des percussions coconut se bousculent au portillon, et ça déride pétard, qu’est-ce que ça déride ! C’est jazz, c’est salsa, c’est joyeux et c’est dansant.
Manuel Anoyvega Mora n’en est pas à ses premières gammes, il accompagne de nombreux musiciens depuis une vingtaine d’années. D’où sa grande maîtrise technique. Mais on s’en fiche un peu de la technique, non ? Cuba Cuba est une jolie rencontre entre un musicien et sa musique, il est un trait d’union entre les mondes.
De sa province natale de Matanzas de Cuba, où sa mama le guida vers le piano, Manuel mêle le swing et la souplesse dans son jeu. De ses nuits parisiennes, l’artiste joue la générosité des musiques afro-cubaines.
Mais pas que, il a de l’émotion dans les cavalcades au piano et de la sensualité dans les rythmes chaloupés. Et on y est. A Cuba, la Havane, à boire du rhum dans une robe blanche. Ou tout nu à Palavas. Cuba cuba ! Perla preciosa. |