Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Dätcha Mandala
Hara  (Mrs Red Sound)  juin 2020

Attention divulgache comme diraient nos amis Québécois, je vais te parler de l’un des meilleurs albums de rock de ces derniers mois ! Dätcha Mandala est de retour !

Le trio bordelais nous avait scotchés en 2017 avec leur album Rokh, qui l’était, Rock, et jusqu’au cou. Voilà qu’après avoir sorti une démo de 10 titres, un EP, un 45 et ce fameux album, ce qui représente quand même 7000 disques vendus et 550 concerts dans 12 pays d’Europe et aux Etats-Unis, le groupe revient avec Hara.

Le groupe s’est offert d’ouvrir pour les Insus sur 3 dates, les 3 dernières au Stade de France. Pour Bertignac et Philippe Manœuvre, Dätcha Mandala est l’avenir du rock. Soit. C’est leur avis, mais qu’en est-il une fois le nouvel album sur la platine ?

Dès le premier morceau, le ton est donné : c’est rock et très seventies. Personnellement j’étais fan, j’attendais avec impatience ce nouvel opus. Parce qu’on ne va pas se mentir, on attend toujours au tournant un groupe pour son deuxième album, surtout quand le premier a été bon, nous a séduit… Et bien là, je n’ai pas été déçu pour deux ronds comme disait ma grand-mère !

Hara, c’est son nom, mais il me semble te l’avoir déjà dit, a été enregistré pour l’essentiel au studio Black Box à Angers et à nouveau par Clive Martin (Queen, Ton Yorke, The Cure et tellement d’autres…). C’est que le groupe voulait un son nettement plus moderne, alliant analogique et numérique.

Je vais être très franc, si tu n’aimes pas le rock, si l’évocation des années soixante-dix te met de l’urticaire, alors passs ton chemin. A l’inverse, si cette musique alliant des solos de guitares épiques, un chant puissant alors bienvenue. Mais attention, il n’y a pas que ça dans cet album.

Tu retrouveras un bon vieux blues de derrière les fagots : "Missing Blues", à l’ancienne, le son de la voix toute droite sortie d’un blues des années 50, un départ tonitruant à l’harmonica et une rythmique à te rendre dingue ! Tu tapes des pieds, t’es dans le bayou après que les trois premiers morceaux t’aient fait passer sous le rouleau compresseur d’un rock nettement plus heavy dont l’excellent "Stick It Out" ouvrant l’album et qui plante tout de suite le décor. "Mother God" est plus posé et Nico nous montre une autre étendue de son talent vocal. Mais avant, tu auras eu droit à quelques morceaux qui t’auront bien secoué, tu auras besoin de reprendre ton souffle.

"Morning song" évoque avec son intro au piano le Queen de la grande époque. Tu es chez toi, tu es qui tu es ("Who you are"…) pour l’anecdote, les premières notes ont été enregistrées par Bertignac dans son studio. Et ça envoit du bois, crois-moi.

Cet album m’a fait passer par tous les états de la joie à la trans, de l’euphorie à une profonde nostalgie pour cette décennie qui m’a vu naître (oui, je suis un senior) et dont je n’ai découvert la richesse musicale que bien plus tard. Pendant que je t’écris ces lignes, l’harmonica de Nico, les guitares de Jérémy et la rythmique impeccable de JB me hérissent les poils de bonheur.

Bon, je ne vais pas te décrire tous les morceaux un par un parce que franchement, mes mots n’arriveront pas à la cheville de cet album. Mais crois-moi, l’intro de "Sick Machine" devrait te rappeler quelque chose (indice : le groupe portait des maquillages). Tu vas juste finir par te faire botter le cul, de l’aveu même du groupe, par le puissant "Pavot", un des plus anciens morceaux du groupe : un putain de bon rock’n’roll à l’ancienne.

Tu l’auras compris, avec Hara, Dätcha Mandala n’est pas venu pour faire de la figuration, mais pour prouver et ô combien de manière brillante, que l’on devait compter sur eux dans le paysage rock.

Je vais juste de dévoiler un petit secret : j’ai eu la chance de m’entretenir avec eux, ils sont adorables, mais ça tu vas très vite le découvrir. Mais chuuuut, c’est notre petit secret.

Bon allez, ce n’est pas tout ça, mais c’est trop bon, moi j’y retourne !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Rokh de Dätcha Mandala
Dätcha Mandala en concert au Festival Beauregard #10 (édition 2018) - Samedi 7 juillet
L'interview de Dätcha Mandala (juin 2020)

En savoir plus :
Le site officiel de Dätcha Mandala
Le Bandcamp de Dätcha Mandala
Le Soundcloud de Dätcha Mandala
Le Facebook de Dätcha Mandala


Cyco Lys         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine

On fait le plein de découvertes cette semaine avec des tas de choses très différentes mais toujours passionnantes. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
"Liminal status" de Watertank
"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch

"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard

Au théâtre :

les nouveautés :

"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Le déserteur" de Dani Rosenberg
"Marilu" de Sandrine Dumas
"Que notre joie demeure" de Cheyenne-Marie Carron
zt toujours :
"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

Lecture avec :

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=