To save what is left
(Autoproduction / Inouïe Distribution) mars 2020
Derrière ce nom de Roseland se cache en fait Emeline Marceau qui, quand elle n’officie pas en solo, est une cheville ouvrière du duo pop Génial au Japon, ou même au sein du groupe de garage pop Pyramid Kiwi. Ce projet Roseland lui permet alors de se dévoiler pleinement.
Roseland a été créé en 2016 et a intégré le collectif du Fennec (avec les groupes Equipe de Foot, I Am Stramgram…). Sa musique est pop, nimbée de claviers et d’électronique, elle y dépeint un univers qui s’agite au gré d’humeurs volatiles et laisse un large héritage rock, pop ou électro se faire jour, tout au long de ses mélodies.
Sa musique est douce, s’emporte un peu plus parfois. L’album To save what is left, sorti en mars, fait suite à un premier EP Behind the walls, sorti en mars 2017. Cette musique, comme je te l’ai dit est tout en douceur, des synthés épais, des réverbes, des chœurs qui mettent en avant la voie d’Emeline. Tout cela constitue, avec les guitares entêtantes (notamment le titre "Delta"), la création solitaire et introspective de Roseland.
Si tu aimes la pop, si tu aimes les univers tout en douceur, même si au détour d’un morceau se cache un peu plus de froideur ou de nostalgie, je t’invite alors à écouter cet album. Tu en ressortiras chamboulé.
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