J’ai découvert Michaël Uras l’an dernier avec La maison à droite de celle de ma grand-mère qui m’avait permis de m’évader, le temps d’une lecture vers les contrées de la Sardaigne, île d’où est originaire le père de l’auteur. Ce livre plaisant vient d’ailleurs de sortir en poche en même temps que le nouvel ouvrage de l’auteur, L’iguane de Mona.
C’est Michaël Uras qui m’a proposé de lire son nouvel ouvrage, ce que j’ai accepté évidemment avec grand plaisir. Plongé dans cet ouvrage, qui ne parle ni d’iguane, ni de Mona, j’ai retrouvé avec plaisir le style de l’auteur qui a le don de nous embarquer dans des aventures réjouissantes qui nous font passer, à chaque fois, un agréable moment.
L’auteur nous fait découvrir Paul, un homme de quarante ans, un tantinet désœuvré qui n’aime pas son travail, une activité avilissante qu’il n’a pas vraiment choisie. Il déteste ses collègues, des sombres idiots jaloux les uns des autres, et son patron, un homme prétentieux et vulgaire.
Beaucoup de choses et de gens l’exaspèrent, comme son voisin, un forcené du vélo donneur de leçons ou son dentiste qui vient d’avoir l’idée saugrenue de partir en vacances sur l’île de Mona au moment où il souffre d’une rage de dents.
Paul décide alors qu’il n’a plus rien à perdre. Rêvant de se la couler douce au soleil comme les iguanes sur l’île de Mona, il décide de sécher le travail et de partir à l’aventure… dans le quartier. Heureusement pour lui, dans ses aventures trépidantes, il peut compter sur le soutien de son épouse, la sérieuse et délicieuse Kate, prof de français à l’université mais aussi sur son petit génie de fils Milan, qui parle comme un livre. Il peut enfin aussi compter sur son fidèle animal, son chien Pomme, un bon gros briard complice de ses errances.
Michaël Uras nous propose de nouveau une sympathique histoire de famille dans laquelle les différents membres se révèlent être attachants. Et en plus, on découvre beaucoup d’humour dans l’ouvrage de Michaël Uras, beaucoup plus que dans le précédent et c’est franchement agréable de suivre les péripéties du personnage principal. A cela s’ajoute l’univers un peu absurde de certains personnages, les thèses loufoques de la femme de Paul et le thème principal du livre qui tourne autour de la crise de la quarantaine.
Et en même temps qu’il nous amuse, l’ouvrage a aussi la grande qualité de nous faire réfléchir, particulièrement lorsqu’on est aussi dans la quarantaine (ce qui est mon cas). L’ouvrage nous fait réfléchir sur les traces et l’importance du passé, sur la société de consommation dans laquelle on vit et ses conséquences.
Alors voilà si vous souhaitez lire un ouvrage empreint de tendresse, de mélancolie et d’humour, le dernier ouvrage de Michaël Uras est fait pour vous. Vous passerez un moment de lecture agréable avec un auteur qui ne manque pas d’imagination.
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