François Puyalto est de retour avec un nouveau disque. Après avoir accompagne Emily Loizeau, Nery, Bertrand Belin, Francois Puyalto a retrouvé son plus fidèle allié, sa basse, pour enregistrer un disque en solitaire fait de chansons originales et revisitées, un disque épuré, simplement éclairé par les chœurs solaires de Katel.
J’ai découvert François Puyalto il y a deux ans avec son album Le nom des animaux. J’y découvrais quelqu’un avec le sens de la formule et une musique délicate et douce. Avec ce nouvel album, autour d’une basse prépondérante, l’artiste s’offre fragile et sincère en creusant dans le sillon de l’épure. Le chant est à la fois profond et limpide, moelleux à la Lavilliers. Ses nouvelles chansons rejoignent les rivages du combat féministe, parlent d’histoire de migration et de quête d’amour, d’enfants qui grandissent trop vite, s’imprègnent de l’énergie irradiée de la Bretagne.
Puyalto chante Higelin mais aussi Allain Leprest avec une chanson découverte grâce à Ivan Tirtiaux. Il célèbre un chef-d’oeuvre de Léo Ferré mais aussi un titre de Brel. Il se lance aussi dans une reprise de Barbara.
Ce disque s’habite un peu plus à chaque écoute, faisant de François Puyalto un compagnon de route précieux, un guide serein.