"Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre y peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Et tant qu'l'amour inondera mes matins
Et tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent, oui, les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes"
Après l’Italie, la chanteuse Française Sarah Lancman rend hommage à sa ville et à la musique qu’elle affectionne : le jazz. Mais le fil rouge de sa discographie depuis Dark, son premier disque sorti en 2015, c’est l’amour, ses plaisirs et ses tourments. Paris n’est-il pas un (le ?) cadre magnifique pour le chanter ?
En onze titres dont deux reprises ("L’hymne à l’amour" d’Édith Piaf et "Parce que" de Charles Aznavour) accompagnée par Giovanni Mirabassi au piano, Laurent Vernerey à la contrebasse, Stéphane Huchard à la batterie, Marc Berthoumieux à l’accordéon et Pierrick Pedron au saxophone, Sarah Lancman célèbre donc l’amour, le romantisme, les ruptures et le deuil ("Ton Silence" en référence à Charles Aznavour). Le tout sur une musique jazz soft, entre swing et mélancolie, un peu passe-partout, chantée en français ou en anglais mais très bien jouée et interprétée.